Livre de Isabelle Bourboulon, édité par Bayard, publié en 2011.
Mots clés : Santé mentale, Travail, Enquête, Secteur privé, Secteur public, Témoignage, Management, HISTOIRE, Modèle, Valeur, Idéologie, Libéralisme, Économie, Qualité, Politique sociale, Coût, Cadre, Méthode, Souffrance, Stress, Suicide, Usure professionnelle, Conditions de travail, Rythme, Temps, Urgence, Organisation du travail, Évaluation, Résistance, Formation, Action collective, Prévention, Risque, Économie sociale et solidaire, Démocratie, Participation
Les suicides successifs survenus depuis quelques années dans de grandes entreprises françaises ont violemment mis en lumière le problème de la souffrance au travail, associé aux techniques de management. Salariés, syndicats et chercheurs pointent du doigt des méthodes déshumanisantes et aliénantes. Cet ouvrage, fondé sur une grande enquête révèle une véritable crise du travail. L'auteure va plus loin que cette dénonciation, elle étudie les exemples d'alter-management et les nouveaux concepts qui permettraient d'instaurer des méthodes de travail plus respectueuses des rythmes humains. Isabelle Bourboulon est journaliste indépendante, spécialisée en économie de l'entreprise. A ce titre, elle a travaillé pendant de nombreuses années dans la presse institutionnelle d'entreprise, ce qui lui a permis d'acquérir une solide connaissance de ce secteur. Elle a publié, chez Descartes et Compagnie, Virus vert, au-delà de l'économisme et de l'écologisme.
Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.
Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme
Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.