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Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 16, 2022-1, pp. 262-277.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Centre social, Équipement socioculturel, Éducation populaire, Changement social, Identité professionnelle, Association, Vie associative, Libéralisme, Gestion, Gestion financière, Démocratie, Citoyenneté
Le contexte, en changement constant, oblige les associations en général, et celles du mouvement d’éducation populaire en particulier, à s’adapter et à innover. L’intrusion du système néo-libéraliste et du secteur marchand dans le mouvement d’éducation populaire engendre des tensions au sein des fédérations, ainsi qu’une notion de concurrence entre les acteurs. Ces phénomènes nouveaux rendent nécessaires une réflexion et un débat constructifs pour prendre en compte les enjeux démocratiques. Les fédérations de centres sociaux doivent se réinventer, afin de sortir du schéma réducteur d’un dispositif profitant au pouvoir. Elles doivent montrer et démontrer qu’elles sont aussi partie prenante de la vie démocratique, qui constitue leur principal ressort et leur identité première.
Il s’agit de savoir si les modèles socio-économiques du moment menacent la capacité d’innovation des associations d’éducation populaire, et comment il est possible de financer cette innovation tout en respectant les valeurs et les projets des organisations porteuses.
L’objectif de cet article est d’aborder le questionnement sous un angle critique, positif et constructif, en se centrant sur l’évolution actuelle au regard des valeurs de l’éducation populaire et des alternatives possibles. Il analysera les relations complexes entre l’État et les acteurs de l’éducation populaire, alors qu’il est nécessaire de viser une intervention qui se rapproche des textes fondateurs.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 97-109.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Action sociale, Aide à domicile, Approche historique, Association, Autorité, Bénévolat, Compétence, Conditions de travail, Coopération, Démocratie, Dépendance, Étude de cas, Expérience, Implication personnelle, Intériorisation, Organisation du travail, Professionnalisation, Psychosociologie, Travail
Bien que l’action bénévole soit ignorée ou largement méconnue dans nos sociétés, elle n’en est pas moins réelle. L’exercice de son métier de psychosociologue a amené l’auteur à intervenir dans le secteur de l’action sociale et à accompagner acteurs et structures dans des moments de crise et dans la longue durée. Les bénévoles sont soumis à des tensions sur différents registres : psychiquement, ils sont partagés entre la gratuité de leur engagement et leurs intérêts propres, les relations avec les salariés sont délicates, particulièrement dans le rôle d’employeur, les références démocratiques laissées de côté dans la conduite de l’organisation ouvrent la porte à une gestion technocratique dans laquelle les finalités institutionnelles du projet d’action peuvent être oubliées. Ces difficultés peuvent décourager le bénévole et le cantonner à un rôle de second où il peut être instrumentalisé, mais ces obstacles peuvent aussi être surmontés. L’intervention psychosociologique peut aider le bénévole à s’autoriser de sa propre pensée, à développer son autonomie d’action, à accepter d’exercer l’autorité qui lui revient dans un rôle de dirigeant démocrate.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 24-30.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Travail social, Approche historique, Vie politique, Association, Coopérative, Démocratie, Solidarité
L’article s’intéresse en premier lieu à l’émergence conjointe au milieu du XIXe siècle de l’économie sociale d’une part, et de ce qui deviendra le travail social d’autre part, sur fond de révolutions politiques et d’émergence de ce qu’on a appelé ≪ la question sociale ≫. Dans une seconde partie, il s’agit d’observer le fonctionnement des associations du secteur social et des coopératives au regard des exigences démocratiques et du pouvoir d’agir de ses acteurs. Il semblerait que les institutions du secteur aient du mal à se départir d’un fonctionnement vertical quand les coopératives s’essaient davantage au fonctionnement horizontal.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 14-25.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Action sociale, État, Libéralisme, Solidarité, Rôle social, Démocratie
La réalité économique est complexe et le problème se pose d'agencer les ressources (marchandes, redistributives et réciprocitaires) afin de promouvoir la justice sociale et la soutenabilité écologique. L'hybridation des différentes formes et logiques économiques devient nécessaire pour ne pas placer la solidarité en situation de dépendance par rapport à la croissance marchande, mais au contraire afin de remettre l'économie à sa place, celle d'un moyen pour atteindre des finalités humaines. Les associations peuvent jouer un rôle majeur afin de faire évoluer le cadre institutionnel à l'intérieur duquel prennent forme les faits économiques; ce qui exige de mettre en échec la remise en cause contemporaine des dynamiques démocratiques.
