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Jeunesse, récit d'insertion et nécessité de l'étude longitudinale : retour sur deux enquêtes québécoises

Article de Jacques Hamel

Paru dans la revue Agora, n° 91, 2022 [2], pp. 7-20.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Enquête, Récit de vie, Diplôme, Québec

La jeunesse pose problème quand il s’agit de l’envisager sous l’angle sociologique afin de savoir comment les jeunes s’insèrent dans la société ou, plus exactement, dans la vie sociale. En effet, la jeunesse correspond à une courte période de l’existence, sujette aux aléas de l’entrée dans la vie adulte. Comment peut-on, dans ces conditions, saisir la vie d’une personne pour qui l’intégration à la société est en voie de se faire ?
Les problèmes, on le devine, sont d’ordre à la fois théorique et méthodologique. Le présent article cherche à les cerner à la lumière de deux enquêtes conduites à dix ans d’intervalle auprès d’une même cohorte de jeunes, en vue d’appréhender concrètement leur insertion sociale et professionnelle au terme de leurs études universitaires. Un retour sur cette expérience qui remonte à plusieurs années met ici au jour la pertinence que peut revêtir une étude longitudinale auprès des jeunes, dont le récit de vie paraît constituer la méthode idéale malgré les difficultés qu’elle ne manque pas de soulever d’entrée de jeu.

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Politiques jeunesse : révolution à mener

Article de Carole Eyben, Camille Peugny

Paru dans la revue Direction(s), n° 195, mars 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Politique sociale, Crise économique, Autonomie, Protection sociale, ASE, Accompagnement social, CCAS, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Formation professionnelle, Étudiant, Logement

Les conséquences tant sanitaires qu'économiques et sociales de l'épidémie de Covid-19 sont telles qu'elles rendent inévitables une transformation structurelle des politiques publiques à destination des jeunes, notamment les plus vulnérables. Au-delà des mesures d'urgence, c'est la condition, selon les professionnels, pour qu'ils puissent accompagner ces publics vers l'autonomie.
La crise révèle les limites des politiques publiques en direction de la jeunesse qui, au lieu de permettre leur émancipation, reproduisent les inégalités entre générations, constate Camille Peugny, professeur de sociologie à l'université Versailles-Saint-Quentin. Selon lui, il faudrait que l'Etat encadre plus fortement l'accès à l'âge adulte.
Déployé par le CCAS de Carvin (Pas-de-Calais), le programme Nouvel objectif emploi aide des jeunes hors des radars du droit commun afin de les insérer durablement dans une formation ou un travail.
Pour répondre à une demande croissante de logements étudiants à prix contenus, l'association Amli accueille ce nouveau public depuis 2018 dans deux résidences sociales en Ile-de-France.

Jeunes, vie active & autonomie

Article de Anne Muxel, Dominique Epiphane, Olivier Galland, et al.

Paru dans la revue Réalités familiales, n° 130-131, 2020, pp. 1-88.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Relation enfant-parents, Budget familial, Solidarité, Logement, Apprentissage, Étudiant, Inégalité, Orientation professionnelle, Accès aux soins, Vulnérabilité, Autonomie, Mobilité sociale, Mineur non accompagné, Jeune majeur, ASE

L’entrée dans la vie active et l’accès à l’autonomie sont des étapes cruciales pour la nouvelle génération, pleines de promesses, mais aussi d’instabilité, de doutes, de difficultés. Pour aider les jeunes à les affronter et à bien démarrer dans la vie, les parents sont leur premier soutien. Ce nouveau numéro de Réalités Familiales, préfacé par le Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel Blanquer, donne la parole à une trentaine de contributeurs sur les grandes questions de l’autonomie des jeunes : experts, universitaires, professionnels. Leurs éclairages révèlent le rôle central des solidarités familiales.

