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Manger dans la rue. Approche anthropologique d’une pratique sociale impossible

Article de Denis Fleudorge

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 14, Année 2021, pp. 48-62.

Mots clés : SDF, Alimentation, Repas, Rue, Marginalité, Exclusion sociale, Identité, Anthropologie, Rite, Organisation sociale, Institution

Manger ou se nourrir, occupe une place fondamentale dans l’ensemble des actes sociaux les plus ordinaires. C’est même un marquage social déterminant qui touche à des domaines comme l’identité, l’altérité, la culture, l’art, la religion. Ainsi, manger dans la rue, lorsqu’on est une personne sans-abri, oblige à une réflexion qui redéfinit anthropologiquement une pratique sociale qui en principe s’inscrit dans une forme de rite de commensalité. Dès lors, que veut dire partager un repas ? Que veut dire manger seul ? Que veut dire la convivialité ?

Denis Fleurdorge, "Manger dans la rue. Approche anthropologique d’une pratique sociale impossible", Sciences et actions sociales [en ligne], N°14 | année 2021, mis en ligne le 20 janvier 2021

Nourrir nos identités : manger, c'est expérimenter, vivre, exister

Livre de Virgine Masdoua, édité par l'Harmattan, publié en 2019.

Mots clés : Alimentation, Anthropologie, Identité, Comportement alimentaire, Culture, Genre

Avez-vous déjà été confronté à des comportements alimentaires très différents du vôtre ? Hors normes, pathologiques ? Etonné ? Ce livre aide à comprendre la pluralité des comportements alimentaires de jeunes adultes en France contemporaine. Il décortique les moteurs des comportements alimentaires construits dans leur espace social. Ils résultent de l'édification identitaire caractérisée par 5 territoires : la zone d'habitation géographique, le corps sain ou malade, les croyances religieuses ou non, le sexe et l'âge.
Au fil des pages, des portraits de mangeurs qui se nourrissent selon leurs identités constituées sont dessinés. Certains hommes recherchent une prise de poids et de muscles alors que certaines femmes veulent maigrir, voire s'affiner. D'autres mis au régime par leur société, essaient d'échapper à la dictature de la minceur ou du manger sain. Comment le mangeur s'autonomise-t-il de sa société pour construire sa propre alimentation ? Quels messages sont influents sur le savoir-manger ? Des messages alimentaires influencent notre population mais elle les vérifie aussi.
Des témoignages, selon leur histoire de vie, leurs perceptions et leurs représentations diffèrent. Vraies ou fausses, la plupart des théories sur le savoir-manger, y compris celles admises, sont destinées à être corrigées et reconstruites.

Le fumeur : essai d'anthropologie

Livre de Philippe Brognon, Jean Claude Maes, édité par l'Harmattan, publié en 2019.

Mots clés : Santé-Santé publique, Tabagisme, Addiction, Anthropologie, Philosophie, Psychanalyse, Mythe, Plaisir, Jouissance, Désir, Attachement, Identité, Anxiété, Corps, Psychisme

Première cause de mortalité mais aussi première addiction dans le monde, le tabagisme suscite un débat essentiellement de santé publique

Des choses qui ont traversé des océans : sur la matérialité des transactions identitaires

Article de Filomena Silvano

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 45, 2017, pp. 63-75.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Anthropologie, Objet, Famille, Migration, Identité, Génération, Mémoire, Histoire familiale, Mode de vie, Portugal, Mozambique, Brésil

Le texte rend compte d’une ethnographie réalisée au Brésil avec trois familles portugaises dont le parcours de vie transcontinental est passé par le Portugal, le Mozambique et le Brésil. Il montre que les objets qui ont accompagné les migrations de ces familles font partie de ce que Jean Remy (2015) désigne par la « matérialité du social ». Ces objets ont servi à reproduire, dans les nouvelles maisons, les habitudes incorporées dans les maisons du passé, à soutenir les processus de construction de la mémoire familiale et à consolider la reconstruction d’une position de classe. Ils ont été la matérialité du déroulement de leurs vies.

