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Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 57, 2023, pp. 119-133.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Récit de vie, Famille, Enfant placé, Enfant handicapé, Parcours institutionnel, France, Belgique
Partant de trois récits faits par des familles de leurs parcours transfrontaliers, l’article dégage les caractéristiques et enjeux d’une lecture pragmatique des parcours. Il montre ainsi la place qu’y prennent les événements, l’ampleur de l’activité déployée par les familles, le souci qu’elles ont de l’intérêt de leur enfant mais aussi les difficultés qu’elles rencontrent pour en faire respecter les expressions singulières. Ce faisant, face à une lecture linéaire et officielle du parcours que l’on retrouve souvent dans l’action publique, l’article voudrait amener une autre perspective qui, mettant l’accent sur le trajet, donne toute sa portée analytique au parcours.
Article de Jörgen Schulze Krüdener, Bettina Diwersy
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 57, 2023, pp. 94-105.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Enfant placé, Parcours institutionnel, Pratique professionnelle, Intérêt de l'enfant, Allemagne, Belgique, France, Luxembourg
Les parcours transfrontaliers de protection de l’enfance dans le bassin de la Grande région (Allemagne-Belgique-France-Luxembourg) constituent un défi pour les acteurs concernés. L’analyse des parcours et des pratiques de placement d’enfants et d’adolescents à l’étranger dans le cadre du projet de recherche international EUR&QUA a montré que l’analyse scientifique des frontières dans ces cas transnationaux est marquée aussi bien par une dynamique spécifique que par des risques et opportunités.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 57, 2023, pp. 81-93.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant handicapé, Accueil, Placement, Innovation sociale, Belgique, Wallonie
La Belgique, et plus spécifiquement la Wallonie, s’est spécialisée dans l’accueil résidentiel d’enfants français et luxembourgeois en situation de handicap. Au départ de sources officielles et de témoignages d’acteurs, nous envisageons les raisons qui, de façon convergente, ont mené à cet ensemble de dispositifs nés au croisement d’une spécialisation des acteurs wallons du handicap et des contraintes de l’accompagnement en France et au Luxembourg, mais aussi celles qui restreignent progressivement la possibilité de leur mobilisation. Cette innovation, ni programmée ni empêchée, s’est en effet institutionnalisée à la marge des systèmes et entre les frontières des États, en dépit d’un montage souvent basé sur des malentendus et sur certains arrangements avec les normes, mais se voit à présent menacée tant par la rigidification de son propre cadre que pour des raisons de politique intérieure.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 57, 2023, pp. 65-80.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Handicap, Enfant placé, Enfant handicapé, Parcours institutionnel, Pratique professionnelle, Belgique
Cet article s’intéresse aux déterminants des parcours transfrontaliers d’enfants lorrains vers la Belgique dans le domaine de la protection de l’enfance et du handicap. Il s’agit de questionner les causes perçues par les professionnels en charge de leur mise en œuvre, et par là même le sens qu’ils donnent aux motifs des parcours. À partir d’une enquête qualitative menée auprès de trois types de professionnels, l’analyse de ces causes révèle de prime abord la dominance d’explications centrées sur les caractéristiques des enfants et des familles. En arrière-fond des discours apparaît cependant le poids important des contraintes structurelles et institutionnelles de l’offre. L’article montre que les différences de positionnement des acteurs, mais aussi les ambiguïtés des politiques publiques et leurs fonctionnements en silo, invisibilisent ces déterminants structurels et politiques, et contribuent à une naturalisation de l’origine des parcours transfrontaliers.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 123-139.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Activité physique, Sport, Résilience, Crise, Santé, Bien-être, Évaluation, Souffrance psychique, Exil, Belgique