Soutenir le jeune et son projet : les logiques éducatives parentales à l’épreuve de l’insertion professionnelle

Article de Nicolas Charles, Marie Clémence Le Pape, Mickaël Portela, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 119-142.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Classe sociale, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Parents, Éducation, Responsabilité, Échec, Projet, Expérimentation, Séparation

L’injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d’arrêt, les menant à s’insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l’objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l’angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L’article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l’enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l’insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l’article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l’encadrement stratégique ; l’expérimentation en confiance et l’expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l’origine sociale des parents. L’article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d’échec de leurs enfants.

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D’une politique de défamilialisation à des pratiques de refamilialisation : les ressources des jeunes saisies par la Garantie jeunes

Article de Julie Couronné, Marie Loison Leruste, François Sarfati

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 79-96.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Prestation sociale, Mission locale pour l'emploi, Famille, Aide sociale, Individualisation, Pauvreté

À partir d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales, cet article analyse les représentations et les usages de l’allocation mensuelle versée dans le cadre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des « jeunes Neets vulnérables ». Le propos porte à la fois sur les positions et sur les pratiques des acteur·trices, qu’il s’agisse des professionnel·les (conseiller·es d’insertion et directions de mission locale) ou des destinataires.
La Garantie jeunes relève du principe d’activation et les ressources économiques versées dans son cadre sont un encouragement à la mise en action des destinataires. L’article met en évidence une tension entre défamilialisation et refamilialisation qui caractérise l’usage que font les jeunes de l’allocation. Alors que ce dispositif est construit sur le principe de la défamilialisation de l’aide sociale, son appropriation par les jeunes révèle au contraire un usage familial très fort, dévoilant ainsi des « transferts familiaux inversés ». Néanmoins, l’allocation qu’ils et elles perçoivent à titre individuel, les conforte aussi comme individus. Individus en capacité de contribuer au collectif familial.

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La confiance institutionnelle des jeunes en Europe : quel effet de l'action publique ?

Article de Tom Chevalier

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 13-42.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Confiance, Institution, Union européenne, Jeune, Citoyenneté, Comportement politique, Intégration, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Depuis le début de la crise économique, les partis radicaux ont engrangé de plus en plus de voix partout en Europe, notamment chez les jeunes. Et les électeurs de ces partis, qu’ils soient de droite ou de gauche, partagent un faible niveau de confiance politique, notamment dans les institutions. Or les niveaux de confiance institutionnelle des jeunes diffèrent grandement d’un pays à l’autre en Europe. Comment donc rendre compte de ces différences ? Nous affirmons dans cet article que ces différences sont dues à l’action publique. À partir d’analyses multiniveaux sur les données de l’European Social Survey, nous montrons que plus les politiques de citoyenneté économique sont inclusives et/ou plus les politiques de citoyenneté sociale sont individualisées, et plus la confiance à l’égard des institutions est prononcée chez les jeunes en général.

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La formation au football professionnel : une voie alternative d'ascension sociale ?

Article de Julien Bertrand

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 188, juin 2017, pp. 64-69.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Sport, Formation professionnelle, Scolarité, Évolution de carrière, Réussite sociale, Mobilité sociale, Devenir, Jeune, Insertion professionnelle, Insertion sociale

A rebours de la croyance au don naturel, la carrière des footballeurs professionnels débute par une socialisation aussi précoce qu'intense au sein de centres dédiés à cette formation. L'auteur revient sur l'institutionnalisation de ces centres ainsi que sur les enjeux de cette formation, à commencer par leur incompatibilité avec la poursuite d'études qui compromet notamment la reconversion des jeunes concernés.

Penser la mobilité des jeunes

Article de Matthieu GARNIER

Paru dans la revue Le Journal de l'animation (des professions des formations des actions : une passion), n° 159, mai 2015, pp. 20-31.

Mots clés : Jeune, Mobilité géographique, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Précarité, Voyage, Isolement, Accompagnement, Inégalité, Animation

Les paradoxes du travail social

Livre de Michel Autes, édité par Dunod, publié en 2013.

