Documentation sociale

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Etre HPI, mythe ou réalité ?

Article de Jean Pierre Durif Varembont, Lisbeth Brolles, Hélène Descubes Demirdjiean, et al.et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 409, mars-avril 2024, pp. 20-60.

Mots clés : Enfance-Famille, Précocité, Enfant, Approche clinique, Approche cognitive, Diagnostic, Surdoué

Des psychologues réunis autour d’une approche clinique de l’examen psychologique et des enseignants-chercheurs ayant travaillé sur le hpi ont bien voulu apporter leur contribution à ce dossier, bien évidemment non exhaustif. Il se propose de faire un état des lieux de la question, de repérer ses enjeux subjectifs, familiaux et sociaux en espérant qu’une meilleure compréhension de ces demandes de hpi nous permette d’ajuster au plus près l’accompagnement des sujets concernés.

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Les cartes Dixit : utilisation d’un média métaphorique dans une perspective orientée compétences

Article de Bertrand Crottet

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 3, septembre 2023, pp. 197-209.

Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Enfant, Adolescent, Outil, Approche clinique, Compétence, Métaphore, Jeu de société, Image mentale

En clinique infantojuvénile, il n’est pas rare de constater les difficultés manifestes des enfants et des adolescents à nommer, décrire et communiquer leur vécu interne. Ces obstacles sont bien entendu d’origine et d’étiologie diverses, allant du retard cognitif au processus dissociatif engendré par les psychotraumatismes, en passant par les loyautés et les non-dits. Dès lors, l’intérêt et le défi résident dans la possibilité de trouver une représentation que l’enfant osera partager sans se soucier de la véracité et de la loyauté. Les représentations métaphoriques ouvrent une voie vers l’imaginaire, ce qui permet une externalisation protectrice et non confrontante. Les cartes Dixit, du jeu de société éponyme, offrent un support précieux à ces représentations métaphoriques (Mousnier et al., 2016). Nous avons alors établi une méthodologie, le protocole 3 × 3, qui permet d’intervenir en focalisant la métaphore sur les forces de changement et les stratégies associées. De manière flottante, le processus, ainsi induit sur le plan métaphorique, active les ressources de l’enfant dans la réalisation de son objectif de changement.

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Les enveloppes psychiques des enfants souffrant de troubles de la personnalité : étude d'un cas clinique

Article de Elise Feral

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 400, septembre-octobre 2022, pp. 66-69.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble de la personnalité, Enfant, CMP, Approche clinique, Psychisme

Comment orientons-nous les soins sous l’angle des enveloppes psychiques, notamment dans le cas d’enfants souffrant de troubles de la personnalité ? À partir du cas d’un enfant qu’elle a reçu en CMP, Elise Feral part de cette interrogation afin de proposer une approche et une mise en perspective prenant en compte l’évolution des situations et l’effet des soins sur les jeunes patients.

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Ecrans et apprentissages : enjeux, avantages et risques

Livre de Sylvain Missonnier, Steve Bellevergue, Florian Houssier, et al., et al., édité par In press, publié en 2022.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Enfant, Adolescent, Réel, Éducation, Psychologie du développement, Suppléance familiale, Jeu vidéo, Étude de cas, Subjectivité, Approche clinique, Test, Relation enfant-parents