Le Centre d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés (MENA) d’Assesse (Belgique) héberge de jeunes exilés entre 13 et 18 ans, pour la plupart affectés par des vulnérabilités physiques et psychiques générées par l’exil et les violences de guerre. Depuis 2015, les brutalités subies sur les routes migratoires s’aggravent et orientent l’accueil vers des profils de moins en moins réceptifs aux stratégies psychothérapeutiques (Le Cardinal, 2021). Dans ce contexte, la recherche interroge l’apport de pratiques sportives comme facteurs de résilience psychosociale et comme réponses alternatives aux besoins de réappropriation de soi : il s’agit d’étayer l’hypothèse préventive posée par le projet pédagogique du Centre, en observant les bénéfices de l’activité sportive et des liens qu’elle génère sur le développement psychosocial des jeunes. De juillet 2019 à avril 2021, un protocole mensuel d’observations individuelles a été mis en œuvre par 25 professionnels et bénévoles du Centre, ciblant 48 jeunes en matière de suivi médical, juridique, social et scolaire, de fréquentation de clubs sportifs, d’un hall omnisports, ainsi que d’autres activités sportives plus ou moins structurées. Traversée par la pandémie, la récolte de données a été complétée par des interviews (N=25) réalisées auprès de partenaires (coaches, tuteurs, enseignants, thérapeutes) et auprès de jeunes ayant récemment quitté le Centre. Chaque trimestre, l’analyse des données a été discutée en équipe.
Article de Samuel Boussion, Mathias Gardet, Elise Delahaise, et al.et al.
Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 49, 2021/1, pp. 13-136.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Réfugié, Mineur non accompagné, Accueil, Exil, Guerre, Intégrisme, Assistant familial, Enfant placé, Placement familial, Pays Bas, Suède, Belgique, France
Ce dossier thématique vient interroger les modalités d’accueil et de protection des enfants venus d’ailleurs, ayant un parcours de changement de pays, de lieu de vie et cela à travers 5 contributions apportant un éclairage depuis la Suède, les Pays-Bas, la Belgique et la France. Le point commun entre ces articles est de questionner la prise en compte du mouvement vécu par ces enfants dans l’accueil qui leur est proposé. Dans ce dossier est développé l’accueil dans différentes institutions, en jardins d’enfants ou en protection de l’enfance, accueil questionné sur différents plans : politique, social et pratique.
Article de Jörgen Schulze Krüdener, Bettina Diwersy
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 278, septembre 2020, pp. 89-95.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Région, Union européenne, Pratique professionnelle, Recherche en sciences sociales, Luxembourg, France, Belgique, Allemagne
Les démarches et stratégies pour accompagner des enfants et adolescents qui sont négligés, maltraités ou abusés dans leur milieu de vie privé varient dans les pays de l’Union européenne. Le projet &QUA étudie des parcours d’aide transfrontaliers au sein de la Grande Région « SarreLorLux + ». Cet article présente des résultats sélectionnés du projet ainsi que des idées susceptibles d’aider à développer le système de protection de l’enfance dans un contexte transnational.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 36, n° 1, janvier-mars 2015, pp. 123-131.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeunesse-Adolescence, Abus sexuel, Enfant, Victime, Adolescent, Identité, Répétition, Belgique
Parmi les différents enjeux avec lesquels doivent se débattre les mineurs victimes d’abus sexuels intrafamiliaux, se pose la question de leur identité : « Qu’est-ce que ces abus font de moi ? » et la question de leur appartenance : « Quel père va-t-il devenir pour moi après ce qu’il m’a fait ? Quel fils, quelle fille ces abus font de moi, dans la relation avec les différents membres de ma famille ? ».
Les mineurs auteurs de conduites sexuelles inadéquates au sein de leur famille doivent eux aussi se débattre avec ces questions qui mettent en jeu leur identité. Mineurs victimes et mineurs auteurs se retrouvent face au même risque de dés-appartenance sociale, de dés-humanisation. Cet article est le reflet d’une pratique d’équipe dans le secteur de l’Aide à la Jeunesse en Belgique.