Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 31

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Se défaire de l’usager en soi. Premières réflexions sur la formation des travailleurs sociaux, ses limites et ses dérives en tant qu’injonction au changement et imposition d’un travail sur soi

Article de Yves Lacascade

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 56, 2022, pp. 71-83.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Anthropologie, Rite, Pouvoir, Formateur, Étudiant

Dans cet article, via la présentation d’une enquête réalisée un peu avant le début puis au milieu des années 2010 et au cours de laquelle il a interviewé une trentaine d’apprenant.e.s, l’auteur s’efforce de valider cinq hypothèses concernant la formation des travailleurs sociaux professionnels qui, une fois réunies, proposent une lecture anthropologique d’ensemble de celle-ci : la formation des travailleurs sociaux professionnels fonctionne comme un rite d’institution au cours duquel les apprenants placés en position d’usagers de l’intervention sociale sont tenus de réaliser un travail sur eux-mêmes dont l’objectif est la mise à distance radicale et définitive de l’usager (passé, présent ou éventuel) en eux. Mise à distance qui atteste par avance de l’efficacité des actions qu’ils auront à conduire.

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Manger dans la rue. Approche anthropologique d’une pratique sociale impossible

Article de Denis Fleudorge

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 14, Année 2021, pp. 48-62.

Mots clés : SDF, Alimentation, Repas, Rue, Marginalité, Exclusion sociale, Identité, Anthropologie, Rite, Organisation sociale, Institution

Manger ou se nourrir, occupe une place fondamentale dans l’ensemble des actes sociaux les plus ordinaires. C’est même un marquage social déterminant qui touche à des domaines comme l’identité, l’altérité, la culture, l’art, la religion. Ainsi, manger dans la rue, lorsqu’on est une personne sans-abri, oblige à une réflexion qui redéfinit anthropologiquement une pratique sociale qui en principe s’inscrit dans une forme de rite de commensalité. Dès lors, que veut dire partager un repas ? Que veut dire manger seul ? Que veut dire la convivialité ?

Denis Fleurdorge, "Manger dans la rue. Approche anthropologique d’une pratique sociale impossible", Sciences et actions sociales [en ligne], N°14 | année 2021, mis en ligne le 20 janvier 2021

Le placenta : approche historique, anthropologique et psychanalytique

Article de Michèle Gersant

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 181-200.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Rite, Symbolique, Ethnologie, Approche historique, Nourrisson, Psychanalyse, Représentation sociale, Naissance, Accouchement, Anthropologie, Fœtus, Perte

L’auteure de cet article, sage-femme et conseillère conjugale et familiale, s’attache à l’étude de l’objet placenta et l’analyse sous plusieurs formes : le point de vue ethnologique, le point de vue historique, le point de vue psychanalytique. Elle répertorie les différentes représentations qu’il revêt et indique des rites auxquels il est soumis. Elle étudie et analyse les raisons qui ont poussé les soignants actuels à le soustraire rapidement à la vue et encourage le lecteur à le penser différemment. Elle amène, par la réflexion à laquelle elle le soumet, à lui redonner sa dimension symbolique de double de l’enfant nouvellement né, et à lui accorder la place importante qu’il mérite.

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Manger à l’hôpital et en famille avec les adolescentes anorexiques : une lecture anthropologique du repas familial thérapeutique

Article de M.A. Podliski, M. Lasfar, J. Sibeoni, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 67, n° 4, juin 2019, pp. 213-218.

Mots clés : Anorexie, Trouble du comportement alimentaire, Adolescent, Rite, Rite de passage, Hospitalisation, Repas, Famille, Anthropologie, Soin

L’hospitalisation des adolescentes anorexiques est fréquemment longue et vient elle-même s’articuler à une prise en charge qui a pu mobiliser plusieurs modalités de soins en amont. L’accompagnement de la famille dans le traitement de l’anorexie mentale à l’adolescence est un axe de travail fondamental dans le contexte de l’hospitalisation. Comme transition en fin de cette hospitalisation, la mise en place d’un repas familial thérapeutique associant familles et soignants vient s’inscrire dans un rite de passage que l’hospitalisation va incarner pour l’adolescente malade et sa famille. Cet abord rituel, une réflexion socio-anthropologique, la question du statut de l’adolescent malade, en hospitalisation et dans sa famille, la transition entre l’hôpital et la maison, la nature de la relation soignants–soignés, sont autant de thèmes permettant de comprendre l’intérêt singulier du repas familial thérapeutique.

Anthropologie des faits religieux dans l'intervention sociale

Livre de Daniel Verba, édité par IES, publié en 2019.

