Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 12

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Formation, coopération, émancipation : expériences en économie sociale et solidaire

Article de Eric Bidet, Nadine Richez Battesti

Paru dans la revue Education permanente, n° 233, décembre 2022, pp. 5-128.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Économie sociale et solidaire, Émancipation, Expérience, Bénévolat, Compétence professionnelle, VAE, Innovation sociale, Mécénat

Les formations dans le champ de l'économie sociale et solidaire se sont multipliées au cours des deux dernières décennies afin de répondre au besoin croissant de professionnalisation des salariés et des bénévoles.
Les mouvements de l'économie sociale ayant historiquement fait de l'éducation et la formation une priorité au service de l'émancipation de leurs membres, ces démarches de formation, inscrites dans une tradition ancienne, sont conçues comme un investissement pour soutenir la qualité du travail, un outil au service de l'émancipation de ceux qui travaillent et un moyen d'améliorer de façon permanente le service rendu aux sociétaires. Les stratégies mises en œuvre s'appuyant parfois sur des outils conçus pour des entreprises lucratives, la question se pose néanmoins de savoir si la formation ne deviendrait pas un outil au service d'une certaine forme de normalisation.

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Sois acteur de ton parcours ! L'engagement des jeunes "en difficulté" au coeur des injonctions paradoxales

Livre de Maël Loquais, Mokhtar Kaddouri, Isabelle Houot, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2022.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Jeune, Jeune en difficulté, Implication personnelle, Discours, Contrainte, Émancipation, Projet professionnel, Conflit, Compétence professionnelle, Participation, Échec

Il est des paradoxes qui ont la peau dure : on sait depuis longue date que ce sont les publics dans les situations les plus précaires à qui l'on demande avec le plus d'insistance de se construire un projet professionnel. Lorsqu'un jeune, par exemple, s'engage dans un parcours d'insertion, ce n'est pas seulement de son fait, c'est aussi parce que tout son entourage (sa famille, ses conseillers...) l'incite à prendre cette voie.
Comment comprendre l'engagement en formation dans de tels contextes, lorsque le choix de s'engager est fortement contraint ? Comment est-ce que des jeunes inscrits dans un parcours d'insertion vivent ce paradoxe du projet ? Quelles pistes proposer dans les pratiques d'accompagnement pour dépasser le caractère parfois intenable de ces situations ? En s'appuyant sur un travail de recherche mené sur le terrain des Ecoles de la deuxième chance, cet ouvrage a pour ambition d'aborder ces questions en mettant en lumière la façon dont certains jeunes posent un regard aiguisé sur leur propre traversée des dispositifs de formation et d'insertion.
Il apporte une approche originale de l'engagement en proposant des passerelles pour (re)penser les parcours de formation et d'insertion.

Les émotions en actions : la mise en vigilance des policiers de primo intervention

Article de Hélène Monier, Eric Henrion, David André

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et des gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 65, 2020, pp. 107-126.

Mots clés : Travail-Emploi, Police, Risques psychosociaux, Réduction des risques, Compétence professionnelle, Émotion, Management, Formation

Le nombre dramatique de suicides chez les policiers depuis début 2019 a conduit le gouvernement et les syndicats de policiers à considérer les risques psychosociaux (RPS) dans ce secteur ainsi que ce phénomène suicidaire, comme des urgences nationales. Les métiers de primo intervention sur la voie publique comportent d’importantes exigences émotionnelles impliquant des émotions de valence et d’intensité variables. Pour faire face à ces exigences, les ressources individuelles et collectives des primo intervenants sur la voie publique ont intérêt à être explorées, conscientisées, verbalisées. Face au poids des exigences émotionnelles, quelles sont les ressources dont disposent les policiers ? Quel est le rôle des instances de formations, du management et de la Gestion des Ressources Humaines (GRH) dans l’intégration, la mobilisation, et le développement de leurs compétences émotionnelles ? Cette recherche explore et définit une notion absente dans la littérature en comportements organisationnels : la mise en vigilance, et explicite le rôle des instances de formations des corps d’encadrement et de direction dans l’élaboration managériale de zones de régulation du travail et de préparation cognitive et physique à l’action, en situation de travail. Nos résultats soulignent la nécessité de reconnaissance des exigences émotionnelles du travail, facteurs de RPS, par les professionnels de la fonction RH et les fonctions de management, ainsi que la préservation de la santé des effectifs et la sécurité d’intervention, en permettant aux policiers de pratiquer et d’affûter cette indispensable ressource individuelle et collective qu’est la mise en vigilance.

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Etat des lieux sur les mesures en variables latentes : le cas du sentiment d'employabilité des cadres séniors du secteur privé français

Article de Nadia Deacken, Franck Jaotombo

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 62, hiver 2019, pp. 53-82.

Mots clés : Travail-Emploi, Cadre, Personne âgée, Insertion professionnelle, Compétence professionnelle, Émotion, Modèle, Méthode

Cet article fait le point sur l’évolution des différents modèles de mesure à variables latentes utilisés en Sciences de Gestion. On commence par rappeler les modèles traditionnels utilisés depuis les années 1980, puis on présente les avancées les plus récentes de cette dernière décennie, notamment la redécouverte des modèles bifactoriels et le développement des modèles en équations structurelles exploratoires (ESEM). Ces deux derniers modèles représentent une généralisation du modèle traditionnel d’analyse factorielle confirmatoire (ICM CFA) et démontrent à la fois un meilleur ajustement aux données et une meilleure validité de construit (convergente, discriminante, prédictive). Ces méthodes sont ensuite illustrées par l’opérationnalisation du construit de « sentiment d’employabilité ». Le modèle traditionnel de CFA s’avère significativement être moins ajusté aux données que les modèles ESEM et présente des qualités de validité et de fiabilité bien moindres. Le résultat final donne lieu à un modèle bifactoriel ESEM comportant un facteur général intégrateur de sentiment d’employabilité et dix facteurs spécifiques, lesquels prédisent qu’un cadre sénior demandeur d’emploi a plus de chance de se sentir employable qu’un cadre sénior actif, à l’exception des facteurs de sentiment d’efficacité professionnelle et de compétences. Quelques biais théoriques et empiriques du modèle de CFA traditionnel sont ensuite évoqués, puis des implications managériales et académiques indiquées pour de futures recherches.

