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Article de Yves CARTUYVELS, Gaëtan CLIQUENNOIS, Sonia SNACKEN, et al.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 38, n° 4, pp. 395-521.
Mots clés : Droits de l'homme, Prison, Contrôle, Administration pénitentiaire, Institution, Union européenne, Jurisprudence, Santé, Accès aux soins, Démographie, Sévice corporel, Dignité, Détention provisoire, Intimité, Relation familiale, Maintien du lien, Éducation, Formation, Discipline, Magistrat, Sanction pénale, Association, Recours, Contentieux, CONSEIL DE L'EUROPE, COUR EUROPENNE DES DROITS DE L'HOMME, COMITE EUROPEEN DE PREVENTION DE LA TORTURE, FRANCE, BELGIQUE
L'ambition de ce numéro spécial est de s'intéresser au développement du contrôle institutionnel et judiciaire européen et national, ainsi qu'aux articulations actuelles entre les structures européennes et nationales de contrôle. On portera également le regard sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme et des tribunaux et cours administratives, sur l'activité contentieuse des associations protectrices des droits de l'homme, de même que dans la mesure du possible, sur les réponses données à celles-ci par les ministères de la Justice et les administrations pénitentiaires.
Les associations ont pour particularité de reposer sur l'adhésion volontaire de personnes qui forment un collectif avec des visées communes. De ce point de vue, les déterminants et les mécanismes du passage de l'individuel au collectif sont une question cruciale, qui a été jusqu'à présent largement négligée. Cette enquête propose une approche théorique de l'association comme acte, à partir de la notion de bien, courante en économie institutionnelle. L'hypothèse directrice est que les personnes rejoignent une association pour accéder à un bien qu'elles ne sauraient trouver ailleurs, et dont la nature a une incidence sur le statut qu'elles confèrent au collectif. Cette hypothèse est mise à l'épreuve à partir du cas empirique des associations de maladies rares, qui supposent la réunion en un groupe, autour d'objectifs très hétérogènes, d'individus dispersés, peu nombreux et sélectionnés aléatoirement. Cela permet de mettre en évidence quatre motifs d'association et de statut du collectif, correspondant à quatre natures de biens : être consommateur, être efficace, être actif et être ensemble.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 27, n° 2, pp. 161-182.
Mots clés : Sociologie, Quartier, Banlieue, Politique de la ville, Intervention sociale, Association, Contrôle social, Régulation sociale, Ordre social