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La condition handicapée

Livre de Henri Jacques Stiker, édité par Presses universitaires de Grenoble, publié en 2017.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Approche globale, Philosophie, Sociologie, Identité, Approche historique, Pauvreté, Exclusion sociale, Folie, Handicap moteur, Handicap sensoriel, Autonomie, Différence, Pédagogie, Éducation spécialisée, Inadaptation sociale, Vocabulaire, Classification, Anthropologie, Norme sociale, Compétence sociale, Représentation sociale, Reconnaissance, Elias (Norbert), Esquirol (Jean Etienne)

Depuis plus de 40 ans, Henri-Jacques Stiker est un observateur du monde du handicap. Dans ce recueil de textes, de conférences données sur le sujet, il esquisse une réflexion globale sur la condition handicapée. En choisissant le terme de « condition », l’auteur s’éloigne d’une définition du handicap ou d’une approche catégorielle. La condition handicapée est une manière d’être-au-monde, d’être avec les autres, de se situer et d’entretenir des liens, comme on évoque la condition féminine ou la condition ouvrière. L’auteur présente un certain nombre de formes que prend le handicap durant la Révolution française, dans les classifications du xixe siècle ou dans celles récentes de l’Organisation mondiale de la santé, dans les textes législatifs ou réglementaires, dans les études sur les outsiders. À travers ses analyses critiques, il développe une réflexion nouvelle sur la place du handicap. Toujours ambivalente et source de malaise social, la condition handicapée peut avoir aujourd’hui un avenir inédit en contribuant pleinement aux débats de société afin d’y apporter la richesse de la parole et de l’expérience des personnes concernées.

L'impact des TIC dans les processus migratoires féminins en Afrique Centrale

Livre de Brice Arsène Mankou, Thomas Essono, Pierre François Edongo Ntede, Laurent Charles Boyomo Assala, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2016.

Mots clés : Immigration, Femme, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Pluridisciplinarité, Identité, Projet, Mobilité géographique, Mariage, Anthropologie, Ethnologie, Réseau social, Réussite sociale, Économie, Développement, DSL, Conditions de vie, Bien-être, Cameroun, France

Cet ouvrage collectif regroupe les communications du colloque international sur "L’impact des TIC dans les processus des migrations féminines en Afrique Centrale" . La présentation des travaux est organisée autour de quatre axes majeurs à savoir : la mobilité matrimoniale des femmes africaines, les questions statutaires engendrées par ces migrations, le rôle joué par Internet dans la conception et l’élaboration de ces projets migratoires ainsi que l’identité de ces femmes migrantes.
Brice Arsène MANKOU Docteur en Sociologie, Université de Lille1. Qualifié Maître de Conférences par le CNU Section19. Enseignant à l’Université du Littoral Côte d’Opale de Dunkerque. Chercheur Associé au Clersé UMR 87019, CNRS Maître de Conférences associé à l’Université Catholique de Bertoua (Cameroun) et à l’Université Internationale de Brazzaville. Formateur et Coordonnateur des diplômes d’État supérieurs de Jeunesse et d’éducation populaire dans un établissement supérieur du Ministère de la jeunesse et des sports Nord de la France.
Thomas ESSONO est né en 1957 à Yaoundé au Cameroun. Enseignant - chercheur, il est Chef de Département de l’Edition et des Arts graphiques à l’École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC Université de Yaoundé2). Il enseigne la télévision dans la même École et coordonne la Maîtrise professionnelle en Journalisme politique. Il est un des pionniers de la télévision camerounaise, diplômé de l’ESSTI. En 1995, il obtient son doctorat -Nouveau régime - à l’Université Panthéon-Assas (Paris2) sur : « La communication politique au Cameroun : structures, contenu et effets ».

Anthropologie

Article de Philippe GUTTON, François RICHARD, Fanny DARGENT, et al.

Paru dans la revue Adolescence (revue trimestrielle de psychanalyse psychopathologie et sciences humaines), tome 32, n° 87, printemps 2014, 250 p..

