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Article de Sophie Boursange, Marcela Gargiulo, Evelyne Bouteyre, et al.
Paru dans la revue Contraste, n° 56, 2ème semestre 2022, pp. 7-346.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Parentalité, Enfant handicapé, Aidant familial, Burn out, Usure professionnelle, Maladie chronique, Accompagnement, Souffrance psychique, Épidémie, Autisme, Immigré, Soutien à la parentalité, Polyhandicap, Témoignage, CAMSP, Fratrie, Groupe de parole, Répit, Seine Saint Denis, Normandie, La Roche Guyon
Le mot surcharge prend de plus en plus d’essor dans le langage courant et sert à designer le sentiment de devoir porter en soi une charge plus lourde que celle qui est tolérable, un sentiment d’être accablé par un cumul d’émotions difficiles à traiter psychiquement et/ou un nombre conséquent d’obligations et d'informations à traiter parfois de manière concomitante.
Dans le champ du handicap de l’enfant, la surcharge parentale pourrait être due à la conjonction des nombreuses difficultés que les parents rencontrent depuis l’annonce du diagnostic et tout au long du parcours de soin de leur enfant. Ils vont devoir affronter conjointement ce qui vient de leur monde interne et ce qui provient du nombre des actions physiques concrètes et bien réelles qu’ils vont devoir assumer.
Ce numéro explore le sentiment de surcharge, en donnant la parole aux parents. Une place importante est donnée à ce que nous considérons comme la prévention de la surcharge parentale en sollicitant des auteurs qui nous partageront leurs expériences : groupes de paroles, séjours de répit, guidance parentale. Nous n’oublions pas la surcharge des professionnels, notamment pendant la période de crise sanitaire et tout au long du suivi des enfants.
Avec la participation de Vanessa ABRAHAM, Joanne ANDRE, Julie BALI, Sophie BOURSANGE Évelyne BOUTEYRE, Marion CANAUX, Emilie CAPPE, Elise CHAUVIN, Léa CHAWKI, Laura CYR, Emmanuel DEVOUCHE, Elizabeth DUSOL, François DUSOL, Martine FRISCHMANN, Marcela GARGIULO, Valérie GARRAUD, Isabelle GERNET, Zina GHELAB, Elsa GUILLIER, Lorraine JOLY, Anna LANGLOIS, Jennifer LECOURTOIS, Jessica LETOT, Kim MAINCENT, Jeanne MALATERRE, Malika MANSOURI, Stéphane MARRET, Michèle MAYER, Agnès MILLE, Maria Livia MORETTO, Didier PETIT, Anne PILOTTI, Christine RENAUDOT, Antoine ROSIER, Marie-Odile SERGEANT, Anne SEUVRE, Sophie THEURIAU, Aurélie UNTAS, Françoise VUILLEMIN, Louise ZANNI
Cet article propose, par le biais d’une écriture clinique articulant le registre du vécu et celui de la réflexivité, de montrer l’importance de la posture clinique dans l’accueil et l’accompagnement de sujets confrontés à une situation difficilement pensable au niveau social, celle de la perte d’un enfant au cours d’une grossesse. L’invisibilité des enfants nés sans vie, la difficile considération du deuil périnatal, la prégnance des normes et représentations sociales qui entourent la naissance sont autant d’éléments à réinterroger pour accroître la capacité des professionnels et de l’entourage dans l’accompagnement de parents endeuillés. L’auteure montre également comment un événement biographique particulièrement impactant peut être un point de contact essentiel avec la nécessité d’une approche clinique permettant d’élaborer à partir de son propre vécu.
Article de Sylvie Bourdet Loubère, Delphine Rambeaud Collin
Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 157-164.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Psychologie, Parentalité, Stérilité, Couple, Procréation médicalement assistée, Sexualité, Désir d'enfant, Suivi médical, Relation enfant-mère, Relation triangulaire, Narcissisme
Cet article a pour objectif de penser l’accompagnement psychologique de la conjugalité en service de médecine procréative. La mise en sens de la sexualité du couple a souvent tendance à achopper sur le constat d’infertilité, la rendant potentiellement inutile. Le protocole médical et ses injonctions renvoient alors plus au corps « fonctionnel » qu’à sa dimension libidinale. La présentation du cas de Léna et Paul illustre ce désinvestissement du conjugal au profit du surinvestissement d’un « devenir parent », non sans conséquences sur la dynamique familiale instaurée, une fois l’enfant né.
Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 142-150.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Nourrisson, Soutien à la parentalité, Carence affective, Carence familiale, Psychologie du développement, Milieu ouvert, Accompagnement, PMI, Protection de l'enfance, Relation enfant-parents, Développement cognitif, CAMSP, Enfant placé, Trouble du comportement, ASE
Un maillage partenarial pluridisciplinaire stable pendant plusieurs années mis en place dès la naissance de l’enfant auprès de parents multi-carencés ne garantit pas l’acquisition des compétences parentales nécessaires à la bonne évolution du mineur. La dimension affective, très complexe, constitue un écueil parfois insurmontable, comme l’illustre l’histoire de la petite Carla, qui nous amène à imaginer un dispositif de soutien intensif et continu à la parentalité.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 148-160.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Relation familiale, Famille, Assistant de service social, Pratique professionnelle, Accompagnement, Stratégie, Parentalité, Italie
L’article analyse la manière dont les assistants/tes sociaux interprètent les liens familiaux transnationaux des mineurs isolés et dont ils gèrent l’accompagnement, face à la non-institutionnalisation de modèles d’intervention tenant compte du rôle des parents dans les pays de départ, semble être un sujet encore peu étudié. Cette recherche lance l’hypothèse selon laquelle, face à l’absence de lignes d’action institutionnelles en la matière, les assistants sociaux mettent en œuvre des pratiques et des stratégies informelles – culturellement conscientes – ayant pour but de sauvegarder le parcours lui-même, jugé important et possible.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 287-298.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Accompagnement, Mère, Grossesse, Relation enfant-parents, Fœtus, Parentalité, Résilience, Sevrage, Enfant placé, Attachement, Psychotrope, Famille d'accueil
Notre expérience clinique ainsi que la recherche montrent que la consommation de produits stupéfiants a un impact sur la grossesse, sur le fœtus, sur le lien que les parents construisent entre eux et avec leur enfant. Les parents souffrant d’addiction vivent souvent la grossesse et la naissance comme une nouvelle façon de répondre à leur besoin d’apaiser leurs souffrances que, jusque-là, ils géraient à l’aide des consommations. Le risque est que l’enfant devienne le porteur de cette attente d’apaisement. Nous exposerons ici l’état des recherches au sujet de l’effet des consommations sur le fœtus ainsi que l’impact de la grossesse puis de la naissance sur le comportement addict et sur le couple.
Article de J. Wendland, L. Camon Sénéchal, C. Dubois, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 6, octobre 2020, pp. 281-287.
Mots clés : Attachement, Relation enfant-parents, Nourrisson, Parentalité, Accompagnement, Évaluation, Famille
Dans cet article, nous décrivons et présentons les premiers retours des parents concernant une nouvelle modalité de prise en charge groupale reposant sur des techniques de guidance parentale et de mise en situation destinée à prévenir et à traiter les problématiques parent-bébé/jeune enfant en lien avec l’attachement.
Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 161-180.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Norme sociale, Parents, Stigmatisation, Soutien à la parentalité, Accompagnement, Autorité parentale, Handicap mental, Parentalité
À partir d’une pratique clinique et de recherche, cet article traite de la parentalité dans le cas où le père et/ou la mère présentent une déficience cognitive. Il souligne que cette parentalité est négativement impactée par le regard social stigmatisant, des réseaux sociaux souvent retreints et des modalités d’accompagnement dont les normes sont peu compréhensibles et lisibles pour les parents. Face à cela, l’article propose : 1) de développer un travail conjoint entre normes des professionnels et normes des parents ; 2) d’ouvrir davantage sur des situations de coparentalité ; 3) de favoriser les échanges entre parents ayant une déficience cognitive et avec eux le développement du partage d’expériences. Le partage d’émotions, d’affects, de rêves et de cauchemars devant commencer dès l’enfance.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 56-63.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant, Besoin, Droits de l'enfant, Parentalité, Accompagnement, Soutien à la parentalité
Le soutien à la parentalité doit tenir compte de plusieurs éléments : les besoins de l’enfant, les droits de l’enfant, les enjeux de la parentalité, l’accompagnement à la parentalité, les réflexions sur la parentalité positive et sur le fait d’intervenir très tôt en amont afin d’endiguer les prémisses des situations de violence. Actuellement, des actions individuelles et collectives sont déjà conduites sur le sujet. Elles mériteraient d’être développées. Devenir parent devrait s’apprendre, ce qui nécessite une recherche de l’éducation bienveillante qui tienne à la fois compte de la nécessaire autorité de l’adulte, de la fixation d’un cadre et de limites, du souci du bien-être de l’enfant, de la sécurité affective de l’enfant qui est définie comme méta-besoin.