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Aux sources du capitalisme : commerce, travail et transmissions familiales (Europe méridionale, XVe-XXe siècle)

Article de Claude Didry, Florent Le Bot, Corine Maitte, et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 3, n° 211, 1er avril 2021, pp. 15-151.

Mots clés : Travail-Emploi, Approche historique, Artisanat, Atelier, Capitalisme, Commerce, Entreprise, Famille, Industrie, Libéralisme, Organisation du travail, Ouvrier, Transmission, Travail, Travail à domicile, Espagne, France, Italie, 1400-2000

La fin du salariat serait-elle en vue ? Un capitalisme plus "agile", ou plus "liquide" adviendrait-il ? Les formes les plus contemporaines du capitalisme, à travers notamment le travail de plateformes, contribueraient-elles à cette transformation radicale ? Cette vision des derniers développements du capitalisme renvoie en fait à un récit couramment admis, faisant du rapport salarial le creuset du capitalisme sous l'impulsion d'une bourgeoisie prométhéenne. Ce récit est dominé par la figure de la révolution industrielle fondée sur une héroïsation de l'entrepreneur, avec pour contrepartie l'expropriation - de la terre et des moyens de production - comme base originaire du salariat et de l'exploitation qui s'ensuivit. Pour échapper à ce mythe de la révolution industrielle, ce numéro propose un retour aux sources du capitalisme en analysant le développement d'une production initiée par une activité commerciale de plus en plus prospère. Le processus qui se dessine part de l'affirmation progressive du commerce, de la geste marchande, qui s'insinue comme activité économique dans les institutions existantes, qu'il s'agisse des familles rurales ou des corporations urbaines. Son analyse conduit à mettre au jour un encastrement originel de la production marchande dans l'univers familial, en interrogeant tout à la fois la place de la famille, celle des corporations, ainsi que les porosités des villes et des campagnes dans une dynamique de diffusion, de circulation et d'interdépendance économique et sociale. Les terrains choisis en Espagne, en France et en Italie permettent ainsi de sortir de chemins bien balisés s'agissant de l'Europe du Nord, en adoptant un regard sur la longue durée (XVe-XXe siècle).

Sommaire :
- Introduction. Un encastrement social du commerce ? Claude Didry, Florence Le Bot, Corine Maitte & Michela Barbot. Page 15 à 26
- La famille et le travail, le travail de la famille. La variété des configurations organisationnelles du travail et des entreprises en Italie centro-septentrionale au XVe siècle. Matthieu Scherman. Page 27 à 42
- Lits, paniers, balances. Biens meubles et formes de mobilité du travail. Eleonora Canepari. Page 43 à 69
- La révolution libérale et les métiers. Les faquines du port de Barcelone au XIXe siècle. Juanjo Romero Marin. Page 71 à 101
- La rubenarie à Manresa (Barcelone), 1890-1920. Petite entreprise et travail à domicile. Lluis Viros. Page 103 à 127
- A l'atelier, chez soi ou à la fabrique. Commente rester luthier au début du XXe siècle ? Hélène Claudot Hawad. Page 129 à 151

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Normes du droit du travail en France

Article de Vincent Bourdeau, Alexis Cukier, Luca Paltrinieri

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 212, 2020, pp. 19-291.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Droit du travail, Libéralisme, Capitalisme, Salarié, Entreprise, Loi, Droit social, Réforme, Philosophie, Ouvrier, Organisation du travail, Contrat de travail, Approche historique, Norme

La contestation des lois Travail en France, entre 2016 et 2020, puis des dispositions concernant le travail dans la Loi du 23 mars 2020 instituant « l'état d'urgence sanitaire », a été l'occasion d'une réactualisation du débat théorique et politique au sujet de la question des normes du droit du travail. D'où viennent ces normes ? Sur quels diagnostics, conflits et revendications ont-elles été construites ? Suffit-il, pour comprendre les contre-réformes récentes du Code du travail, de les qualifier de « néolibérales » ? Enfin, quelle forme peut prendre aujourd'hui le projet d'un droit du travail émancipateur ? Ce dossier examine l'émergence et le développement du modèle français du droit du travail. Cette enquête socio-historique est cependant indissociable d'une réflexion de nature épistémologico-critique, concernant le rapport entre les différentes formes de normativité du travail. Elle contribue à un questionnement politique plus général, au sujet du sens du travail, de son rapport à la démocratie du dépassement du capitalisme.

