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Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 197-211.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Corps, Adolescent, Autisme, Toucher, Thérapie corporelle, Épidémie, Psychanalyse, Anxiété, Abandon
Comme Anzieu a pu le déclarer (1974, p. 195), notre société contemporaine chercherait à supplanter le corps. Elle ferait à ce titre de l’impensé sexuel une préoccupation désuète, pour finalement le remplacer par celui du corps. Toutefois, à force de vouloir se dégager de ce corps devenu embarrassant et encombrant, il referait retour par une demande impérieuse de concrétude. La crise sanitaire viendrait témoigner de cet état de fait, dans le nécessaire temps de l’impact traumatique.
L’auteur propose de revenir sur une présentation de la position qu’occupe le corps dans la théorie et la méthodologie psychanalytique. Il tentera également de clarifier son statut épistémologique. Enfin, il illustrera ses hypothèses par le récit d’une thérapie auprès d’un adolescent autiste, qui a pu s’engager dans un processus transférentiel par la médiation du toucher-thérapeutique.
Le dépistage précoce des bébés à risque autistique pose la question de la complexité du diagnostic et du risque de déterminisme de l’évolution.
À travers la psychothérapie de Lilian, bébé de 20 mois avec des signes d’alerte autistique avec ses parents, nous décrirons les symptômes, les défenses avec l’intrication et la succession d’éléments autistiques et psychotiques et le processus transférentiel à partir de la construction du moi corporel.
L’évolution favorable de Lilian témoigne de la pertinence de la prise en charge précoce dans une vision psychodynamique et développementale.
Le symbole évoque une chose en son absence, il rassemble deux ou plusieurs éléments préalablement séparés. La symbolisation nécessite un travail psychique de transformation autour des termes : séparer, différencier, réunir. Elle n'est pas univoque mais polymorphe et surtout elle se transforme de façon continue en se complexifiant. Cet ouvrage parcourt les différentes modalités de la symbolisation dans les groupes thérapeutiques suivant l'âge ou la pathologie.
Les auteurs portent une attention particulière à l'origine de la symbolisation, ancrée dans le corporel et la motricité, dénommée symbolisation primaire et différenciée de la symbolisation secondaire. Cet ancrage corporel est particulièrement repérable dans des expressions sensorielles et des affects parfois violents qui saturent les séances de groupes d'enfants par un excès difficile à représenter.
Cet ouvrage se propose d'analyser dans quelles conditions cliniques le groupe favorise la symbolisation, le passage du corporel au langage, et comment les objets médiateurs peuvent ou non prendre place dans ce type de cadre-dispositif. Avec la participation de : Anne Brun, Jean-Bernard Chapelier, Didier Chaulet, Farid Dafri, Alain Gibeault, Géraldine Gouttebroze, Blandine Guettier, Fabrice Hayem, Fabien Joly, Claudine Juptner, Pierrette Laurent, Antoine Navalon, Jean-Jacques Poncelet, Catherine Potel, Emmanuel Reichmann.
Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 15-26.
Mots clés : Enfance-Famille, Autisme, Famille, Fantasme, Médiation, Mythe, Technologie numérique, Jeu vidéo, Psychose, Psychanalyse, Thérapie, Robot
Cet article propose une réflexion sur les fantasmes et mythes à l'ère hypermoderne (singularité, mythe du posthumain et "fantasme de la famille-robot"), ainsi que sur l'usage des nouvelles médiations thérapeutiques (jeux vidéo et robots) pour les mettre au travail. Le dispositif retenu dans ce contexte est la méthode psychanalytique : des cas cliniques sont présentés, issus de la pratique en cabinet de l'auteur. L'analyse souligne que la dynamique familiale, qui sous-tend dans la clinique le surgissement de ces nouvelles fantasmatiques, peut être travaillée d'une manière médiée par "diffraction sur la technologie", et ce singulièrement dans la psychose ou dans le champ de l'autisme.
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 106-112.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Psychanalyse, Cognition, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Travail social, Politique, Éducation, Méthode, Haute autorité de santé
Les pratiques de soin et d’éducation orientées par la psychanalyse font partie intégrante de l’histoire et de la culture de santé mentale et du travail social en France. Elles sont pourtant l’objet de discrédit et d’attaques régulières, en particulier dans le cadre de l’accompagnement des personnes souffrant d’autisme et de leur famille. À l’appui d’arguments issus de recherches récentes parues dans la littérature française et internationale, l’auteur argumente la nécessité du libre choix des méthodes de soin et d’éducation, et interroge les recommandations de la Haute Autorité de santé et les orientations présidant aux politiques contemporaines destinées aux personnes souffrant d’autisme et à leur famille.
Livre de Pascale Ambroise, Armelle Barral, Muriel Chauvet, Marie Dominique Amy, et al., édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Psychanalyse, Nourrisson, Enfant, Adulte, Prise en charge, Approche clinique, Famille, Institution, Psychothérapie, Équipe éducative, Travail d'équipe, Analyse de la pratique
Livre de Jacqueline Girard Fresard, Francisco Palacio Espasa, édité par Erès, publié en 2017.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Psychopathologie, Psychothérapie, Psychanalyse, Autisme, Enfant, Psychose infantile, Trouble de la personnalité, Transfert, Interprétation, Intervention psychosociologique, Affectivité, Relation enfant-parents
A la lumière de leurs nombreuses années d'expérience clinique avec des enfants autistes, psychotiques et/ou borderline, les auteurs proposent un document synthétique et rigoureux sur la spécificité de chaque fonctionnement psychopathologique et son évolution dans le cadre d'une prise en charge psychanalytique ou psychothérapeutique qui vise à développer et soutenir le développement psycho-affectif de l'enfant dans sa vie quotidienne.
Ils montrent que la psychanalyse permet de rétablir des liens plus riches, plus subtils entre l'enfant et son monde interne, entre l'enfant et son entourage quelle que soit sa psychopathologie. Ainsi, la vie mentale s'enrichit, les défenses s'atténuent et s'assouplissent, le fonctionnement du sujet devient plus adéquat. En changeant, le sujet transforme aussi son environnement. Selon les caractéristiques des enfants concernés, sont précisés le cadre thérapeutique, le type de transfert et de contretransfert, les modalités d'intervention et d'interprétation qui soutiennent le processus thérapeutique .(4è. couv)