Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

Qu’apporte la sculpturation à la thérapie de couple ? Analyse exploratoire et qualitative de quatre situations en thérapie de couple systémique du point de vue de l’observateur et du thérapeute

Article de Claire Cabrol Malka

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 3, septembre 2017, pp. 277-294.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie de couple, Approche systémique, Évaluation, Psychothérapeute, Méthode, Interaction, Relation soignant-soigné

Ce travail de recherche ambitionne d’étudier l’effet de la sculpturation sur les thérapies de couple, selon une démarche exploratoire et qualitative, s’inscrivant dans le paradigme de « l’efficacité réelle ». Deux sources de données de recherche ont été retenues : les entretiens thérapeutiques, réalisés en centre de thérapies familiales, et l’entretien de recherche avec la thérapeute. Les résultats mettent en évidence que les effets de la sculpturation diffèrent selon les thérapies étudiées. Ceux­-ci ne sont pas toujours spectaculaires, et un effet manifeste après la sculpture est observé chez un seul couple : il s’agit d’un moment de grande intensité émotionnelle.

Accès à la version en ligne

L’utilisation du soi du thérapeute

Article de Florence Calicis

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 143-162.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapeute, Soi, Identité, Interaction, Psychothérapie, Intimité, Thérapie familiale, Émotion, Affectivité, Distance, Relation soignant-soigné

En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.

Accès à la version en ligne