Documentation sociale

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Territoires ruraux et animation de la vie sociale. Pour un développement social local durable, par le pouvoir d’agir des habitants

Article de Jacques Pineau

Paru dans la revue Empan, n° 120, décembre 2020, pp. 68-79.

Mots clés : Territoire-Logement, DSL, Milieu rural, Animation sociale, Empowerment, Centre social, Démocratie participative, Collectivité territoriale, Vieillissement, Agriculteur

Les espaces ruraux sont en constante mutation ; ils pourraient devenir des territoires d’avenir. L’animation de la vie sociale, à travers centres sociaux et espaces de vie sociale, est un enjeu pour un développement durable dans la proximité. Cet enjeu mobilise les collectivités locales, les caisses d’allocations familiales, la Mutualité sociale agricole et les associations, acteurs locaux, habitants. Le pouvoir d’agir des habitants, à partir de leur expertise d’usage, est un ressort indispensable à une démocratie participative, dans des innovations et transitions en cours.

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Les classes sociales au foyer

Article de Pierre Gilbert, Gilles Laferté, Eleonora Elguezabal, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 215, décembre 2016, 125 p..

Mots clés : Territoire-Logement, Classe sociale, Logement, Habitat individuel, Espace, Aménagement de l'espace, Architecture d'intérieur, Famille, Intimité, Voisinage, Milieu rural, Socialisation, Architecture, Agriculteur, Aide à domicile, Travail ménager, Femme au foyer, Couple, Cuisine, Amitié, HLM, Rénovation de l'habitat, Genre, Buenos Aires

En plongeant dans l’intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d’ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l’attention vers un lieu qui, avec l’autonomisation de la vie privée et l’amélioration des conditions de logement, fait l’objet d’un investissement croissant.
Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l’espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l’intérieur des frontières de l’habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d’aménagement et d’ameublement, ainsi que les usages personnels et l’organisation des sociabilités domestiques, sont l’expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l’économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l’organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l’intérieur de chaque ménage, fait l’objet d’une division sexuée persistante.
L’espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques – en particulier celle d’offrir à ses occupants un lieu à l’abri relatif des rapports de domination dont ils font l’expérience dans d’autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l’imposition de modèles d’habiter hétéronomes. Mais les manières d’habiter se transforment aussi, sous l’effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d’ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.

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Précarités et marginalités en milieu rural

Article de Camille Hochedez, Madeleine Mialocq, Claude-Isabelle Brelot, et al.

Paru dans la revue Pour, n° 225, mai 2015, pp. 20-246.

Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, Précarité, Marginalité, Milieu rural, Agriculteur, Habitat, Gens du voyage, Famille monoparentale, FRANCE, EUROPE, AMERIQUE DU SUD

Ce numéro part d’un constat, celui de l’invisibilité des précarités en milieu rural par rapport à l’attention que l’on peut donner à celles présentes dans le cadre urbain, alors qu’elles sont aussi très nombreuses, et complexes.
Précarité et non pauvreté, car c’est une notion plus diffuse, non donnée par un seuil, et qui utilise aussi des critères non économiques. La précarité renvoie à un état d’instabilité, elle met en œuvre une difficulté à se projeter, tant au niveau financier, social que relationnel. Elle peut marcher de pair avec la marginalité, qui renvoie à l’isolement spatial et social. Dans les deux cas, ce sont des notions qui décrivent un état perçu comme défaillant par rapport à un bien-être global, tant économique que relationnel. Or là où certains vont subir des éléments de précarité, d’autres vont choisir ce qui se rapprocherait d’une frugalité, remettant en question les catégories données de l’extérieur, et le regard que porte la société sur les populations hors-norme.
L’enjeu de ce numéro est de sortir de leur invisibilité les situations de précarités et de marginalités rurales (en France, en Europe et en Amérique du Sud) et de mieux les comprendre (première partie), ainsi que d’éclairer en retour les différents niveaux de réponses observées relevant de politiques publiques, d’associations et d’individus (deuxième partie). [présentation de l'éditeur]

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