Article de Hélène Dellucci, Isabelle Philippe, Michel Silvestre
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 13-30.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Traumatisme, Corps, Approche systémique, Féminisme, Symptôme, Souffrance psychique, Famille
Notre réflexion cherche à montrer comment la systémique et la psychotraumatologie s’enrichissent mutuellement pour une meilleure prise en charge autant des individus que des systèmes dans lesquels ils évoluent. Nous relevons l’importance primordiale du corps, celle des liens et de l’attachement, la nécessité de contextualiser le trauma, en incluant tant des données sociétales, statistiques, anthropologiques de santé publique qu’une perspective féministe. Nous postulons qu’il faut en même temps penser circularité et linéarité. Nous montrons concrètement comment s’opère une prise en charge psychotraumatique dans une perspective systémique en en clarifiant le vocabulaire et les concepts. Nous nous inscrivons autant dans une optique de détection, de traitement que de prévention.
Accès à la version en ligne
Article de Sylvie Tordjman, Vincent Garcin, Dominique Brengard, et al.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 200-239.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Non-recours, Invisibilité sociale, Sectorisation psychiatrique, Équipe de secteur, Santé mentale, Mobilité géographique, Accès aux soins, Prise en charge, Souffrance psychique
Dossier composé de 6 articles :
- Les équipes mobiles en psychiatrie : du bébé au sujet âgé
- Les équipes mobiles en psychiatrie : un besoin de définition
- Équipes mobiles en psychiatrie périnatale : l’art des ponts
- Équipes mobiles autisme : vers la définition d’une nouvelle pratique ?
- Les équipes mobiles en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent : similitudes, différences, et perspectives
- Équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé : la mobilité au service de la fragilité
Accès à la version en ligne
Article de Audrey Linder, Daniel Widmer, Claire Fitoussi, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 239-258.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Médecin, État dépressif, Antidépresseur, Médecine générale, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Psychiatrie
Partant du constat que les représentations d’une maladie influent sur la prise en charge que les médecins en proposent, une équipe de recherche multidisciplinaire s’est intéressée aux représentations et à la prise en charge de la dépression chronique par les médecins généralistes, au moyen de focus groups. Dans un premier temps, nous présentons les types de patients qui sont décrits par les médecins généralistes lorsqu’est évoquée la dépression chronique. Dans un second temps, nous nous intéressons aux savoir-faire et aux savoir-être qui sont déployés par les généralistes pour faire face à ces situations complexes. Enfin, nous interrogeons la place qu’occupent les antidépresseurs dans la prise en charge de cette maladie. Il apparaît que la prise en charge proposée par les généralistes relève davantage d’un cadre conceptuel de médecine générale – qui pourrait s’appliquer à différents troubles psychiques ou psychosomatiques – que d’une compréhension spécifique de la dépression chronique.
Accès à la version en ligne
Article de Jean Michel Coq
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole
Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.
Accès à la version en ligne