Article de Jean Pierre Jaslin, Pierre Vanlerenberghe, Jacqueline Mengen, et al.et al.
Paru dans la revue La Tribune Fonda, n° 230, juin 2016, pp. 1-49.
Mots clés : Lien social-Précarité, Association, Démocratie, Technologie de l'information et de la communication, Travail, Emploi, Bénévolat, Gouvernement, Citoyenneté, NUMERIQUE, GOUVERNANCE
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 9-16.
Mots clés : Lien social-Précarité, Association, Évolution, Économie sociale et solidaire, Démocratie, Démocratie participative
Le fait associatif est longtemps resté un impensé dans la sphère académique
s’intéressant à l’économie sociale. Invisibilisées, prises entre l’action publique et
le capitalisme, les associations se révèlent pourtant des projets analyseurs des
conflits sociaux qui traversent la société. Instrument d’État ? Projet d’actions collectives ? C’est cette ambivalence que se propose de mettre au jour cet article.
Livre de Jean Louis Laville, Anne Salmon, édité par Desclée de Brouwer, publié en 2015.
Mots clés : Lien social-Précarité, Action sociale : histoire et perspectives, Association, Action sociale, Vie associative, Évaluation, Régie de quartier, Management, Sport, Solidarité, Prospective, Internet, Participation, Agriculture, Santé, Environnement, Art, Démocratie, Travail social de communauté, Partenariat, Politique, Mode de garde, Économie sociale et solidaire, Ligue de l'enseignement, ARI (Association pour la réadaptation et l'intégration), Association thélèmythe, Greenpeace, Aides, Maroc, Tunisie, Espagne, Québec, Bolivie (Etat plurinational de), Equateur
Confrontées à de nouvelles contraintes, les associations ne sont pas condamnées à l'impuissance. Beaucoup combattent l'uniformisation et résistent à la dépression. Leurs répertoires d'action et leurs domaines d'intervention sont extrêmement variés. Il est difficile d'enfermer leurs activités soit dans la prestation de services soit dans le plaidoyer. Imbriquant l'économique, le social et le politique, elles décloisonnent et dérangent.Comment reconfigurent-elles l'action publique ? La réponse ne peut être définitive. Elle est à construire. Pour y contribuer, le livre s'appuie sur une diversité de cas en France et à l'étranger : centre social et régie de territoire, fédérations d'éducation populaire et de sport, associations sociale et médico-sociale, unions d'associations de solidarité, associations écologistes et de consommation, association pour le maintien d'une agriculture paysanne, associations de lutte contre le sida et de santé environnementale, associations culturelles, de microfinance, d'action communautaire, de garde pour la petite enfance, associations et coopératives d'économie solidaire ou de commerce équitable.Cet effort de réflexion repose sur une collaboration d'acteurs et de chercheurs qui s'enrichit d'une perspective internationale : Maroc, Tunisie, Espagne, Québec, Bolivie. Equateur... La pluralité de références et de points de vue ouvre à de nouvelles approches sur le rôle des associations en démocratie.
Si le secteur associatif d'action sociale est marqué par la disparition des logiques qui lui ont permis de se structurer pendant 40 ans, il n'en est pas pour autant moribond. Le refus de s'adapter, la résistance au changement par idéologie ou l'incapacité à penser le secteur à partir des nouvelles logiques conduisent certes les associations à leur propre perte. Mais à la croisée des chemins entre une logique humaniste et charismatique et une approche contemporaine abusivement appelée "gestionnaire technocratique", surgit le temps d'entreprendre au sens premier du terme, c'est-à-dire la capacité à dépasser le débat idéologique pour s'inscrire dans une approche raisonnée du social.Il s'agit pour le secteur associatif d'action sociale de s'inscrire dans une recherche permanente de l'innovation.