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Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 17-34.
Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Violence, Famille, Psychanalyse, Enfant, Symbolique
Le projet de cet article est de montrer, à partir d’une clinique issue de productions culturelles (littérature, cinéma), de quelle manière les menaces vécues dans l’enfance mobilisent des échos traumatiques à l’âge adulte qui se présentent essentiellement sur le mode de la reviviscence. Ces échos dans l’actuel ouvrent une possible expérience de reprise après coup de ces vécus traumatiques et autorisent une possible relance des processus de symbolisation qui se trouvent, selon des modalités et des registres divers en fonction du contexte, comme gelés. La mise en évidence des mouvements psychiques qui animent l’« écho traumatique des menaces » sera réalisée à partir d’une approche sensible des œuvres de création, éclairée par la compréhension de la complexité de la dynamique du traumatisme et de l’après-coup offerte par la psychanalyse.
De nombreux enfants sont confrontés à des violences intrafamiliales de forme, nature et origine différentes. Elles peuvent susciter des vécus émotionnels susceptibles de constituer des expériences traumatiques et avoir des effets délétères à long terme sur leur développement et leur vie psychique, particulièrement lorsqu’elles sont répétées et subies à un âge précoce. Inscrit principalement dans le référentiel de la métapsychologie psychanalytique, cet article propose une présentation de la clinique des troubles relationnels qui peuvent mettre en danger ou en échec l’offre de soins psychiques. À partir de cas cliniques issus de la pratique en hôpital de jour puis en réseau libéral de l’auteure, psychologue clinicienne et psychothérapeute, cet article propose des pistes d’aménagement du dispositif et du projet thérapeutique afin de soutenir la relance des processus et des fonctions psychiques demeurés en latence et le traitement élaboratif des expériences traumatiques.
Livre de Vincent Meyer, Salvatore Stella, édité par Erès, publié en 2021.
Mots clés : Enfance-Famille, Autisme, Enfant, Crise, Famille, Filiation, Handicap, Fratrie, Parentalité, Protection sociale, Relation familiale, Violence, Technologie numérique
Le CNAEMO - mouvement militant dans le champ de la protection de l'enfance depuis quarante ans - a placé au centre de ses engagements l'action et la réflexion pluridisciplinaires autour de l'intérêt supérieur de l'enfant, de son épanouissement comme de ses besoins fondamentaux. Si nos sociétés contemporaines s'adaptent diversement à l'évolution des familles, notamment pour le "droit à l'enfant", un constat s'impose : l'enfant est aujourd'hui pris en compte et accompagné par des tiers multiples selon les difficultés qui jalonnent son parcours de vie. Famille, parenté et parentalité(s) se conjuguent ainsi et les expériences comme les controverses se déploient. Les auteurs - chercheurs de différentes disciplines et professionnels du terrain de la protection de l'enfance - partagent leurs questionnements et analysent les distinctions, les enjeux et les traductions de parentalité(s) plurielles, toujours dans un "après" et dans un "devenir" encore possible après la crise sanitaire planétaire qui a tant impacté nos vies, communes et relationnelles, à tous les âges de la vie.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 133, 4ème trimestre 2019, pp. 37-49.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence, Maltraitance, Abus sexuel, Enfant, Enfance en danger, Famille, Etats Unis d'Amérique, Canada, Québec, France
Article de Emmanuel Gratton, Christian Chambert, Claire Vitet
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 49-62.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Groupe de parole, Enfant, Famille, Témoignage, Histoire familiale
Aborder la violence telle qu’elle résonne en chacun dans son actualité singulière et proposer d’en faire « l’écho » collectivement, telle est l’invitation du dispositif en groupe de parole évoqué dans cet article. L’approche des auteurs définit la violence comme polysémique, polymorphe, continuelle, originaire, centrale et problématique. Chacun peut en faire l’expérience au cours de son existence dans divers champs, familial, professionnel, social, voire dans plusieurs, successivement ou simultanément, et selon des positions subjectives variables – auteurs, victimes ou témoins – ou selon encore des configurations complexes. Deux cas cliniques éclairent en quoi le dispositif « groupe de parole » favorise le passage, « la passe », d’une violence engrammée par un sujet vers une métabolisation de ses effets.
Livre de Laura Pigozzi, édité par Erès, publié en 2018.
Mots clés : Enfant, Famille, Parents, Relation enfant-parents, Mère, Père, Parentalité, Attachement, Affectivité, Dépendance, Séparation, Conscience de soi, Maltraitance, Violence
Dans une belle écriture, où se conjuguent savoir et expérience, psychanalyse et littérature, Laura Pigozzi mène une analyse rigoureuse sur les dégâts que provoquent l’évolution de la famille contemporaine et la place accordée à la mère exemplaire.
Elle analyse et met en cause les nouvelles coutumes affectives et relationnelles au sein de la famille, où le besoin de dépendance, poussé à l’extrême, pervertit toute relation. Déclinant les diverses formes sous lesquelles cette dépendance s’exprime, elle décrit avec minutie ce qu’elle appelle les « familles claustrophiles » où ce qui prévaut c’est l’amour tourné vers l’espace clos de la famille au détriment de la rencontre et de l’ouverture. Dans ces temps incertains, promouvoir la famille comme l’ultime refuge entretient une attitude de peur vis-à-vis de l’étranger qui a des conséquences sur les plans social et politique.
Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 309-331.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Traumatisme, Enfant, Psychanalyse, Stress, Psychologie du développement, Violence, Famille, Symptôme, Relation enfant-parents
Après un rappel de l’approche psychanalytique de la notion de trauma et du concept de syndrome de stress post-traumatique (notamment chez l’enfant), les auteurs proposent le concept de trauma interpersonnel, en lien fréquent avec la question des violences intrafamiliales. Une recension des différents facteurs de risque est alors esquissée : l’âge de l’enfant, le tempérament de l’enfant, l’intensité de l’événement traumatique, le type d’interactions mère-enfant, le rôle et la place du père, et la violence intrafamiliale enfin. Une approche psychodynamique et neuroscientifique du trauma interpersonnel est présentée en guise de conclusion.
Livre de Chantal Zaouche Gaudron, Jean Jacques Flores, Céline Jaspart, Nathalie Savard, édité par Erès, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prévention, Violence, Famille, Enfant en difficulté, Psychologie du développement, Enfant, Génération, Accompagnement, Relation enfant-parents, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Souffrance psychique, Conflit de loyauté, Parentification
Cet ouvrage est conçu comme un outil de sensibilisation et de prévention des effets délétères sur le développement des enfants qui sont témoins de la violence conjugale. L'accompagnement et le devenir des enfants s'inscrivent au coeur de la réflexion des auteurs et constituent le fil rouge de cet ouvrage. Volontairement synthétique afin de souligner les éléments les plus marquants et les plus saillants, ce bilan des connaissances met en évidence l'impact des violences conjugales sur le développement de l'enfant. Il s'accompagne d'un DVD présentant des saynètes réalisées par des enfants à partir du logiciel de modélisation Gepetto créé par l'association Animaçao. Ces petits films d'animation très simples constituent des médiations pour instaurer un débat avec et pour les enfants.
Avec la collaboration de : Jean-Jacques Flores et Céline Jaspart, marionnettistes, infographistes à Toulouse au sein de l'association Animação qui oeuvre depuis vingt ans dans les domaines de la technologie et de la marionnette. Olivia Paul, docteur en psychologie, ATER, université Toulouse Jean-Jaurès. Nathalie Savard, maître de conférences en psychologie, université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, LIRTES-OUIEP.