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Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 179-191.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse comparative, Association, Accompagnement, Citoyenneté, Changement social, Éducation populaire, Évolution, Expérience, Militantisme, Participation, Pratique professionnelle, Projet, Solidarité, Vie associative
Partant du constat que l’initiative autonome de citoyens porteurs de projets solidaires ou écologiques constitue un nouveau mode d’engagement et de participation politique, cet article procède à une comparaison des pratiques d’accompagnement de ces dynamiques mises en œuvre par deux associations. À partir d’une analyse qualitative de leur posture, des objectifs poursuivis et des ressources mises à disposition, il fait apparaître deux approches de l’initiative citoyenne : l’une imprégnée par les logiques marchandes et managériales, qui met l’accent sur la croissance et la performance des projets, l’autre marquée par l’éducation populaire et le solidarisme, soucieuse de libérer le potentiel créatif des individus. Les rationalités qui les sous-tendent déterminent alors le modèle de société que ces associations contribuent à construire, nourrissant la réflexion quant à l’évolution des stratégies de transformation sociale.
L’étude d’un centre régional d’information jeunesse visant à « promouvoir [la] participation [des jeunes] comme membres actifs dans la société » révèle la mise en œuvre concomitante de plusieurs dispositifs de participation qui peuvent être envisagés comme formation à différents registres de citoyenneté. En venant s’informer, en étant accompagnés dans leurs projets et en participant aux actions proposées, de nombreux jeunes développent une citoyenneté juridique et civile. À côté de ces opportunités explicitement proposées à tous, l’institution repère et incite les jeunes qui leur semblent aptes à s’investir dans sa gouvernance. Cette socialisation à la citoyenneté politique est ainsi structurée socialement : les jeunes qui s’impliquent ont un niveau d’instruction et souvent une première expérience citoyenne qui leur permet d’intégrer la fonction d’administrateur.
Article de Igor Martinache, Marc Pelletier, Anne Perrot, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 4-39.
Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Évolution, Changement, Société, Économie, Travail, Réseau d'information et de communication, Réseau social, Culture, Participation, Citoyenneté, Militantisme, Loisir, Consommation, Facebook, Twitter, Youtube
Les cours boursiers des sociétés du secteur des NTIC atteignent des cimes inégalées, reflétant les espérances que certains placent dans le numérique. Des espoirs à la hauteur des cauchemars des plus technophobes. Les travaux sur la question invitent à plus de nuance et montrent que ruptures et continuités ne se situent pas forcément où on le croit.
Cet ouvrage propose de suivre la trajectoire des associations de parents d'enfants handicapés, qui ont repris à leur compte dans un imaginaire collectif les significations qui président au handicap et à la parentalité. S'y initient et s'y découvrent une identité parentale singulière, valorisée, et des échanges sociaux favorables au handicap. Il retrace la métamorphose de l'enfant handicapé, signe de malheur, en enfant aimable et protégé. A l'heure de la nouvelle définition du handicap qui pointe l'environnement comme créant l'inadaptation de l'individu, quel est l'avenir du bon parent responsable ?
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 80-88.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Militantisme, Participation, Enfant de migrant, Jeune, Organisation, Religion, Intégration, Allemagne, Turquie
Grâce aux réponses au questionnaire PIDOP de jeunes migrants d’origine turque âgés de 16 à 26 ans (N=205), il a été possible d‘analyser dans quelle mesure leur engagement social se limite, ou non, essentiellement à un engagement dans des organisations ethno-religieuses, et le type d’effet intégrateur ou désintégrateur que cette forme d’engagement peut avoir.
Les résultats montrent que l’engagement religieux représente, certes, la principale forme de l’engagement, mais qu’il ne s’y limite pas, et inclut aussi l’engagement dans des organisations de la société d’accueil. Il est remarquable de constater que des jeunes d’origine turque, engagés au niveau religieux, investissent davantage une multitude d’autres organisations que les
Peers qui ne sont pas engagés sur le plan religieux, qu’ils affichent des valeurs plus importantes pour différents indicateurs de compétence civique, et ne montrent pas de tendances de repli par rapport à la société d’accueil.
Article de Jérôme GUILLET, Nicolas CHAMBRAS, Nicolas LEBLANC, et al.
Paru dans la revue Territoires, n° 470, septembre 2006, 40 p..
Mots clés : Rue, Influence sociale, Militantisme, Artiste, Théâtre, Spectacle, Expérience, Vie politique, Démocratie, Contestation, Don, Quartier, Milieu urbain, Participation, Fête, Éducation populaire, Liberté d'expression, HABITANT, ESPACE PUBLIC, CLOWN, SUBVERSION
La rue est l'espace public originel, mais encore faut-il l'investir de façon originale. Il y a des mouvements de fond, d'autres à la mode, mais tous s'attachent à la forme. Une agit' propre au 21e siècle est réinventée, point trop dogmatique, contextuelle et participative les nouveaux agitateurs de rue tentent d'élever la réflexion au-dessus du bitume...