Livre de Philippe Fabry, Gilles Séraphin, édité par l'Harmattan, les Presses de Parmentier, publié en 2021.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Protection de l'enfance, Famille, Placement, Approche historique, Suppléance familiale, Délaissement parental, Projet de vie, Rôle, Jeune majeur, Loi, Besoin, Attachement, Adoption, Parrainage, Famille d'accueil, Famille naturelle, Équipe pluridisciplinaire, Québec, Belgique
De l'enfant placé à l'enfant confié, prend appui sur une triple expérience de Philippe Fabry, d'éducateur dans le champ de la protection de l'enfance, de formateur en travail social, puis de chercheur en sciences de l'éducation. L'organisation française de la protection de l'enfance a une particularité qui apparaît avec force quand on la compare avec celle des pays voisins, "l'idéologie du retour" : quand un enfant est placé, un retour auprès de ses parents doit par principe rester possible, même quand il n'est pas réalisable, ou pas souhaitable, ou jamais prévu concrètement.
Logiquement, il en résulte qu'un placement doit rester provisoire, même s'il dure de la naissance jusqu'à la majorité. Ce fonctionnement a deux grands fondements : anthropologique, avec la norme de l'exclusivité du lien de filiation (un enfant ne doit avoir qu'un père et qu'une mère) et juridique (un placement ne doit être qu'une parenthèse dans la vie de l'enfant). Dans les situations de placement durable, le prix pour l'enfant est une fausse stabilité, car il est confié à une institution, l'Aide Sociale à l'Enfance, et non pas à des adultes reconnus en tant que parents d'éducation (situation constitutive du confiage).
Sa place est durablement provisoire, en famille d'accueil ou en foyer, ce que le passage à la majorité révèle souvent brutalement.
Article de Flore Capelier
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 78-85.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille, Protection de l'enfance, Aidant familial, Parrainage, Mode de garde, Vulnérabilité
Si la vulnérabilité des personnes et des familles n'est pas un concept juridique, elle n'en est pas moins un critère utilisé par l'action publique, notamment pour cibler l'octroi de certains aides. Le défi consiste alors à concilier solidarité nationale et solidarités familiales : les aides publiques proposées doivent être mises en œuvre dans le respect de la vie privée et familiale. Le plus souvent, elles le sont complément des liens et aides informelles au sein de la famille.
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Article de Catherine Sellenet
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 88-94.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille, Protection de l'enfance, Aidant familial, Parrainage, Mode de garde, Vulnérabilité
Le contexte de restrictions budgétaires pourrait lever la suspicion qui, en protection de l’enfance, entache traditionnellement le recours aux solidarités de proximité - parentèles, tiers dignes de confiance ou parrains - pour accueillir des enfants. Les nombreux bénéfices de ces solutions sont avérés, dont celui du maintien de l'enfant dans sa culture familiale. Quant au parrainage, tout aussi sécurisant pour lui, il contribue à enrichir son capital social.
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