Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 67-74.
Mots clés : Enfance-Famille, Insertion professionnelle, Partenariat, Santé, Précarité, Famille en difficulté, Crèche, Conditions de vie, Jeune enfant, Prévention, Professionnel de l'enfance, Technologie numérique, CMP, Covid-19
L’accès aux crèches pour les familles les plus défavorisées joue un réel rôle en matière de prévention. L’accueil proposé par les crèches itinérantes et les garderies éphémères de E2S société coopérative petite enfance de Montreuil est un maillon essentiel pour permettre l’amélioration des conditions de vie qui affectent la santé des familles les plus défavorisées. Outil au service des structures et des partenaires prescripteurs qui accompagnent les familles, l’accueil est envisagé comme un lieu de bien-être pour l’enfant, de prévention, voire de pré-diagnostic.
Cette étude s’intéresse aux différentes stratégies de coping dyadique mises en place au sein du couple pour faire face au stress que représente la transition à la parentalité.
L’échantillon de recherche se compose de 108 participants en couple ayant eu leur premier enfant avec leur partenaire actuel dans les 3 dernières années. Leur participation consistait à répondre à des échelles permettant de mesurer le stress perçu (PSI-4-SF), le sentiment de compétence parentale (QAECEP), les stratégies de coping dyadique (DCI), la qualité de l’alliance parentale (PAI) ainsi que la satisfaction conjugale (D16). Les résultats montrent que les couples qui mettent en place des stratégies de coping dyadiques positives, notamment conjointes, semblent ressentir moins de stress, être plus satisfaits dans leur relation de couple, coopérer davantage dans l’éducation de leur enfant, et se sentir plus satisfait dans leur rôle de parent que ceux qui mettent en place des stratégies de coping négatives. Les résultats de cette étude permettent de percevoir les bienfaits que peut apporter un programme parental sur la gestion commune du stress.
Article de Fabienne Berton, Marie Christine Bureau, Barbara Rist
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 281-306.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Compétence, Professionnel de l'enfance, Norme, Modèle, Éducation, Relation équipe éducative-famille, Coéducation, Participation, Partenariat, Autorité parentale
Les politiques publiques de la parentalité promeuvent le modèle de la participation parentale qui suppose de façon implicite la capacité des parents à s’interroger sur leurs propres pratiques. Dans ce contexte, la réflexivité s’impose aujourd’hui comme une compétence parentale attendue et valorisée par quelques professionnel·le·s de la petite enfance. Cette norme rencontre néanmoins des résistances dans les milieux éducatifs et chez certains parents. Confrontés à l’attente d’une compétence de réflexivité, les parents adoptent différentes postures selon leur position sociale, la singularité de leur configuration familiale et leur adhésion plus ou moins marquée à des traditions ou des croyances affirmées. Certains se conforment à cette attente, soit par adhésion, soit par soumission. D’autres résistent, convaincus de la supériorité de leur modèle éducatif. D’autres encore négocient, dans une approche pragmatique, des compromis entre ouverture réflexive vis-à-vis des professionnel·le·s et respect de leurs propres convictions éducatives. S’il existe de nombreuses formes de résistance à cette compétence de réflexivité attendue, toutes ne sont donc pas conflictuelles. En particulier, les savoirs d’expérience, transmis par héritage familial ou acquis auprès des jeunes enfants, permettent dans certains cas de parer au risque d’asymétrie de relation avec les professionnel·le·s.
En tant qu’enseignante spécialisée, je suis sollicitée par les enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, pour les enfants en difficultés scolaires ou comportementales (manque de concentration, de cadre, d’autonomie, de confiance en eux, agressivité, etc.) avec le mandat institutionnel d’impliquer les familles.
Quelle lecture opérationnelle choisir de la situation ?
Comment entraîner enfant et parents, qui ne sont pas à l’origine de la demande, dans cette fameuse « danse » susceptible de conduire au changement ?
Quel type de danse leur proposer ?
J’exposerai les grandes lignes de ma démarche avant de proposer une rapide classification du type d’outils ou « pas de danse » que j’utilise.
Article de Aude Mallaury, Catherine Sellenet, Brigitte Chatoney
Paru dans la revue Direction(s), n° 173, mars 2019, pp. 22-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Prévention, Accompagnement social, Financement, Relation enfant-parents, Association, Nourrisson, Jeune enfant, Vulnérabilité, Action sociale, Handicap, Partenariat, Compétence
Disparates, éparpillés, peu visibles... Les dispositifs de soutien à la parentalité semblent à un tournant. Seront-ils demain le levier d'une véritable politique de prévention? L'enjeu : une structuration en tant que champ à part entière dans le paysage de l'action sociale, sous l'impulsion des pouvoirs publics.
Pourquoi se poser la question du partenariat entre professionnels et parents ? Et qu’est-ce qu’un parent, qu’est-ce qu’un partenaire ? Les familles revendiquent le droit au partenariat et ce partenariat est enrichissant pour tout le monde. Quelques limites sont évoquées.
Article de Catherine Gibon, Kristell Jeannot, Maurice Villard, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 352, novembre 2017, pp. 10-34.
Mots clés : Travail social : Métiers, Enfance-Famille, Psychologue, IME, Pratique professionnelle, Profession, Famille, Travailleur social, Partenariat, Technologie de l'information et de la communication, Analyse de la pratique