Article de Robert Mandjombe, Inès Boukezoula, François Gillet
Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 44-53.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Crise, Épidémie, Lien social, Implication personnelle, Exclusion sociale, Belgique, Bruxelles
Puisant sa sève des observations relevées et enquêtes menées auprès des jeunes lors du premier confinement à Bruxelles, le présent article vise à rendre compte des rapports entretenus entre la crise, le lien social et la jeunesse bruxelloise face à la pandémie de la COVID-19. Entre disqualification au sein des familles et désaffiliation avec l’institution scolaire, ce développement donne à voir comment les rapports à l’altérité ainsi que les formes de sociabilité et d’individualisation se redessinent chez les jeunes bruxellois issus des quartiers dits « populaires » à mesure qu’évolue la crise sanitaire. L’article tend également à comprendre comment la crise, malgré ses multiples acceptions et sa longue trajectoire historique, est aujourd’hui, contre toute attente, une opportunité sociographique de relever à la fois des formes de coopération, de maintien du lien et d’engagement social chez les jeunes dans les quartiers « populaires » de la capitale belge.
Article de Sandra Rodriguez, Alexandra Kassir, Emeline de Bouver
Paru dans la revue Agora, n° 73, Année 2016 [2], pp. 49-157.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Lien social-Précarité, Jeune, Action collective, Mondialisation, Militantisme, Vie politique, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Mouvement social, Femme, Précarité, France, Espagne, Liban, Turquie, Canada, Belgique
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Article de Claire Gavray
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 23-46.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Enseignement secondaire, Vie politique, Vote, Opinion, Comportement politique, Fille, Garçon, Belgique
Une approche genrée d’un échantillon de jeunes belges francophones fréquentant l’enseignement secondaire et âgés de 16 et 20 ans (889 sujets dont 51.5 % de filles et 48.5 % de garçons) montre tout l’intérêt qu’il y a à croiser les rapports sociaux de sexe et de classe (via la section scolaire fréquentée) dans la compréhension du positionnement des jeunes face à la politique. On voit ainsi émerger une jeunesse largement consciente de sa chance de vivre en Europe et en Belgique, mais assez désillusionnée et critique par rapport à une vision classique et diffuse de la politique, ainsi que par rapport aux différents niveaux de pouvoir politique. Les jeunes se refusent à entériner des décisions et évolutions qu’ils perçoivent contraires à leurs intérêts et à la marche harmonieuse du monde.
Article de Sara Alfieri, Michel Born, Daniela Marzana
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 47-64.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Jeune, Participation, Citoyenneté, Démocratie participative, Motivation, Institution, Norme sociale, Enfant de migrant, Confiance, Belgique, Allemagne, Turquie
Un modèle prédictif de la participation et de la continuité de participation a été construit et testé dans deux pays (Belgique et Allemagne) auprès des jeunes autochtones et issus de l’immigration turque. Les questionnaires furent remplis par 1355 jeunes; 57,1 % à Liège (Belgique) et 42,9 % à Jena (Allemagne). La participation civique, et l’intention de continuer à participer, sont prédites par des motivations et des barrières, des normes sociales, l’exemple donné par la participation civique d’amis et de parents, l’intérêt et l’attention pour la politique, la confiance dans les institutions et, enfin, le sens de l’efficacité collective. Un tel ensemble de facteurs psychosociaux est à la base de la participation, au-delà des conditions
spécifiques qui caractérisent les pays et les jeunes issus de l’immigration turque dans ces pays.