Sommaire :
- Introduction. Le travail, enjeux normatifs, juridiques et politiques : un état des lieux. Vincent Bourdeau, Luca Paltrinieri, Alexis Cukier. Page 19 à 41
- La législation d’un métier illicite : les premiers statuts des ménestrels parisiens (1321-1407). Pierre Pocard. Page 43 à 69
- Le rapport de travail en France au XIXe siècle : un rapport marchand ? Claire Lemercier. Page 71 à 93
- Organiser, réglementer ou démocratiser le travail ? Lectures croisées de Durkheim, Taylor et Friedmann. Mélanie Plouviez. Page 95 à 126
- Du mot à la chose : le travail (dé)construit par le droit ? Du travail normatif à la normativité du travail. Claude Didry. Page 127 à 167
- Le tournant entrepreneurial du droit du travail en France (1982-2017). Politiques néo-libérales, aggiornamento académique et espace de production d’un « sens commun ». Laurent Willemez. Page 169 à 194
- La philosophie juridique des réformes en cours. Michèle Bonnechère. Page 195 à 215
- Les regroupements de livreurs à vélo : une application de L’Idée du Droit social de Georges Gurvitch. Garance Navarro-Ugé. Page 217 à 241
- Le salaire et la propriété de l’outil, droits économiques de la personne. Bernard Friot. Page 243 à 273
- Passé, présent et désir de démocratie dans l’entreprise. Entretien avec Emmanuel Dockès, Réalisé en juin 2020, à Paris, par Vincent Bourdeau, Alexis Cukier. Page 275 à 291

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L'organisation digitale

Article de Claire Ciampi, Nicolas Berland, Thomas Paris, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 61, été 2019, pp. 5-188.

Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Réseau social, Entreprise, Management, Organisation du travail, Stratégie, Contrôle social, Création, École, Innovation sociale, Changement, Outil, Évaluation

L’avènement d’Internet a profondément changé l’environnement externe et l’architecture des organisations. Si chaque nouvelle vague de progrès technique se confronte à l’euphorie tout comme aux réactions dubitatives des utilisateurs réels et potentiels, aujourd’hui, les évolutions des technologies numériques ou « digitales » (applications mobiles, cloud computing, médias et réseaux sociaux, objets connectés, intelligence artificielle, impression 3D…) continuent de transformer les usages et modes de fonctionnement des organisations. Ces technologies numériques, rapidement diffusées et adoptées, bouleversent les manières des organisations de produire des biens et services, d’interagir avec leur environnement ou encore d’exploiter les opportunités à la recherche d’avantages concurrentiels. Les changements induits par cette évolution structurelle sont profonds, les organisations voient leurs capacités d’intégration et leur agilité testées par le numérique pour in fine, dans leur majorité, accuser un retard par rapport aux avantages attendus initialement, les laissant dans le flou concernant leur « avenir digital ». En outre, les changements réels subis ou introduits par les organisations suite au développement du numérique impactent leurs pratiques mais aussi les théories de l’entreprise. La théorie des organisations est prise en défaut par rapport aux nouvelles architectures organisationnelles qui apparaissent et dont l’analyse pose de nombreuses questions aux chercheurs. Ainsi, les contributions de ce Numéro Spécial sur « l’organisation digitale » apportent de nouvelles perspectives sur l’étude des impacts de la digitalisation des organisations et leurs logiques et modes de fonctionnement.

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Pour de nouveaux outils de critique sociale de l’entreprise

Article de Adélaïde de Lastic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 81-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Organisation du travail, Management, Analyse critique, Idéologie, Rôle, Valeur sociale, Entreprise

