Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Depuis fin 2019, le virus Sars Cov 2 est en phase de circulation active, multipliant le risque d’apparition de variants, et la pandémie frappe la planète entière. Ce dossier propose un éclairage pédagogique sur le Covid 19 : la diffusion du virus, le caractère nouveau et inédit de cette épidémie. Il aborde également les grandes lignes de la gestion de la crise, les mesures mises en œuvre et les institutions sollicitées. Le traitement de l’information dans les médias et sur les réseaux sociaux amène à repenser la communication en temps de crise et d’incertitude. Enfin ce dossier dresse un rapide bilan des conséquences sanitaires et sociales d’une crise qui a mis le monde à l’arrêt pendant de nombreux mois.
Les inégalités sociales de santé sont reflétées en matière de nutrition, avec un continuum dans la distribution des comportements alimentaires, les populations plus vulnérables ayant des comportements alimentaires globalement moins favorables à la santé. La consommation de fruits et légumes en particulier montre des disparités importantes entre les groupes sociaux, et peut être considérée comme un marqueur social. Les politiques publiques, en se focalisant sur l’information nutritionnelle, peuvent contribuer à l’aggravation de ces inégalités. Il est donc essentiel d’accompagner l’information des populations par des mesures en faveur d’un environnement par défaut favorable à la santé, pour rendre évident et accessible un choix « sain ».
Dans le cadre d’un appel à projet du ministère des Solidarités et de la Santé, le centre de santé de premier recours la Case de santé à Toulouse a initié des ateliers d’accompagnement à l’autonomie en santé animés par des médiateur·trice·s en santé. Accueillant des usagers et usagères cumulant souvent les facteurs de précarité, ces ateliers véhiculent une vision globale de la santé prenant en considération ses différents déterminants. Reposant sur le partage des expériences et des ressources des usagers, les différents cycles se déploient autour d’outils issus de l’éducation populaire. Conçus comme des vecteurs d’émancipation et de socialisation politique, leur appropriation diffère suivant les trajectoires et les dispositions, c’est-à-dire les façons d’être, de faire, souvent largement inconscientes, des individus.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 115, septembre 2021, pp. 12-58.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Environnement, Risque, Épidémiologie, Législation, Union européenne, Politique sanitaire, Formation, Formation professionnelle continue, Prévention sanitaire, Grossesse, Enfant
La problématique de la perturbation endocrinienne induite par des contaminants chimiques environnementaux dans les produits de consommation est à l’origine de nombreuses controverses. Elle est riche en paradoxes, qui seront abordés dans ce dossier.
Article de Bénédicte Berthe, Nathalie Dedessus Le Moustier, Marc Dumas
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 215-236.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enquête, Droit du travail, Prévention sanitaire, Vie privée, Équipe soignante, Conditions de travail, Absentéisme professionnel, Santé, Sécurité, Peur
Le premier objectif de l’article est de comprendre le présentéisme du personnel soignant, d’une part sous sa forme la plus connue, le présentéisme maladie (ou surprésentéisme) et, d’autre part, une forme de présentéisme « organisé », appelée autoremplacement. Une enquête qualitative par entretiens semi-directifs auprès de 45 professionnels a été réalisée dans un établissement privé de rééducation fonctionnelle et dans un établissement hospitalier public en 2017. Les entretiens entièrement retranscrits ont fait l’objet d’une analyse de contenu thématique. La deuxième finalité de l’article est d’analyser les questions que soulève le présentéisme d’un point de juridique. Sa pratique est examinée au regard du droit du travail et des règles de la fonction publique hospitalière. Les auteurs concluent que le présentéisme fait courir de nombreux risques pour la santé et la sécurité des salariés et des agents et est susceptible de porter atteinte au respect de leur vie privée.
Article de Margo Bernelin, Sonia Desmoulin, Thomas Lefèvre
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 112, septembre 2020, pp. 13-58.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé publique, Santé, Information, Banque de données, Droit, Éthique, Droits des usagers, Vie privée, Individu, Technologie numérique, Secteur privé, Génétique, Médecine, Prévention sanitaire, Accident, Risque, Épidémie, Comportement alimentaire, Territoire, Soin, Dent, Recherche médicale, Pays de la Loire
La quantité de données de santé concernant les personnes (poids, remboursements de soins, habitudes de vie, etc.) s’est accrue avec leur recueil systématique et à grande échelle. Parallèlement, il est devenu possible de traiter ces données massives et de livrer rapidement des informations autrefois difficiles d’accès, d’opérer des rapprochements inattendus et d’offrir des modèles prédictifs inédits. Cela sera‑t‑il révolutionnaire ou non pour la santé publique ?