Mots clés : Anthropologie, Adolescent, COMPLEXE D'ODIPE, Scarification, Rite, Deuil, Identité sexuelle, Langage, Culture, Justice des mineurs, Prison, Identité, Relation femme-homme, Sexualité

Le colloque « Anthropologie de l'adolescence », organisé en 2012 par la revue Adolescence, le Centre d'Etudes en Psychopathologie et Psychanalyse de l'Université Paris-Diderot avec le Collège de France, nous a donnée l'opportunité de relancer le dialogue entre psychanalyse et anthropologie, et d'en rendre compte largement dans ce numéro de la Revue titré « Anthropologie ». « Rencontre de la métapsychologie des psychanalystes et de la métathéorie structurelle formelle des anthropologues » (F. Richard) autour du concept de création du Sujet adolescent se faisant, avec et parmi les autres : subjectalisation, intersubjectalisation. La métamorphose pubertaire, dans son altérité corporelle et psychique, se confronte et compose en interne avec les (re)trouvailles de l'archaïque infantile, de la question des origines, du retour au maternel, du Complexe d'Odipe, de la différence des sexes et des générations, du grand Autre, et en externe avec les représentants actuels de ce passé (notamment les figures parentales avec leurs propres histoires). Rencontre entre « processus pubertaires, leurs incitations fantasmatiques, et processus d'adultité, leurs positions mythiques » développe Philippe Gutton. François Richard travaille ces thèmes et plus précisément la question soulevée entre Odipe et archaïque, subjectivation et différenciation primaire, ce en regard des théories développées par Françoise Héritier sur « l'inceste du deuxième type ». Le débat entre le psychanalyste et l'anthropologue ouvre sur des convergences : inceste du premier type (homosexualité primaire) et du deuxième type (homosexuel indirect) ne seraient pas fondamentalement distincts, mais aussi sur des divergences quant à la notion d'identique au sens anthropologique et d'identification primaire définie par la psychanalyse. La question est posée : parlons-nous du même inconscient, du même Odipe ? Aujourd'hui ce dernier se complexifie, comment le reproblématiser ? Les expériences limites et les pathologies en extériorité signent un échec de l'organisation odipienne et du même coup les structures de parenté sont ébranlées et des formes nouvelles de parentalité se cherchent. A ce propos, Sylvie Faure-Pragier, revisitant « la valeur différentielle des sexes » de François Héritier au travers de l'évolution des modèles de procréation actuels, donne à voir l'émergence d'un nouveau fantasme originaire : le sujet accéderait à la symbolisation plus par « la certitude d'être l'enfant du désir de ses parents que par la mise en ouvre d'un fantasme de scène primitive. Les articles de ce numéro développent le travail de différenciation psychique, de subjectivation, de créativité que l'adolescent effectue avec et en présence de l'autre ; ils témoignent des paradoxes, des achoppements, des impasses qui surgissent tout au long de ce tumultueux parcours. Ces mêmes articles interrogent nécessairement, et en écho, la capacité de l'environnement social, culturel, politique, clinique à recevoir, lier, penser ces processus d'adolescence. Donnons pour exemple, le travail d'élaboration en équipe « d'une épidémie » de scarifications d'adolescents dans une institution, l'analyse de la langue des jeunes immigrés, la question du genre (affaire culturelle et politique)_ Ces instances sont-elles capables d'étayer la différenciation subjectale de la façon suffisamment bonne, de soutenir l'adolescent dans sa créativité, dans son statut émergent de sujet acteur de la collectivité ?
Entre du je, du nous et « on », anthropologues et psychanalystes ont encore beaucoup à inventer, co-créer autour de l'adolescence. [présentation de l'éditeur]

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La prise en charge de familles africaines en France et en Afrique : regards croisés

Livre de Brigitte Tison, édité par l'Harmattan, publié en 2014.

Mots clés : Psychiatrie, Soin, Maladie, Religion, Culture, Psychologue, Anthropologie, Identité, Récit de vie, Philosophie, Sida, Droit d'asile, Mineur isolé, Soutien psychologique, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Souffrance psychique, Action humanitaire, Psychanalyse, Interculturel, Travail social, Afrique