Depuis le début du XXIe siècle, l’entreprise évolue considérablement. Sont impliqués par cette évolution aussi bien les individus qui y travaillent que l’organisation de travail et le contexte socio-économique dans lequel elle évolue. Actuellement, la réalité de l’entreprise semble échapper aux catégories avec lesquelles on la pense. Schématiquement, deux idéologies symétriques se disputent le terrain de l’analyse de l’organisation. L’une, anti-entreprise, présente une vision marxisante de l’entreprise comme grand capital cherchant à dominer les travailleurs. Son pendant pro-entreprise donne à voir l’image d’une entité tournée vers le bonheur des salariés. Dans un cas comme dans l’autre, il est attribué à l’entreprise un rôle qui n’est pas le sien et qui dépasse sa portée effective. Les formes actuelles d’entreprise présentent des améliorations certaines mais elles sont aussi le théâtre de nouvelles formes de mal et la cause de graves dysfonctionnements sociétaux qui appellent une analyse et une critique constructive, capable de donner la base d’une résolution des problèmes effective. Entre valeurs du contemporain et nouvelles formes de mal-être au travail, quels pourraient être les outils d’une critique sociale actuelle de l’entreprise permettant une analyse plus juste et visant à répondre aux maux des organisations de travail contemporaines ?

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Actualité de l'intervention : évolutions, pratiques, transmission

Article de Eugène Enriquez, André Lévy, Sandro de Gasparo, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 214, mars 2018, pp. 5-202.

Mots clés : Travail-Emploi, Intervention psychosociologique, Formation professionnelle continue, Travail, Entreprise, Évolution, Discipline, Gestion, Ergonomie, Psychologie du travail, Profession, Recherche, Santé, Objet de recherche, Hôpital, Organisation du travail, Formation supérieure

Le dossier est organisé en quatre parties thématiques. La première présente les questions actuelles à propos des origines de l'intervention. La deuxième aborde l'intervention à l'épreuve des champs disciplinaires, en particulier les champs de l'ergologie, de la psycho-dynamique du travail, les sciences de la gestion et l’ergonomie. La troisième partie présente l'actualité des dispositifs d'intervention à travers plusieurs expériences singulières. La quatrième partie aborde la question de l'enseignement et de la transmission de la posture d'intervention dans différents établissements d'enseignement supérieur.

GESS - Gestion des Entreprises Sociales et Solidaires

Livre de Amina Beji Becheur, Pénélope Codello, Pascale Chateau Terrisse, édité par Ems, publié en 2018.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Gestion, Valeur sociale, Ressources humaines, Innovation sociale, Contrôle, Marketing, Mutuelle, Insertion par l'économique, Coopérative, Organisation du travail, Gouvernance, Performance

La gestion est-elle un mal ou un remède pour les entreprises sociales et solidaires ? Les entreprises sociales et solidaires sont-elles des modèles d'apprentissage pour la gestion ? Nous amènent-elles à penser la gestion autrement ? Cet ouvrage vise à dépasser les tabous liés à la gestion dans l'entreprise sociale et solidaire. Collectif de chercheurs en sciences humaines et sociales (académiques et/ou praticiens), notre ambition est de porter un regard critique sur la gestion des entreprises sociales et solidaires.
Sur la base de l'étude de nombreux cas (mutuelles, associations, coopératives de consommateurs, banques coopératives, Scop, Scie, etc.), il s'agit de questionner et comprendre les dispositifs et les pratiques de gestion des entreprises sociales et solidaires. La réflexion des auteurs s'est construite autour des questionnements suivants : Que nous apprennent les entreprises sociales et solidaires sur la gestion des organisations ? Qu'ont-elles mis en oeuvre de spécifique ? Existe-t-il déjà des "pépites"à observer, à essaimer issues de leurs pratiques de gestion ? Le phénomène d'isomorphisme avec les modèles d'entreprise capitaliste est-il si important ? Si oui, est-il un problème ? Pourquoi ? Et comment construire d'autres modes de gestion ? Quelles questions les organisations doivent-elles se poser pour dépasser les tensions inhérentes à l'hybridité entre économique, social ou solidaire ? Que doivent-elles inventer ? L'ouvrage se compose d'essais qui visent à défendre des points de vue sur des sujets récurrents et importants pour les entreprises sociales et solidaires.
Ces derniers sont organisés en quatre thèmes : dépasser les tabous pour une gestion utile au projet social ou solidaire ; gestion pour et par la valeur sociale ; comment organiser durablement la gouvernance démocratique ; penser autrement la gestion des ressources humaines dans l'entreprise sociale et solidaire. Ces questions, nous l'espérons, feront sens et aideront tant dans la compréhension des phénomènes que dans la prise de décisions et la formation pour une gestion au service des entreprises sociales et solidaires.