Mots clés : Religion, Travail social, Laïcité, Radicalisation, Croyance, Intervention sociale, Soin, Anthropologie, Travailleur social, Enquête, Épistémologie, Rite

Il existe une abondante littérature universitaire consacrée aux religions, aux faits religieux, à la sécularisation ou encore à la laïcité. En revanche, il y a encore peu de recherches qui s'intéressent à la manière dont les professions sociales et socio-éducatives abordent et traitent les croyances des personnes qu'elles accompagnent. L’ouvrage proposé ici prétend mettre à disposition des intervenant-e-s sociaux un cadre de réflexion anthropologique pour tenter de mieux comprendre comment les dispositions croyantes des personnes qu’ils accompagnent, mais aussi leurs propres convictions, se construisent, et de quelle manière ils peuvent s’en saisir, dans un contexte socio-politique européen particulièrement sensible.

Humanité & animalité

Article de Salvador Juan

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2, n° 210, 2019, pp. 27-164.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Animal, Anthropologie, Écologie, Rite, Mort, Attachement, Souffrance, Bioéthique, Groupe de pression, Comportement alimentaire

Dans un contexte de déclin de la biodiversité et d’extinction de différentes espèces animales, qu’accompagne une multiplication des animaux de compagnie depuis soixante ans (la moitié des habitants en possèdent au moins un, de nos jours, en France), se réanime un débat très ancien sur les relations entre humanité et animalité. Beaucoup de personnes donnent des noms humains à leurs animaux de compagnie, transgressant ainsi un vieil interdit tacite qui tend à disparaître. La prise en compte de la souffrance animale est considérée de nos jours comme de plus en plus légitime ; elle met en cause l’élevage et favorise différentes formes de végétarisme. On nomme « animalisme » ce vaste mouvement d’attention aux animaux et de volonté d’égalité entre eux et les humains.
Cependant, l’animalisme consacre une égalité paradoxale en cela qu’elle nie aux humains – nonobstant qualités d’animaux – le droit d’être carnivores, droit qu’elle reconnaît pourtant à d’autres animaux. Cet animalisme ordinaire a un versant plus scientifique. De nombreux auteurs, se revendiquant de l’interspécisme et de l’éthique de l’environnement ou encore de l’éthologie, quelquefois de la psychologie évolutionniste ou de la paléontologie, mettent en cause aujourd’hui le clivage fondateur de l’humanisme et de la hiérarchie des espèces, renouant ainsi avec la sociobiologie des années 1970. Ils alimentent la réflexion de certaines fractions du mouvement de défense des animaux, ainsi que du mouvement écologiste (notamment « l’écologie profonde »). Le grand retour du naturalisme dans les sciences humaines met aujourd’hui en question les fondements de la socio-anthropologie en niant toute spécificité ou toute essence particulière à l’humain. Mais, en prétendant que les animaux ont une culture, créent des institutions équivalant aux nôtres, ne favorise-t-on pas l’anthropomorphisme et ne commet-on pas de grossières erreurs anthropologiques ?

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Le corps et ses représentations dans la société contemporaine

Article de Claude Tapia, Olivier Douville, Aurélien Liarte , et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 329, juillet-août 2015, 14-54.

Mots clés : Image mentale, Corps, Psychisme, Représentation sociale, Évolution, Société, Inceste, Complexe d'Œdipe, Anthropologie, Psychanalyse, Philosophie, Image du corps, Sacré, Maladie psychosomatique, Rite, Mort, Deuil, Parole, Immigration, Femme, Acculturation, MAGHREB, 20EME SIECLE

" Se pencher sur la question du corps et de ses représentations, dans leur évolution au fil du temps et dans leurs composantes contemporaines, est la mission confiée aux auteurs de ce dossier, qui, chacun dans leur discipline et avec leur sensibilité, nous éclairent sur la place et le rôle attribué à ces corps, le sien propre et celui des autres, tels qu'ils s'inscrivent dans la relation, y compris dans la rencontre clinique."

Texte intégral du document

Peut-on vivre sans croyances ?

Article de Florian COVA, Nicolas JOURNET, Xavier MOLENAT, Nicolas JOURNETet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 260, mai 2014, pp. 34-53.

Mots clés : Croyance, Anthropologie, Psychologie, Rumeur, Religion, Interculturel, Norme sociale, Rite, Internet, Secte, Influence sociale, Totalitarisme

[ ...] des croyances nous en avons tous... A défaut d'être justifiées, sont-elles explicables ? Sont-elles indispensables ou bien au contraire nuisibles ? Ainsi posée, la question est entre les mains des psychologues et des anthropologues. Derrière leur désordre apparent, certains trouvent un air de famille, fait d'un dosage stable d'ordinaire et d'extraordinaire. Mais les ingrédients changent : tous les hommes vivent et agissent dans le même monde, mais ils ne croient pas tous la même chose. A quoi bon croire? Contrairement à une idée répandue, les croyances expliquent moins le monde qu'elles servent de norme collective. Ultime question : les croyances sont-elles nocives ? Visiblement elles peuvent l'être, mais procurent ainsi des bénéfices quotidiens à qui ne sait pas trop leur être attaché.

Anthropologie

Article de Philippe GUTTON, François RICHARD, Fanny DARGENT, et al.

Paru dans la revue Adolescence (revue trimestrielle de psychanalyse psychopathologie et sciences humaines), tome 32, n° 87, printemps 2014, 250 p..

