Article de Benoît Demonty
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 572-573, janvier-février 2024, pp. 143-152.
Mots clés : Culture-Loisirs, Cinéma, Émotion, Psychologie, Art-thérapie, Apprentissage
États-Unis, années 30. L'Amérique est aux prises avec la Grande Dépression, Cecilia est serveuse dans un bar et supporte son quotidien grâce aux séances cinéma du Jewel Palace, le cinéma de son quartier. Lors d'une projection de son film préféré, La Rose pourpre du Caire, Tom Baxter, l'un des personnages du films, interpelle Cecilia dans la salle, traverse la toile de projection et la rejoint dans le monde réel.
Ce film de Woody Allen, qui s'intitule aussi La Rose pourpre du Caire (Allen, 1985), joue sur l'effacement des frontières entre réalité et fiction, entre l'univers diégétique et le réel. Les limites séparant le cinéma et la vie y sont donc poreuses, on peut aimer un personnage fictionnel (comme Cécilia aime Tom) et cet amour peut « sortir » de l'écran et se vivre sur un monde non imaginaire.
La Rose pourpre... est une métaphore de ce que l'on nomme la cinémathérapie. La cinémathérapie, ou thérapie filmique, est une pratique novatrice d'art-thérapie, plus répandue dans les pays anglo-saxons que dans les pays francophones, qui consister à utiliser le médium cinématographique pour mieux vivre : favoriser des prises de conscience, initier de nouveaux comportements, réfléchir sur nos relations...
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Article de Aurélien Troisoeufs, Sébastien Favriel
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 554-555, juillet-août 2022, pp. 175-191.
Mots clés : Culture-Loisirs, Santé mentale, Art, Rue, Identité collective, Participation, Épidémie, Paris