L'entreprise libérée

Article de Camille Aigouy, Marie Antoine, Wilfrid Azan, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIII, n° 56, été 2017, pp. 47-282.

Mots clés : Travail-Emploi, Entreprise, Management, Organisation du travail, Salarié, Liberté, Innovation sociale, Changement, Confiance, Contrôle, Utopie, Démocratie, Étude de cas

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Vieillir en entreprise : logiques organisationnelles et genre

Article de Kabak O Jean Pascal Corréa, René Knüsel, Jean Marie Le Goff, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 77, 2017, 196 p..

Mots clés : Travail-Emploi, Travailleur âgé, Vieillissement, Entreprise, Organisation du travail, Genre, Santé, Chômage, Enseignant, Discrimination sexuelle, Politique de l'emploi, Conditions de travail, Parcours professionnel, Durée du travail, Suisse, Belgique, France

Aujourd’hui, les publications consacrées au vieillissement de la population, au prolongement des carrières et au relèvement des taux d’emploi des seniors sont nombreuses ; en revanche, celles consacrées au niveau organisationnel le sont nettement moins. Les logiques d’action mises en place par les entreprises et par les secteurs d’activité pour gérer les âges restent encore insuffisamment analysées. Ce numéro de Retraite et société s’interroge sur les pratiques organisationnelles déployées par les entreprises, notamment à travers la dimension du genre. Les entreprises et les secteurs pensent-ils « les travailleurs » de manière indistincte, dans un modèle hautement masculin ? Les politiques du personnel mises en place accordent-elles autant de considération à l’âge qu’au sexe ? Poser la question du vieillissement ouvre-t-il à une réflexion sur le genre ? Derrière ces interrogations se cache bien évidemment celle de la catégorisation dans la gestion des ressources humaines, mais aussi dans les dispositifs mis en place par le législateur.

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Démocratiser le travail : un nouveau regard sur le lean management

Livre de Michel Sailly, Laurent Berger, édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2017.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Organisation du travail, Conditions de travail, Participation, Entreprise, Qualité, Coût, Emploi, Travail

Le lean management est devenu la marque de fabrique de l'organisation du travail de nombreuses entreprises. Que recouvre exactement ce terme ? D'où provient-il ? Le lean est-il un moyen supplémentaire de faire pression sur le travail ? Ou au contraire est-il un outil dont les salariés peuvent se saisir pour améliorer la qualité de leur travail et leur bien-être au sein de leur entreprise ? Ecrit par un praticien qui a travaillé deux années durant au Japon et a pu apprécier la mise en pratique du lean management, ce livre met en évidence deux conceptions opposées : le "lean outils " pratiqué par les entreprises pour chasser les gaspillages, réduire les emplois et intensifier le travail, et le "lean philosophique" soutenant une démocratisation du travail.
Michel Sailly décrit cette seconde voie en neuf caractéristiques. Il donne ainsi la possibilité de penser l'industrie et le travail du futur sans les cantonner à la numérisation des activités et aux technologies robotiques. En plaçant la qualité du travail et le développement des salariés au coeur du management et de l'organisation du travail, il invite toutes les parties prenantes de l'entreprise à être associées à la création de valeur, pour les clients, pour les salariés, et pour un développement durable.
S'appuyant sur les meilleures sources, cet ouvrage donne des repères aux dirigeants, aux représentants du personnel et aux salariés pour ouvrir un dialogue social constructif. Loin d'être un rêve inaccessible, Démocratiser le travail est un processus à portée de main.

Le travail sous tensions

Livre de Dominique Lallemand, édité par Sciences humaines, publié en 2010.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie, Évolution, Mondialisation, Réseau, Entreprise, Relation internationale, Conditions de travail, Crise économique, Organisation du travail, Autonomie, Stress, Emploi, Salaire, Salarié, Norme sociale, Marché du travail, Inégalité, Ressources humaines, Flexibilité de l'emploi, Temps, Valeur

Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre... Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient d'étudier la manière dont le travail se transforme. (...) Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel. Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Michel Lallement est professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail et de l'emploi au Cnam (Paris) et auteur, entre autres, de Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007.