L'Afrique en ce début du 21e siècle est devenue un monde incontournable pour la plupart des pays qui comptent sur les plan économique, commercial... Son immensité, la richesse de ses terres, ses paysages variés, ses nombreuses populations très diversifiées entre le nord et le sud du continent attirent autant les Européens que les Asiatiques et les Américains. Les changements sociaux que l'Afrique traverse défient tout ce qu'elle a vécu jusqu'alors (passage d'un monde rural à un monde urbain avec l'augmentation très rapide des Africains dans les villes).Dans le même temps, elle continue de subir des guerres (Soudan, Centrafrique...) des épidémies qui prennent les unes et les autres des proportions énormes. Pour pallier les urgences de guerre, la prévention des épidémies, du personnel occidental est dépêché sur place pour venir en aide au personnel soignant local : qu'il s'agisse d'un personnel médical ou d'un personnel psychothérapeute... En France, il s'effectue également tout un travail de prises en charge et d'accompagnement des familles africaines immigrées.Là encore, les centres médico-psychologiques reçoivent parmi d'autres structures ces populations. L'ouvrage présent, coordonné par Brigitte Tison, rassemble les réflexions de plusieurs auteurs, respectivement, anthropologue (M. Camara), ethnologue (B. Tison), psychiatre (A. Targa), philosophe (M. Gatugu) et psychologues (Mmes Leconte, Polivka, Trocmé, Tison) sur l'univers religieux et l'univers des soins en Afrique, sur l'accompagnement des familles ici en France et leur prise en charge.

Jouer : étude anthropologique à partir d'exemples sibériens

Livre de Roberte Hamayon, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Jeu, Anthropologie, Ethnologie, Objet de recherche, Recherche en sciences sociales, HISTOIRE, Représentation sociale, Corps, Imitation, Rite, Société, Civilisation, Imaginaire, Identité, Altérité, Relation, Cognition, Émotion, Conscience, Croyance, Stratégie, Environnement social, Sibérie, Mongolie

Jouer, voilà une évidence bien embarrassante : la notion est unanimement reconnue universelle, applicable à l'animal comme à l'homme, mais rien ne définit ce qui est commun à toutes ses manifestations, de l'amusement enfantin à l'action théâtrale, de la compétition sportive à la spéculation boursière. Sur le terrain d'anthropologue de l'auteur (Mongolie, Sibérie), jouer a une place au plus haut niveau : les fêtes nationales s'appellent « Jeux », faisant écho à leur façon aux jeux du cirque de la Rome antique comme aux jeux Olympiques d'aujourd'hui. Ces Jeux, porteurs d'une identité et d'une éthique, se veulent aussi action sur l'avenir. Leur examen fournit l'occasion d'un parcours à travers les multiples dimensions du jouer. Partant de la lutte et de la danse, passant par l'apprentissage, l'interaction, l'émotion et la stratégie, ce parcours croise aussi bien la chance et la croyance que l'ambiguïté des rapports à la fiction et à la réalité. Il s'achève sur deux caractéristiques du jouer, sa marge et sa structure de métaphore. Restauré dans son unicité, jouer apparaît comme une modalité de l'action à part entière. Si « jouer n'est pas faire au sens courant » comme disait Johan Huizinga, n'est-ce pas faire autre chose, ailleurs, autrement ?

Les théories de la reconnaissance

Livre de Haud Gueguen, Guillaume Malochet, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Concept, Théorie, Philosophie, Image de soi, Identité, Courant de pensée, Travail, Déni, Idéologie, Vie politique, Société, Éthique, Justice, Différence, Dignité, Minorité culturelle, Immigration, Ethnie, Don, Anthropologie, Aristote, Hegel (Georg Wilhem Friedrich), Rousseau (Jean Jacques), Hobbes (Thomas), Machiavel (Nicolas), Ecole de Francfort, Honneth (Axel)

Tous reconnus ! Tel paraît être le mot d'ordre contemporain, qui traverse l'espace intime comme les luttes politiques. Chacun considère aujourd'hui qu'il possède des droits inaliénables, parmi lesquels celui de faire « reconnaître » son identité et sa différence - sexuelle, ethnique, religieuse, politique. Les singularités ne sont plus cachées, mais revendiquées. Cela ne veut certes pas dire qu'elles sont toutes effectivement reconnues. Au contraire, cette revendication semble motivée par l'expérience du « déni de reconnaissance » qui prend des formes diverses : mépris social, absence de respect, souffrance au travail. Ce livre se propose de retracer la généalogie philosophique de cette revendication de reconnaissance et d'en présenter les principales réactualisations dans le champ du travail, de la justice sociale et des politiques multiculturelles. Il expose également les limites du paradigme de la reconnaissance, en présentant les principales critiques qui lui ont été adressées.