Mots clés : Anthropologie, Adolescent, COMPLEXE D'ODIPE, Scarification, Rite, Deuil, Identité sexuelle, Langage, Culture, Justice des mineurs, Prison, Identité, Relation femme-homme, Sexualité

Le colloque « Anthropologie de l'adolescence », organisé en 2012 par la revue Adolescence, le Centre d'Etudes en Psychopathologie et Psychanalyse de l'Université Paris-Diderot avec le Collège de France, nous a donnée l'opportunité de relancer le dialogue entre psychanalyse et anthropologie, et d'en rendre compte largement dans ce numéro de la Revue titré « Anthropologie ». « Rencontre de la métapsychologie des psychanalystes et de la métathéorie structurelle formelle des anthropologues » (F. Richard) autour du concept de création du Sujet adolescent se faisant, avec et parmi les autres : subjectalisation, intersubjectalisation. La métamorphose pubertaire, dans son altérité corporelle et psychique, se confronte et compose en interne avec les (re)trouvailles de l'archaïque infantile, de la question des origines, du retour au maternel, du Complexe d'Odipe, de la différence des sexes et des générations, du grand Autre, et en externe avec les représentants actuels de ce passé (notamment les figures parentales avec leurs propres histoires). Rencontre entre « processus pubertaires, leurs incitations fantasmatiques, et processus d'adultité, leurs positions mythiques » développe Philippe Gutton. François Richard travaille ces thèmes et plus précisément la question soulevée entre Odipe et archaïque, subjectivation et différenciation primaire, ce en regard des théories développées par Françoise Héritier sur « l'inceste du deuxième type ». Le débat entre le psychanalyste et l'anthropologue ouvre sur des convergences : inceste du premier type (homosexualité primaire) et du deuxième type (homosexuel indirect) ne seraient pas fondamentalement distincts, mais aussi sur des divergences quant à la notion d'identique au sens anthropologique et d'identification primaire définie par la psychanalyse. La question est posée : parlons-nous du même inconscient, du même Odipe ? Aujourd'hui ce dernier se complexifie, comment le reproblématiser ? Les expériences limites et les pathologies en extériorité signent un échec de l'organisation odipienne et du même coup les structures de parenté sont ébranlées et des formes nouvelles de parentalité se cherchent. A ce propos, Sylvie Faure-Pragier, revisitant « la valeur différentielle des sexes » de François Héritier au travers de l'évolution des modèles de procréation actuels, donne à voir l'émergence d'un nouveau fantasme originaire : le sujet accéderait à la symbolisation plus par « la certitude d'être l'enfant du désir de ses parents que par la mise en ouvre d'un fantasme de scène primitive. Les articles de ce numéro développent le travail de différenciation psychique, de subjectivation, de créativité que l'adolescent effectue avec et en présence de l'autre ; ils témoignent des paradoxes, des achoppements, des impasses qui surgissent tout au long de ce tumultueux parcours. Ces mêmes articles interrogent nécessairement, et en écho, la capacité de l'environnement social, culturel, politique, clinique à recevoir, lier, penser ces processus d'adolescence. Donnons pour exemple, le travail d'élaboration en équipe « d'une épidémie » de scarifications d'adolescents dans une institution, l'analyse de la langue des jeunes immigrés, la question du genre (affaire culturelle et politique)_ Ces instances sont-elles capables d'étayer la différenciation subjectale de la façon suffisamment bonne, de soutenir l'adolescent dans sa créativité, dans son statut émergent de sujet acteur de la collectivité ?
Entre du je, du nous et « on », anthropologues et psychanalystes ont encore beaucoup à inventer, co-créer autour de l'adolescence. [présentation de l'éditeur]

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Etudier les ados : initiation à l'approche socio-anthropologique

Livre de Thierry Goguel D'Allondans, Jocelyn Lachance, Claude Rivière, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2014.

Mots clés : Adolescent, Jeune, Recherche en sciences sociales, Anthropologie, Culture, Représentation sociale, Sociologie, Concept, Rite, Conduite à risque, Méthodologie, Documentation, Observation

Vous vous lancez dans une recherche sur l'adolescence ? Vous préparez un mémoire sur la jeunesse ? Que vous vous intéressiez à leurs conduites à risques, à leurs pratiques numériques, à leurs amours ou à leurs handicaps, à leur alimentation ou à leurs délits, cet ouvrage vous accompagnera tout au long de votre réflexion. Destiné aux étudiants des domaines du travail social, de l'enseignement, de la santé, mais aussi aux chercheurs débutants en sciences sociales, il présente à la fois une réflexion incontournable sur les pièges à éviter lors d'un travail sur l'adolescence et la jeunesse, tout en proposant une méthodologie claire et adaptée à cet objet d'étude spécifique.Initiation à la recherche sur une période singulière de la vie et à une approche socio-anthropologique évitant l'écueil de la pathologisation à outrance, Etudier les ados est un guide essentiel pour les étudiants, relevant le défi de mieux comprendre l'adolescence qui se transforme sous leurs yeux.