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Mineurs non accompagnés : filiation et affiliations d’un pays à l’autre

Article de Benjamin Assayag, Olivier Taieb, Marie Rose Moro, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 21, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 340-349.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Pays d'origine, Pays d'accueil, Lien social, Filiation, Migration, Adolescent, Relation familiale

Les mineurs non accompagnés constituent une population vulnérable au carrefour de deux situations critiques : adolescence et migration. Nous nous sommes intéressés aux modalités de filiation, d’affiliations et de gestion des différences des liens entre le pays d’origine et le pays d’accueil et avons rencontré pour cette étude cinq jeunes suivis en psychothérapie. La méthode a consisté en deux entretiens semi-structurés avec interprète et l’utilisation d’un outil narratif, le self dialogique. L’analyse phénoménologique des entretiens permet de déterminer plusieurs thèmes. D’une part, le lien aux éducateurs est comparé aux liens aux parents alors que les liens aux amis s’apparentent à des liens fraternels. D’autre part, les liens à l’école et au travail semblent centrés sur la performance. Enfin, l’étude des différences entre le pays d’origine et le pays d’accueil a fait apparaître plusieurs notions : une non comparabilité, les notions de perte et de gain, une relative stabilité des représentations antérieures, ainsi qu’une tentative d’explication des différences et des stratégies d’adaptation à l’œuvre.

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Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Livre de Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody, Helena d' Elia, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Enfant, Adolescent, Adulte, Violence, Sévice corporel, Traumatisme, Victime, Mémoire, Amnésie, Approche clinique

" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?