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 113-129.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, IST, Politique sanitaire, Santé, Sexualité, Réduction des risques, Sida, Préservatif, Éducation à la santé, Outil, Représentation sociale, Humour, Information
Cet article se propose d’analyser les évolutions qu’a connues la prévention contre le VIH/sida et les IST à travers l’inscription à l’agenda politique de la Stratégie nationale de santé sexuelle et des dispositifs de la prévention « diversifiée ». À partir des campagnes de prévention diffusées entre 2010 et 2018 par les principaux organismes de lutte contre le VIH (INPES/Santé publique France, AIDES), il s’agira d’examiner les changements discursifs qui apparaissent à partir de l’année 2015 pour comprendre de quelle rationalité politique ils relèvent et dans quelle mesure ils donnent à voir, dans le champ de la prévention, une approche renouvelée du « gouvernement des conduites ». Ce dernier repose sur le façonnement d’un cadre préventif particulier et sur une politique du sujet rationnel et autonome, caractéristiques de la biopolitique contemporaine que Michel Foucault reliait au néolibéralisme. Cette « conduite des conduites », à travers la rationalisation des pratiques, crée et promeut un certain sujet néolibéral, acteur de sa santé par l’autocontrainte, proactif et adaptable aux évolutions de l’action publique sur la « santé sexuelle ».
Bien que le continent africain reste caractérisé par la jeunesse de sa population, il va connaître en quelques décennies seulement une très forte augmentation des effectifs de personnes âgées. Compte tenu de la situation globalement préoccupante des aînés africains en matière d’accès à des biens et services de santé en adéquation avec leurs besoins, la rapide gérontocroissance annoncée interroge la capacité des systèmes de santé à s’adapter à cette nouvelle donne. Tout en rappelant plusieurs éléments clés de l’hétérogénéité démographique du continent, cet article met en relief l’importance et la pluralité des enjeux reliant vieillissement et santé en Afrique. Il souligne également que la pandémie de Covid-19 et ses multiples et lourdes conséquences, notamment sur le plan socio-économique, complexifient grandement tout objectif de réduction de la vulnérabilité des aînés et des futurs aînés africains.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 108, septembre 2019, pp. 14-52.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Technologie numérique, Technologie de l'information et de la communication, Médecine, Politique sanitaire, Information, Dossier médical, Éthique, Innovation, Prévention sanitaire, Plateforme, Télémédecine
Les services du numérique sont une opportunité de développement et d’amélioration de notre système de santé. On parle ici des moyens et services liés à la santé qui utilisent les technologies de l’information et de la communication. L’e‑santé regroupe un ensemble de domaines dont la robotique et la télésanté, notamment la télémédecine, la télésurveillance, la domotique, les applications pour smartphones ou encore les objets connectés. Porteuse de beaucoup d’espoirs, on devra veiller à ce que l’e‑santé soit accessible à tous et la protection des données garantie. Ce dossier dresse un panorama des possibles et des craintes…
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 169-188.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Sport, Politique sanitaire, Partenariat, Collectivité territoriale, Inégalité, OMS, Prévention sanitaire, Maladie chronique, Qualité de la vie
L’analyse de la mise en œuvre du plan « Sport Santé Bien-Être » (PSSBE) dans une région française donne à voir un État qui agit par incitation et délégation au moyen d’instruments d’action publique (IAP). Parce qu’elles favorisent l’intéressement de réseaux d’acteurs aux enjeux du « sport-santé », ces technologies de gouvernement participent pleinement à sa diffusion et à sa régulation territoriales. Elles cherchent surtout à agir sur la qualité et la sécurité de l’offre en rationalisant les conduites des acteurs collectifs pour mieux orienter, ensuite, les décisions des individus et des prescripteurs d’activité physique que sont les professionnels de santé. L’institutionnalisation du PSSBE donne également à voir de nouvelles formes de coopération entre l’État, les collectivités territoriales et les diverses catégories d’opérateurs. Ces relations étant parfois marquées par des logiques de protection des positions et des ressources, des dispositifs sont pensés pour stabiliser les partenariats entre les acteurs du sport et ceux de la santé.