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Ce livre reprend pour l'essentiel le contenu d'articles publiés dans différentes revues de 2011 à 2017. En ce sens, il poursuit l'entreprise commencée par la publication de deux volumes intitulés Intervention participative et travail social (2007) et Sociopsychanalyse et participation sociale (2011), regroupant des textes publiés de 1999 à 2010. Tous deux ont paru dans cette même collection "Savoir et formation" aux éditions L'Harmattan. Les articles sont présentés autour de la question du sujet et de ce que la sociopsychanalyse appelle l'actepouvoir, c'est-à-dire le pouvoir de ce sujet sur ce qu'il fait (et sur les effets de ses actes), d'un point de vue y compris inconscient. Il s'agit bien du développement du pouvoir sur nos actes que Gérard Mendel a exposé en détail jusque dans la somme qu'est son livre L'acte est une aventure (1998), et promu au plan de la pratique d'intervention sous la forme d'un Dispositif Institutionnel. Les textes regroupés ici rendent aussi compte de l'évolution de cette pratique d'intervention et de ce dispositif en miroir avec celle des institutions et de la société plus généralement. Au moment où la démocratie est plus que jamais en crise, où le "pouvoir d'agir" devient un mot-valise en vogue, aux significations multiples, il n'est sans doute pas inutile de réexaminer le concept mendélien d'actepouvoir dans ses dimensions théorique et concrète.
"La rencontre avec les personnes atteintes dun trouble psychique nous apprend autant quelle nous confond. Elle vient parfois bousculer lensemble de nos savoirs communs et professionnels, au point de les dévoiler sous les traits de préjugés.
Dans le champ de la santé mentale, le nouveau paradigme du rétablissement (recovery) met en évidence ce décalage existant entre le vécu des personnes et les discours tenus à leur égard, en particulier dans le cas de la schizophrénie, qui demeure associée au trouble psychique le plus grave. Contre lidée dune détérioration inéluctable de la maladie, le concept de rétablissement postule la possibilité dun devenir favorable des personnes qui en sont atteintes.
Le cur de cet ouvrage consiste en une approche qualitative du rétablissement par le recueil et laccueil de lexpérience des personnes atteintes de schizophrénie. Il décrit leur vécu et met en lumière ce qui, dans leur quotidien, contribue à renforcer le sens de leur existence et à les éloigner dune identité de « malade »."
Livre de Benjamin Derbez, Zoé Rollin, édité par la Découverte, publié en 2016.
Mots clés : Cancer, Politique sanitaire, Prise en charge, Étiologie, Prévention sanitaire, Dépistage, Environnement, Inégalité, Santé, Accès aux soins, Maladie professionnelle, Représentation sociale, Temps, Expérience, Identité, Scolarité, Travail, Protection sociale, Sociologie
En un peu plus d’un siècle, le cancer est devenu l’une des causes majeures de mortalité dans les sociétés occidentales vieillissantes. En France, il est la première cause de mortalité depuis 1989. D’importants moyens sont déployés, en particulier dans le domaine biomédical, pour faire face à ce fléau.
Mais le cancer n’est-il qu’un événement biologique individuel ? Sommes-nous tous socialement exposés aux mêmes risques d’en développer un ? Quel est l’impact de sa prise en charge sur la vie des malades et leurs expériences ? Comment les représentations sociales sur le cancer ont-elles évolué ? Quels sont les enjeux collectifs actuels liés à sa prévention ?
L’ensemble de ces questions souligne l’intérêt d’aborder le cancer comme un fait social à part entière. En adoptant une vision sociologique ouverte au dialogue interdisciplinaire, ce livre propose une lecture synthétique d’un champ scientifique en plein essor. Il met ainsi en évidence les processus sociaux et politiques à l’oeuvre dans la lutte contre le cancer. [présentation de l'éditeur]
Livre de Bernard Ollivier, édité par Arthaud, publié en 2015.
