Article de Pascal Depoorter
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 143-155.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Chômage, Conditions de travail, Délocalisation, Enquête, Idéologie, Licenciement, Management, Organisation du travail, Ouvrier, Pouvoir, Production, Recherche, Récit de vie, Reconversion professionnelle, Résilience, Socialisation, Témoignage, Travail, Emprise
L’article étudie les effets de l’emprise managériale sur les carrières de reconversion professionnelle de salariés licenciés d’une entreprise multinationale dans le cadre d’une fermeture d’un site de production. À partir d’une étude de deux trajectoires sociales, l’auteur montre que l’adhésion à l’idéologie managériale et les formes de gratifications symboliques que retirait l’individu de son travail ne sont pas sans conséquence sur les façons de se projeter dans un autre horizon professionnel. Dans un premier temps, l’auteur étudie les conditions sociales qui donnent prise à « l’emprise » et amènent le management à agir sur les dispositions sociales de l’individu. La réflexion se poursuit dans un second temps en s’intéressant à la manière dont « l’emprise » empêche de penser et de « réussir » sa reconversion.
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Article de Michel Berry
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 225-235.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Activité, Chômage, Économie, Emploi, Motivation, Travail, Valeur, Volonté
« En politique, ce qui est cru est plus important que ce qui est vrai », disait Talleyrand. Les politiques d’aujourd’hui se soumettent souvent aux croyances d’économistes orthodoxes ne proposant, face au chômage, que des solutions qui échouent depuis des décennies. En s’appuyant sur la théorie de Pierre-Noël Giraud dans L’homme inutile, l’article montre que la production de biens et de services concurrentiels ne correspond qu’à une part des emplois et qu’il convient de développer le « reste » et que des acteurs, appelés entreprenants, sont à l’œuvre pour ce faire. La question n’est alors plus de supprimer le chômage, mais d’éradiquer le sentiment d’inutilité que salariés et laissés-pour-compte de toute nature partagent.
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Article de Nicolas Piluso
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 56-61.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Chômage, Théorie, Marché du travail, Économie, Modèle, Courant de pensée, Keynes (John Maynard)
Les travaux de Keynes sur la question du chômage ont donné lieu à de multiples développements théoriques. Parmi eux, le modèle WS-PS est l’aboutissement d’une recherche des fondements microéconomiques du chômage involontaire. Son échec à rendre compte de façon pertinente des situations de chômage dans les différents pays développés a conduit les économistes à renouveler l’analyse en termes de défauts de coordination et d’équilibres multiples. De leur côté, les postkeynésiens ont développé un modèle de chômage involontaire qui se veut plus fidèle aux écrits de Keynes mais qui exhibe également des équilibres multiples.
Paru dans la revue Alternatives économiques, hors-série n° 115, octobre 2018, 82 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Société, Chômage, Emploi, Pouvoir d'achat, Pauvreté, Indicateur économique, Politique économique, Fiscalité, Retraite, Travail, Isolement, Écologie, Mondialisation, Conjoncture économique, Statistiques
La société en chiffres : démographie, emploi, climat, biodiversité, indicateurs économiques, pauvreté, travail, éducation....
Article de Pascal Le Merrer, Lino Galiana, Igor Martinache, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 188, juin 2017, pp. 4-47.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Société, Croissance économique, Inégalité, Emploi, Banque, Libéralisme, Chômage, Flexibilité de l'emploi, Emploi précaire, Politique de l'emploi
La grande mise à jour était le thème général des Journées de l’économie (Jéco) 2016. On ne peut en effet ignorer que « le monde est devenu différent ». Une autre économie se dessine, où les frontières entre l’industrie et les services s’estompent, où le travail humain est confronté à l’essor de la robotisation, où la coordination des activités ne peut se résumer à un choix entre le marché et l’État, où les logiques de coopération et de concurrence s’interpénètrent, où de nouveaux acteurs s’imposent, en particulier avec les plateformes numériques. Ira-t-on vers une économie du bien commun, notion qui recouvre des réalités très mouvantes ?