Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

Au nom de la mixité : choisir le prénom des enfants adoptés à l’étranger et issus de couples mixtes en France

Article de Solène Brun

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 64-4, octobre-décembre 2023, pp. 597-624.

Mots clés : Enfance-Famille, Enquête, Adoption, Prénom, Mixité, Couple mixte, Transmission, Symbolique, Filiation, Décision

À partir d’une enquête menée entre 2015 et 2017 auprès de familles issues de l’adoption internationale et de familles fondées par des couples mixtes, cet article s’intéresse aux enjeux de la prénomination des enfants. Dans ces deux types de familles racialement mixtes où les parents doivent négocier des appartenances et origines multiples, le choix du prénom revêt des enjeux symboliques particuliers. Ceux-ci se traduisent par des logiques et des stratégies d’inscription dans les différentes lignées familiales, mais aussi de définition identitaire, sur un plan national et sur un plan racialisé. À ce titre, cet article étudie une dimension encore peu explorée de la sociologie des prénoms mais aussi de la sociologie de la race en France, en prêtant attention à la dimension racialisée des logiques sociales de la prénomination.

Accès à la version en ligne

L'adoption simple en France : le renouveau d'une institution ancienne (1804-2007)

Article de Jean François Mignot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2015, pp. 525-560.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption simple, HISTOIRE, Famille, Législation, Filiation, Famille recomposée, Droits de succession, 1900-2015, 19ème siècle

Parallèlement à l’adoption dite « plénière », il existe en France une adoption « simple », qui ajoute au lien de filiation de l’adopté avec sa famille d’origine un nouveau lien, supplémentaire. De nos jours, cette adoption consiste le plus souvent, pour un beau-parent sans enfant, à adopter son bel-enfant majeur, auquel il est attaché, pour lui transmettre son patrimoine. Or, cette adoption simple, mal connue des sociologues de la famille, est aujourd’hui plus fréquente que l’adoption plénière. En utilisant les statistiques historiques du ministère de la Justice sur l’adoption simple depuis le XIXe siècle, nous retraçons l’histoire de cette institution depuis son introduction en droit français en 1804. L’objectif est de mieux connaître ce qu’est l’adoption simple, mais aussi de comprendre les raisons de son essor depuis les années 1970 et ce que cela révèle des transformations sociodémographiques et culturelles de la famille sur le long terme.

Accès à la version en ligne