Mots clés : Jeune en difficulté, Voyage, Séjour de rupture, Réinsertion sociale, Expérience, Évaluation, Bilan, Devenir, Identité, Milieu naturel, Seuil (association)
Rebattre, entre 14 et 18 ans, les cartes de leurs vies un peu biseautées par des enfances brisées, c'est le contrat que Seuil, association atypique en France, propose à des adolescents égarés, embourbés dans des conflits familiaux, des bandes ou des séries de délits qui les ont conduits dans une impasse ou en prison. Le contrat proposé est simple et brutal : marcher un peu moins de 2 000 kilomètres, sac au dos, pendant trois mois, par tous les temps et en toutes saisons, dans un pays étranger. Et avec une contrainte terrible pour eux : ni musique, ni téléphone, ni internet pendant 110 jours ! A ce pari fou, une seule règle : c'est le jeune qui est maître de dire «j'arrête» ou «je continue». Dans tous les cas, c'est son juge qui arbitrera. Douze ans après le premier départ, que sont devenus ces gamins perdus, ces possibles gibiers de potence ? Attention aux jugements hâtifs. Ceux qui «ratent» une marche ne ratent pas obligatoirement leur réinsertion et ceux qui font une rechute ne ratent pas nécessairement leur vie. Pour savoir, il fallait les revoir, ceux qui ont «réussi» et ceux qui ont «échoué». Bernard Ollivier est journaliste et écrivain, il décide après sa retraite de marcher jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle, puis entreprend une longue marche de 12 000 kilomètres d'Istanbul à Xian sur la route de la Soie. Le succès de ses ouvrages lui permet de fonder en l'an 2000 l'association Seuil pour la réinsertion par la marche des jeunes en difficulté.
Livre de Marie Christine Josso, édité par L'Harmattan, publié en 2011.
Mots clés : Formation, Formation professionnelle continue, Expérience, Changement, Identité, Récit de vie
De quoi l'expérience est-elle formatrice ? Comment la formation de l'être humain est-elle marquée par les espaces socioculturels qu'il a traversés, qu'il habite encore ou dont il reste habité ? Quelles sont les ressources que chacun peut mobiliser pour cheminer dans les aléas de son existence ? La recherche sur ce qui constitue notre singularité plurielle présente des réponses à ces questions.
Livre de Gilles Verbunt, édité par Chronique sociale, publié en 2011.
Mots clés : Interculturel, Culture, Différence, Interaction, Immigration, Expérience, Pratique professionnelle, Acculturation, Religion, Groupe d'appartenance, Civilisation, Identité, Identité collective, Identité culturelle, Identité sociale, Groupe, Communauté, Relation, Communication, Négociation, Autonomie, Changement, Discrimination, Discrimination positive, Pédagogie, Vie politique, Discours, France, Grande-Bretagne, Pays Bas, Etat unis, Canada
A l'écoute des pratiques sociales et culturelles, Gilles Verbunt constate que depuis longtemps, presque souterrainement, s'étend la réalité des pratiques interculturelles. Une perspective pleine de promesses destinée à donner une tournure constructive aux relations entre populations et personnes de cultures différentes. Pour gagner en efficacité, mais aussi pour déminer un terrain occupé par des thèses insistant sur le choc des civilisations, le projet interculturel mérite à la fois de réfléchir les pratiques à la lumière de concepts renouvelés et les idées à partir de pratiques innovantes. Cet ouvrage propose des repères, des supports de réflexion personnels et collectifs afin de permettre d'établir un avis raisonné sur cette question. A la fois théoricien et praticien, universitaire et formateur, Français d'origine néerlandaise, Gilles Verbunt s'est appliqué à donner des bases au mouvement interculturel dans cet ouvrage accessible à tous.L'auteur a publié également Manuel d'initiation à l'interculturel (Chronique sociale), un guide bref, clair et didactique accessible à tous publics.
Livre de Frédéric Ballière, Béatrice Deries, édité par l'Harmattan, publié en 2011.
Mots clés : Droit d'asile, Exil, Aide médicale, Réfugié, Soin, Accueil, Approche clinique, Corps, Expérience, Identité, Justice, Précarité, Rencontre, Vie quotidienne
Plusieurs millions de réfugiés sont aujourd'hui déplacés à travers le monde. Chaque année, suite à des persécutions ethniques, politiques ou religieuses, quelques milliers d'entre eux arrivent en France pour y demander l'asile. Leur entrée sur le territoire signe une rupture avec la vie qu'ils avaient dans leur pays. Ils sont alors confrontés à une précarité sociale nouvelle et à des difficultés au plan identitaire. Cette expérience de vie difficile s'accompagne souvent de l'émergence de problèmes de santé. Ainsi, dans les hôpitaux, les dispensaires associatifs ou au sein des Centres d'Accueil de Demandeurs d'Asile, les travailleurs sociaux sont chaque jour confrontés à des demandes de soins répétées de la part de ce public.S'appuyant sur une enquête ethnographique réalisée dans une Permanence d'Accès aux Soins de Santé, l'auteur analyse dans cet ouvrage les enjeux du recours aux soins chez les demandeurs d'asile. Il met en évidence que celui-ci procède en réalité d'un glissement des questions sociales dans le champ sanitaire. Pour ces migrants, le corps devient la surface sur laquelle s'imprime la souffrance d'exil. Il est aussi l'instrument par lequel ils obtiennent une reconnaissance de leur parcours.
