Livre de Sylvie Kowalczuk, édité par Champ social, publié en 2022.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Assistant de service social, Polyvalence de secteur, Approche historique, Accompagnement, Formation alternée, Action collective, Empowerment, Dynamique de groupe, Identité professionnelle, Conseil départemental, Valeur, Usager, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Risques psychosociaux, Résistance, Changement, Émotion, Mécanisme de défense, ISIC, Formation initiale
Assistante sociale en polyvalence de secteur depuis de nombreuses années, Sylvie Kowalczuk propose dans cet ouvrage un questionnement sur sa profession. En prenant de la distance, elle mène une réflexion au-delà des aphorismes convenus. Parce que les changements sociétaux pourtant loin d'être nouveaux semblent plus perturbants aujourd'hui, elle conduit plus largement un cheminement réflexif sur le travail social, la manière dont il évolue, son environnement.
A travers l'exemple de l'assistant social, elle cherche à repérer les éléments de construction de l'identité du travailleur social. C'est aussi un regard sur les vulnérabilités de ces praticiens pour tenter de trouver des pistes de solution. C'est un ouvrage qui rappelle les principes éthiques de la profession, mais aussi qui permet de réfléchir à toutes ces notions qui circulent autour du travail social comme la quête de sens, l'engagement, l'identité professionnelle, mais aussi la résistance au changement, et le mal être au travail.
Il peut favoriser la réflexion pour les professionnels sur les fondamentaux qui conduisent leurs actions. Il ambitionne d'ouvrir des horizons meilleurs, invite à allers vers des aspirations idoines quelle que soit les dimensions néguentropiques existantes.
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Article de Amélie MAUGERE
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 38, n° 1, pp. 29-53.
Mots clés : Prostitution, Droit pénal, Répression, Politique sociale, Modèle, Résistance, Changement, Sociologie, Prise en charge, Évolution, CANADA
Le modèle d'action publique en matière de prostitution au Canada se caractérise par un important volet répressif qui est perçu comme posant de nombreux problèmes. Récemment, la revendication de décriminalisation de cette activité semblait pouvoir être accueillie favorablement. Une commission parlementaire était en effet créée, en 2003, afin de réfléchir à la manière d'amender ce dispositif. Pourtant, aucune transformation de la politique en matière de prostitution n'a pas été observée durant les dix années subséquentes. Est-ce la simple conséquence du retour des conservateurs au pouvoir ? Cet article explore les hypothèses expliquant la renonciation des parlementaires à adopter un modèle qui aurait soustrait la prostitution du ressort des politiques pénales.
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