Documentation sociale

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Pourquoi les professionnels s’engagent comme coordinateurs de conférences familiales ?

Article de Marie Pierre Auger

Paru dans la revue Forum, n° 171, 1-2024, pp. 19-30.

Mots clés : Enfance-Famille, Travail social : Métiers, Famille, Protection de l'enfance, Travailleur social, Coordination, Rencontre, Autonomie, Motivation, Coordonnateur, Département, Outil, Réseau, Coopération, Management

La conférence familiale, née en Nouvelle-Zélande au début des années 1980, lorsqu'elle est mobilisée dans le cadre de la protection de l'enfance, vise à résoudre un problème concernant un mineur en danger. Elle permet à la famille de poser le problème et de choisir, avec tous ceux qui lui sont proches, les ressources à mettre en œuvre pour sa résolution.
Durant les différentes étapes du processus, plusieurs acteurs sont mobilisés dans un coordinateur, pierre angulaire d'une conférence familiale. Au regard de l'organisation actuelle des conférences familiales en France, le coordinateur est un travailleur social ayant suivi une formation spécifique assurée par l'un des trois formateurs français. Il a pour fonction d'aider l'enfant et ses parents à préparer la conférence familiale. Ce coordinateur va, par de multiples échanges, favoriser la mise en réflexion des personnes mobilisées. Il ne prend aucune part dans les décisions concernant l'enfant. En relation duelle ou groupale, son principal outil est la reformulation de ce qui est dit sans substitution dans les prises de décisions.
L'émergence des conférences familiales sur trois départements visant à répondre à un sentiment d'échec des dispositifs institutionnels ou de perte de sens en leur mission par les professionnels. Pour ces derniers, sa redécouverte réveille l'émotion et la volonté d'aide à l'origine de leur engagement dans le travail social mis à mal par les contraintes des dispositifs.
Cet outil s'inscrit dans un système de croyances en la nécessité de revisiter les rapports de domination avec les familles. Portée comme un nouveau système de valeurs par ses promoteurs, une conférence familiale s'initie à partir d'une conviction, se construit par la revisite des connaissances de toutes les parties concernées et se conclut par un nouveau savoir d'action.

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Professionnalisation : le CAFERUIS en question ?

Article de Marie Laure Derrien

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 61-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnalisation, CAFERUIS, Management, Cadre, Institution, Compétence professionnelle, Parcours professionnel, Formation professionnelle, Qualification professionnelle

Cet article analyse le désir d’évoluer et de se professionnaliser vers un CAFERUIS autour d’une question fondamentale : pourquoi et jusqu’où suis-je prêt à aller pour exercer mon métier de cadre intermédiaire ? C’est dans le cadre de la formation que le futur cadre va pouvoir s’affirmer, se positionner, muer pour changer de posture, et trouver sa propre trajectoire. Contribuer à la fabrique de cadres, c’est être en phase avec trois logiques : le cadre formatif lié au référentiel professionnel, l’organisation qualifiante comme organisation apprenante lors du stage, le soutien du futur cadre dans son insertion professionnelle.

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La lente déprofessionnalisation des métiers du social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 12-17.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Professionnalisation, Management, Qualification professionnelle, Hiérarchie

Quand le principe de professionnalité recule, la professionnalisation se différencie entre celles des cadres pour des fonctions de gestion, de direction, de formation, des métiers historiques pour des actions plus ou moins cliniques et de gestion, et des bas niveaux de qualification pour l’exécution. Cette division du travail rompt avec la période antérieure dont les métiers de niveau III étaient la poutre maîtresse. Situés à bac + 2, capables d’action de terrain et de responsabilités institutionnelles, ils bénéficiaient d’une relative autonomie de jugement et de décision qui disparaît.

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