Toutes les organisations traversent des turbulences et des crises. Ces situations conduisent à des pertes de repères et de sens. Les identités ne sont pas épargnées. Dans de telles circonstances, comment rebondir ? Quels moyens mettre en oeuvre pour favoriser la résilience, cette capacité à faire face à l'adversité ? Les auteurs présentent ici le cadre conceptuel de la résilience, différents modèles, une démarche opérationnelle et un ensemble d'outils appropriés. Le modèle CIRERO permet de positionner les organisations sur les trajectoires de résilience.Guy Koninckx licencié en Sciences du travail et psychologue, formé à la systémique, bénéficie d'une large expérience dans la Direction des ressources humaines. Il intervient actuellement comme conseil et met son expertise au service d'organisations confrontées à la gestion du changement en accompagnant équipes et individus confrontés à des situations difficiles. Gilles Teneau est ingénieur en Organisation et doctorant en Sciences de gestion. Il a travaillé pendant de nombreuses années au sein de grandes sociétés pour des missions en management, en gestion de projet, en conseil et en stratégie du changement. Outre ses activités professionnelles en entreprise (SOGETI), il a également des activités universitaires. À ce titre, il est chargé d'enseignement au CNAM, à l'ISEE et à ISCP.
"Quelles sont les caractéristiques qui font d'un parent un bon parent ? Pour être une bonne mère ou un bon père, faut-il être marié ? Et l'être de manière stable ? Faut-il être hétérosexuel ? Ou faut-il être une femme ou un homme nés respectivement dans un corps féminin ou masculin ? Ces questions constituent le point de départ de la réflexion et de la confrontation entre les différents auteurs - et entre la culture associative et la culture universitaire - qui ont donné vie à ce volume. Ce recueil d'essais riche et évocateur décrit, à partir d'une approche comparative entre la France et l'Italie, certaines dimensions des rapports entre les générations, notamment la monoparentalité, l'homoparentalité et la transparentalité, dues à la multiplication des échanges et à l'amalgame entre l'identité de genre et l'orientation sexuelle. Elisabetta Ruspini est professeur associée en sociologie, Université de Milano-Bicocca. Elle travaille depuis quelques années sur les transformations des identités de genre, des formes familiales, de la maternité et de la paternité."
Livre de Valérie Cohen Scali, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.
Mots clés : Étudiant, Salarié, Travail, Expérience, Opinion, Récit de vie, Orientation professionnelle, Famille, Influence sociale, Interaction, Projet professionnel, Identité, Identité professionnelle, Représentation sociale, Soi, Image de soi, Difficulté scolaire, Jeune en difficulté, Précarité, Socialisation, Apprentissage professionnel, Formation alternée, Atelier et chantier d'insertion, Insertion professionnelle, Jeune, Organisation du travail, Statistiques
Aujourd'hui, près de 4 millions de jeunes travaillent en faisant des études. Les bénéfices de ces activités pour les jeunes sont variés (assurer ses études, en premier lieu, mais aussi développer son indépendance, accéder à des loisirs parfois onéreux, enrichir son CV de façon à augmenter son employabilité...) mais peuvent également avoir des effets délétères sur la poursuite de leur cursus. Cet ouvrage, tout en en évoquant ces constats, développe une approche psychosociale des jeunes qui travaillent en faisant leurs études. Il propose une analyse de la place de ces expériences de travail sur les intentions d'orientation professionnelle et sur la construction de soi de jeunes adultes majoritairement issus de milieux populaires. Les analyses théoriques s'appuient sur les théories de l'identité et des représentations sociales. Plusieurs enquêtes de terrain réalisées dans des situations d'apprentissage, de stages en entreprise et de petits boulots d'étudiants mettent en évidence l'importance de ces activités de travail sur les représentations de soi et du futur ainsi que le rôle de la qualité des situations de travail proposées par les entreprises qui les emploient. Par là, se trouvent mis en relief les principaux enjeux de ces expériences professionnelles pour l'avenir des jeunes. Valérie Cohen-Scali, professeur au département des Sciences de l'éducation de l'Université de Caen et membre du Centre de recherche sur le travail et le développement - INETOP-CNAM, a notamment publié Alternance et identité professionnelle (PUF, 2000), Les métiers de la psychologie sociale et du travail (ln Press, 2004) et Les représentations sociales. Pratiques des études de terrain (PUF, 2002, en collaboration).