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Nous les croisons tous les jours, au coin de la rue, devant le métro, la boulangerie ou dans un renfoncement de porte, ces grands exclus du 3e âge, ces séniors vivant dans la rue... Des hommes qui, depuis plus d'une décennie, ont tourné le dos à toute assistance et survivent dans la rue, les séniors de la rue. Aujourd'hui les deux mesures de lutte contre la pauvreté (le Plan de stratégie de lutte contre la pauvreté, et la Politique nationale du logement d'abord) tentent de vouloir résorber toute forme de pauvreté par un retour dans les normes dominantes.
Mais ce retour est-il envisageable pour les séniors de la rue ? L'avenir, à plus de cinquante ans et après plus de dix années de vie dans la rue, ne se dessine-t-il pas autrement pour ceux qui n'ont pas attendu de sursaut politique pour résister dignement ?
Alors que le niveau de bien-être n'a cessé d'augmenter dans nos sociétés, cet ouvrage s'intéresse à l'insertion de personnes n'ayant que l'espace public comme lieu de vie. Le logement n'est envisagé que depuis peu comme solution pour permettre aux personnes sans-abri de retrouver une place de citoyen à part entière. En mettant à jour les obstacles que doivent surmonter ces exclus du logement, ainsi que les travailleurs sociaux en charge de leur accompagnement, cet ouvrage interroge le prix qu'ont à payer ces différents acteurs pour concrétiser ce rêve d'insertion.
Livre de Laurence Bachmann, Pascal Eric Gaberel, Marianne Modak, Claire Ansermet, édité par EEESP, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Concept, Sociologie, Approche historique, Évolution, Rôle, Père, Mère, Identité, Famille, Modèle parental, Modèle familial, Soutien à la parentalité, Contrôle social, Travail social, Norme sociale, Bien-être, Indicateur, Travail ménager, Éducation familiale, Famille monoparentale, Précarité, Séparation, Divorce, Homoparentalité, Genre
Le travail social auprès des familles confronte souvent les professionnel-le-s à des évidences - "être parent, ça ne s'apprend pas", "une mère doit rester près de son enfant", "la famille monoparentale est un problème". Fondé sur des connaissances sociologiques récentes, ce livre dépasse ces à priori en questionnant la notion même de parentalité. Il est un outil indispensable pour la pratique sociale et éducative.
Livre de Benjamin Derbez, Zoé Rollin, édité par la Découverte, publié en 2016.
Mots clés : Cancer, Politique sanitaire, Prise en charge, Étiologie, Prévention sanitaire, Dépistage, Environnement, Inégalité, Santé, Accès aux soins, Maladie professionnelle, Représentation sociale, Temps, Expérience, Identité, Scolarité, Travail, Protection sociale, Sociologie
En un peu plus d’un siècle, le cancer est devenu l’une des causes majeures de mortalité dans les sociétés occidentales vieillissantes. En France, il est la première cause de mortalité depuis 1989. D’importants moyens sont déployés, en particulier dans le domaine biomédical, pour faire face à ce fléau.
Mais le cancer n’est-il qu’un événement biologique individuel ? Sommes-nous tous socialement exposés aux mêmes risques d’en développer un ? Quel est l’impact de sa prise en charge sur la vie des malades et leurs expériences ? Comment les représentations sociales sur le cancer ont-elles évolué ? Quels sont les enjeux collectifs actuels liés à sa prévention ?
L’ensemble de ces questions souligne l’intérêt d’aborder le cancer comme un fait social à part entière. En adoptant une vision sociologique ouverte au dialogue interdisciplinaire, ce livre propose une lecture synthétique d’un champ scientifique en plein essor. Il met ainsi en évidence les processus sociaux et politiques à l’oeuvre dans la lutte contre le cancer. [présentation de l'éditeur]
Nous sommes, depuis une décennie, confrontés à cette évidence : toutes les institutions sociales s'affaiblissent, et certaines d'entre elles menacent même de s'effondrer. La famille, l'école, la ville, le système de protection et de contrôle social, l'entreprise, la politique elle-même offrent à nos yeux le spectacle désolant d'archaïsmes incapables de se moderniser. Faut-il s'en inquiéter ? S'en réjouir ? Que se passe-t-il pour que les piliers de nos sociétés démocratiques se dérobent ainsi quand la globalisation du monde appellerait leur renforcement ? Tous les vingt ans, Alain Touraine publie une somme théorique magistrale, synthèse de ses travaux en cours. Après "Production de la société" (1973) et "Critique de la modernité" (1992), "La Fin des sociétés" marquera son oeuvre comme le point d'achèvement d'un travail d'observation critique de l'émergence du Sujet sur les ruines de la Société, et de la substitution de la revendication éthique à celle de l'émancipation du travail. Mais c'est sans doute ceci, d'abord, que le lecteur retiendra : ce n'est pas d'un monde unifié dont nous avons besoin, mais d'une pensée globale du monde. A charge pour nous d'apprendre à quelles conditions le sujet de droits que nous sommes devenus est susceptible de se faire l'acteur d'une expérience post-historique entièrement nouvelle, où l'économie financière, devenue sauvage aujourd'hui, pourrait être à nouveau contrôlée.
Les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes. Un sociologue s'empare de ce fait de société, en analysant le récit des femmes qui ont rompu. Il découvre que la séparation n'est pas seulement une expérience de désenchantement et d'épreuves à franchir. Aussi douloureuse soit-elle, elle apparaît aussi comme une étape par laquelle la femme moderne s'affranchit. Cette émancipation revêt plusieurs formes. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d'autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l'a pas assez investi.À chacune sa formule de séparation pourrait-on penser. Mais par un habile jeu de miroir, François de Singly nous présente l'expérience de la rupture comme le reflet de la vie conjugale : on se sépare comme on a vécu ensemble. Et on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s'accomplir.François de Singly est sociologue, professeur à l'université Paris Descartes. Il a écrit de nombreux livres sur le couple et la famille.François de Singly est professeur de sociologie à l'Université Paris-Descartes, directeur du CERLIS, CNRS-Université Paris-Descartes.
"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.
Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs qui, dans leurs travaux empiriques, ont utilisé la boîte à outils d'une sociologie, la sociologie de l'institution. Il propose également une réflexion sur l'histoire récente des usages qui ont été faits de ce terme, en sociologie et en science politique, dans des travaux français et étrangers, ainsi que sur les controverses qui ont traversé les espaces intellectuels : " qu'est-ce qu'une institution ? ", " le déclin des institutions ? ", " les néo-institutionnalismes ". Il entend faire un bilan, empirique et réflexif, du travail collectif qui a été mené avec ces outils sur de multiples objets, dont il propose un panorama qui se veut incitation et programme de recherches. Jacques Lagroye (1936-2009), a enseigné la sociologie politique à l'Université de Paris 1. Professeur émérite de cette université, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont son manuel Sociologie politique (Dalloz, Presses de la FNSP le édition 1991) et, dans le domaine de la sociologie des institutions, La vérité dans l'Église catholique. Contestations et restauration d'un régime d'autorité, Belin, 2006. Michel Offerlé enseigne la socio-histoire et la sociologie du politique à l'ENS. Il est membre du CMH (EU). Ses travaux portent sur la socio-histoire des élections et sur la sociologie des organisations politiques. Il travaille actuellement sur le patronat.