Le temps passé sur les écrans par les enfants préoccupe : ce livre fait le point sur les intérêts et les limites de leur utilisation, en toute objectivité.
La question des écrans et de leur utilisation par les enfants et les adolescents est aujourd’hui au coeur des préoccupations – souvent anxieuses – partagées tant par les parents que par les enseignants, les professionnels de l’enfance, dont les psychologues.
Parmi ces préoccupations, celle relative au poids des écrans sur les apprentissages et le comportement social des élèves est récurrente. Elle ouvre pourtant à des points de vue très contrastés, entre idéalisation des possibilités offertes par le virtuel et condamnation sans procès, y compris chez les scientifiques et les professionnels.
Cet ouvrage s’attache à faire le point sur la question controversée des enjeux : entre intérêts et avantages, limites et risques, liés à la pratique des écrans, en classe et à la maison, individuellement et en groupe.
Le bilan psychologique de l’enfant et de l’adolescent confronté à ces problématiques constitue un observatoire irremplaçable pour déplacer le curseur des comportements visibles vers les différentes nuances de la vie psychique de l’enfant et de l’adolescent dans le soucis d’aujourd’hui.
Les auteurs : Steve Bellevergue, Jean Yves Chagnon, Marion Haza-Pery, Florian Houssier, Sylvain Missonnier, Xanthie Vlachopoulou, Catherine Weismann Arcache.

La construction d'une posture clinicienne à travers l'accueil et l'élaboration d'un éprouvé socialement impensé : le deuil périnatal

Article de Daphné Gaspari

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 197-209.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Approche clinique, Biographie, Définition, Deuil, Enfant, Grossesse, Intimité, Maternité, Mort, Mort-né, Parentalité, Pathologie périnatale, Périnatalité, Posture professionnelle, Représentation sociale, Tabou, Témoignage, Traumatisme, Société, Violence institutionnelle

Cet article propose, par le biais d’une écriture clinique articulant le registre du vécu et celui de la réflexivité, de montrer l’importance de la posture clinique dans l’accueil et l’accompagnement de sujets confrontés à une situation difficilement pensable au niveau social, celle de la perte d’un enfant au cours d’une grossesse. L’invisibilité des enfants nés sans vie, la difficile considération du deuil périnatal, la prégnance des normes et représentations sociales qui entourent la naissance sont autant d’éléments à réinterroger pour accroître la capacité des professionnels et de l’entourage dans l’accompagnement de parents endeuillés. L’auteure montre également comment un événement biographique particulièrement impactant peut être un point de contact essentiel avec la nécessité d’une approche clinique permettant d’élaborer à partir de son propre vécu.

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Dire les recompositions familiales...

Article de Augustin Givord Bartoli

Paru dans la revue Santé mentale, n° 237, avril 2019, pp. 14-19.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille recomposée, Modèle familial, Enfant, Approche clinique, Langage, Parenté, Filiation, Fratrie, Beau-parent, Cadre thérapeutique

Dans les familles recomposées, les termes fleurissent pour désigner beaux-parents, demi-frères/sœurs... Transgressent-ils la loi symbolique de la filiation ou sont-ils une marque du temps ? Réflexion sémantique sur les modèles familiaux contemporains

Groupes et symbolisations

Livre de Anne Brun, Jean Bernard Chapelier, Didier Chaulet, Hervé Chapelliere, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Thérapie de groupe, Psychanalyse, Corps, Langage, Soin, Communication, Image, Autisme, Enfant, Adulte, Photographie, Médiation, Approche clinique

Le symbole évoque une chose en son absence, il rassemble deux ou plusieurs éléments préalablement séparés. La symbolisation nécessite un travail psychique de transformation autour des termes : séparer, différencier, réunir. Elle n'est pas univoque mais polymorphe et surtout elle se transforme de façon continue en se complexifiant. Cet ouvrage parcourt les différentes modalités de la symbolisation dans les groupes thérapeutiques suivant l'âge ou la pathologie.
Les auteurs portent une attention particulière à l'origine de la symbolisation, ancrée dans le corporel et la motricité, dénommée symbolisation primaire et différenciée de la symbolisation secondaire. Cet ancrage corporel est particulièrement repérable dans des expressions sensorielles et des affects parfois violents qui saturent les séances de groupes d'enfants par un excès difficile à représenter.
Cet ouvrage se propose d'analyser dans quelles conditions cliniques le groupe favorise la symbolisation, le passage du corporel au langage, et comment les objets médiateurs peuvent ou non prendre place dans ce type de cadre-dispositif. Avec la participation de : Anne Brun, Jean-Bernard Chapelier, Didier Chaulet, Farid Dafri, Alain Gibeault, Géraldine Gouttebroze, Blandine Guettier, Fabrice Hayem, Fabien Joly, Claudine Juptner, Pierrette Laurent, Antoine Navalon, Jean-Jacques Poncelet, Catherine Potel, Emmanuel Reichmann.

Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Livre de Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody, Helena d' Elia, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Enfant, Adolescent, Adulte, Violence, Sévice corporel, Traumatisme, Victime, Mémoire, Amnésie, Approche clinique

" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?

Clinique d’une enfant endeuillée par le suicide de son père : identification mélancolique

Article de A. Jaeger, C. Bofferding, C. Prudent, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 5, septembre 2017, pp. 307-317.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Suicide, Parents, Approche clinique, Psychothérapie

La dynamique suicidaire est approchée abondamment chez l’adolescent (Arrfa, 1982 ; Jeammet et Birot, 1994 ; Diwo, 1998 ; Diwo et al., 2004 ; Silberg et Armstrong, 2010 ; de Kernier, 2009, 2012, 2015). Son étude chez l’enfant l’est beaucoup moins (Pfeffer et al., 1979 ; Guillon et al., 1987 ; Petot, 2012). Nous présenterons le cas de Marguerite, 12 ans non pubère, dont le père s’est suicidé 6 ans auparavant et qui a elle-même tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.

La paranoïa et l'enfant, de la psychiatrie adulte à la psychiatrie de l'enfant : la paranoïa, un concept fructueux

Article de Yann Craus, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 475-536.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Paranoïa, Enfant, Psychiatrie infantile, Psychose, Concept, Approche clinique, HISTORIQUE, Théorie, Analyse comparative

Absente de la littérature pédopsychiatrique et des classifications internationales contemporaines en psychiatrie adulte, l’entité paranoïa mérite une attention particulière en psychiatrie de l’enfant. Une étude épistémologique élargie, convoquant histoire de la psychiatrie et réflexion critique sur l’évolution des concepts cliniques, relève l’intérêt de conserver une place de choix à la paranoïa dans la poursuite des efforts pour comprendre les pathologies psychotiques. À partir de l’époque moderne de la psychiatrie, le concept clinique de paranoïa a attendu tout le XIXe siècle avant de trouver sa forme achevée dans la conception de Kraepelin au sein de son 6ème traité. Dès le début de son étude des maladies mentales dans les années 1930, Lacan lui a donné une place centrale dans le champ des pathologies psychotiques, avec une première tentative d’articulation entre la clinique classique et les débuts de la psychanalyse. Promue troisième entité par Kraepelin aux côtés d’une part de la démence précoce devenue par approximation schizophrénie, et d’autre part de la psychose maniaco-dépressive devenue plus largement bipolarité, la paranoïa entretient des liens étroits de chevauchements et de fines distinctions avec ces deux mastodontes, sans leur être réductible. Ses accointances ne s’arrêtent pas aux pathologies psychotiques : les pathologies de l’humeur les débordent largement, et des traits de caractère ou de personnalité lui sont directement affiliés. À la manière d’une trame distendue invisible, elle infiltre l’ensemble de l’édifice classificatoire. La lecture critique des classiques et des nosographies fait correspondre effacement de l’entité paranoïa, abandon des références psychanalytiques pour aborder les troubles mentaux et avènement des sciences cognitives. Or la pédopsychiatrie semble résister à cette évolution. Quid de la paranoïa en psychiatrie de l’enfant ? Questionner, à partir d’un cas, ce concept clinique au sein du développement de l’enfant tente de contribuer à la compréhension des premiers mouvements de la vie psychique, à la suite des hypothèses de Melanie Klein ainsi que des élaborations de Bernard Golse et René Roussillon à propos de la naissance de l’objet.

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