Mots clés : Travail social, Action sociale, HISTOIRE, Service social, Éducation spécialisée, Animation, Assistant de service social, Décentralisation, Évolution, Société, Crise économique, Pauvreté, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Jeune, Économie sociale et solidaire, Représentation sociale, Citoyenneté, Chômage, Emploi, Création d'emploi, Travailleur social, Profession, Qualification professionnelle, Compétence, Intervention sociale, Sociologie, Ordre social, Démocratie, Vie politique, DSL

Célèbre et méconnu, ainsi peut-on qualifier le travail social. Cet ouvrage déplie les figures de ce paradoxe, en examine les multiples facettes, les généalogies croisées et les stratégies contradictoires. Au confluent des logiques d'action sociale et d'assistance, le travail social obéit selon l'auteur à une structure double, condition même de son efficacité, comme fabrique de cohésion et de lien. Il produit à la fois l'assignation à un ordre social et l'émancipation démocratique des individus et des groupes. Après un regard historique et chronologique sur l'évolution du travail social, Michel Autès aborde la question centrale de l'insertion l'économique qui met le travail et l'emploi au cœur des pratiques. II propose également une analyse complète des transformations des métiers de ce secteur et esquisse l'émergence d'un travail social conçu comme une politique des subjectivités. Ce livre propose une lecture du travail social en le replaçant au sein des enjeux contemporains qui articulent l'économique et le politique.
Sociologue, chercheur au CNRS-CLERSE (Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques) et à la maison européenne des sciences de l'homme et de la société (MESHS) à l'Université Lille . Adjoint chargé du développement durable et de l'économie solidaire à la mairie de Seclin (Nord), conseiller régional, il fut, de 2004 à 2010, vice-président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais chargé de la prévention et de la santé.

Exclusion insertion et formation en questions

Livre de Cédric Frétigné, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Insertion sociale, Insertion professionnelle, Exclusion sociale, Jeune, Concept, Formation, Catégorie socioprofessionnelle, Classe sociale, Précarité, Compétence sociale, Influence sociale, Salarié, Motivation, Formation professionnelle

Les activités sociales relevant de la lutte contre l'exclusion, de l'insertion professionnelle et sociale des jeunes ou de la formation des adultes ont cette particularité d'être pensées et organisées selon une logique du manque présumé. L'absence de repères sociaux, le défaut de socialisation professionnelle et le déficit de qualification constituent autant d’à priori sur la base desquels des voies et des actions de remédiation sont réfléchies et mises en œuvre. Dans l'espace des sciences sociales, les recherches conduites sur ces thématiques empruntent également la voie d'approches privatives. Les manques sont, là aussi, pointés et des définitions en creux succèdent aux descriptions minorantes. Que font et que sont celles et ceux que l'on étudie sous l'angle des pannes de leur existence et des entraves rencontrées à la pleine expression de leur citoyenneté sociale et professionnelle ? Comment appréhender en plein ce qui constitue le quotidien des personnes généralement caractérisées par la vacuité de leur existence, la non-conformité en termes de participation sociale et professionnelle ou l'inappétence en matière d'accès et d'engagement en formation ? L'ambition de cet ouvrage est ainsi de poser les jalons d'une orientation positive en sciences sociales susceptible d'éclairer les quotidiennetés et d'informer sur les logiques d'action de celles et ceux que l'on considère le plus couramment, dans l'espace social et dans la littérature académique, comme désaffiliés, disqualifiés, désinsérés, inappétents, etc. Cédric Frétigné est Maître de conférences en sciences de l'éducation, habilité à diriger des recherches en sociologie à l'Université Paris Est Créteil - Val de Marne. Au sein du laboratoire REV-CIRCEFT, il poursuit des recherches sur les politiques et dispositifs de formation et d'insertion professionnelles.