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Partir des compétences transversales pour lire autrement le travail

Article de Paul Santelmann, Catherine Ribot, Stéphane Balas, et al.

Paru dans la revue Education permanente, hors-série n° AFPA 2019, mars 2019, pp. 1-192.

Mots clés : Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Compétence sociale, Compétence professionnelle, Formation professionnelle, Entreprise, Créativité, Artisanat, Art, Profession, Mobilité professionnelle, Jeune, Insertion professionnelle, Formation alternée, Professionnalisation, Identité sexuelle, Parcours professionnel

Cette publication aborde un questionnement essentiel, relatif aux parcours professionnels. Il s'agit des notions de transversalité et de transférabilité des compétences, qui permettent d'aider les personnes à se donner des perspectives d'évolution, de reconversion ou de développement de nouveaux savoirs.

L'expert au sein des organisations : définition et cadrage théorique

Article de Jean Philippe Bootz, Pascal Lièvre, Eric Schenk

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 11-25.

Mots clés : Travail-Emploi, Expertise, Expert, Entreprise, Savoir, Cognition, Compétence professionnelle, Légitimité, Innovation, Expérience

Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés).

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La fabrique du manager réflexif

Article de Marie Noëlle Albert, Isabelle Barth, Nicolle Browne, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIII, suppl. au n° 56, hiver 2017, pp. 45-175.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Compétence professionnelle, Cadre, Méthodologie, Auto-évaluation, Émotion, Organisation, Auto-analyse, Interculturel

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Le prolongement de la vie professionnelle des Québécois : une nécessité pour la société, les travailleurs et les employeurs ?

Article de Denis Latulippe, Sylvie Saint Onge, Claudia Gagné, et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 45-67.

Mots clés : Travail-Emploi, Travailleur âgé, Retraite, Emploi, Parcours professionnel, Ressources humaines, Compétence professionnelle, Québec (Province du)

Cet article présente les enjeux liés à l’allongement de la vie active des travailleurs québécois. Il démontre ainsi l’importance sur le plan économique de prolonger la vie professionnelle des travailleurs âgés considérant la baisse anticipée de la population active au Québec. Puis il montre, à partir d’une analyse des comportements des travailleurs âgés québécois et canadiens, qu’un nombre croissant d’entre eux veulent travailler plus longtemps pour augmenter des revenus de retraite insuffisants, ou encore pour des raisons d’accomplissement personnel. S’ils optent pour une cessation plus tardive de leurs activités professionnelles, ils le font souvent de manière progressive et en modifiant le temps, le lieu et le contenu de leur travail. Enfin, il présente une étude par entrevues auprès d’employeurs et une revue des écrits d’où il ressort la présence de pratiques de gestion visant à favoriser le prolongement de la vie active des travailleurs varie grandement d’une organisation à l’autre. Par conséquent, les chercheurs doivent poursuivre leurs efforts pour mieux comprendre les facteurs sociétaux, organisationnels et individuels qui favorisent la prolongation de la vie professionnelle et le maintien en emploi des travailleurs âgés.

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L'évaluation dans les diplômes professionnels est-elle certificatrice ?

Article de Stéphane Balas, Josiane Paddeu, Patrick Veneau

Paru dans la revue Education permanente, hors-série n° AFPA 2016, mars 2016, pp. 45-51.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail social : Formation, Diplôme, Profession, Évaluation, Certification professionnelle, Compétence professionnelle, Référentiel, Enseignement, Organisme de formation

(R)évolution du management des ressources humaines : des compétences aux capabilités

Livre de Solveig Fernagu Oudet, Christian Batal, Patrick Gilbert, Solveig Fernagu Oudet, et al., édité par Presses universitaires du Septentrion, publié en 2016.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Ressources humaines, Modèle, Compétence professionnelle, Concept, Évolution, Discours, Idéologie, Santé, Travail, Formation professionnelle continue, VAE, Autonomie, Développement, Salarié, Parcours professionnel, Reconnaissance, Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences

Cet ouvrage se positionne à contre-courant de l'ensemble des discours qui portent sur les compétences. Il interroge les critiques, les doutes et les désillusions dont elles font l'objet pour s'ouvrir au modèle des capabilités, plus à même, aujourd'hui, de répondre aux problématiques de management des hommes, des organisations et de la formation. Il ne s'agit ni de dire ce que sont les compétences, ni de valoriser de bonnes pratiques de gestion des compétences, mais de faire le point sur ce que les compétences ont apporté et sur ce qu'elles n'ont pas résolu, d'en dessiner les limites, afin de comprendre pourquoi ce concept inachevé, sur lequel s'appuient pourtant de nombreuses pratiques de gestion et de management, ne répond plus aujourd'hui aux exigences d'un monde du travail en pleine mutation. Au-delà du bilan des approches par les compétences, cet ouvrage dessine le contour d'une nouvelle approche de « design social » utile au management des ressources humaines, qui viendra compléter, voire se substituer progressivement à celui des compétences : le modèle des capabilités.