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L'utilité de la méthode d'auto-évaluation familiale a longtemps été contestée dans la recherche et la clinique familiale du fait de son manque d'esprit systémique et de l'absence de concordance entre les données issues des perspectives d'auto-évaluation et d'hétéro-évaluation, la seconde approche étant généralement considérée comme plus complète et valide que la première. L'objectif de cet article est de mettre en valeur l'intérêt spécifique de la méthode d'auto-évaluation en présentant plusieurs auto-questionnaires de fonctionnement familial, leurs utilisations précises et leurs retombées pour la clinique et la recherche. Une meilleure acceptation de cette approche évaluative contribuera aussi à un rapprochement entre la recherche et la pratique clinique
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 37, n° 2, pp. 181-205.
Mots clés : Éducation, Sociologie, Valeur, Modèle, Famille, Relation, École, Enseignant, Professionnel de l'enfance, EDUCATEUR
Selon de nombreux sociologues, on assiste depuis 1970 à un mouvement de transformation des moeurs familiales caractérisées par l'émergence à la fois d'un nouveau régime familial (une famille « relationnelle » basée sur une forte affectivité où chaque partenaire jouit d'une grande autonomie) mais aussi d'un nouveau modèle de savoir éduquer (fondé sur une autorité plus souple, négociée entre parents et enfants). Or, du fait de leur diffusion sociale inégale, ces transformations des moeurs alimentent des malentendus, dans la rencontre qui se noue au quotidien entre professionnels de diverses instances éducatives et certaines familles populaires à faible capital scolaire. En se basant sur divers matériaux (entretiens qualitatifs, analyse de dossiers), cet article vise à mieux comprendre ceux-ci en montrant ce qu'ils doivent à la position sociale des acteurs en question.
Article de Robert PAUZE, Judith PETITPAS, Solange COOK DARZENS, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 34, n° 1, 180 p..
Mots clés : Approche systémique, Thérapie familiale, Évaluation, Recherche, Recherche clinique, Modèle, Famille
La conception (dans le double sens du mot : concevoir et engendrer) des Journées de recherche et évaluation systémique a deux objectifs : Le premier se réfère au contenant. Il s'agit de : 1) créer des lieux de rencontre, de croisement entre les chercheurs entre eux et entre les chercheurs et les cliniciens ; et 2) d'apprivoiser les relations, de créer des liens en somme une fonction d'entremetteur !
La deuxième fonction est celle de diffusion et de formation : la création d'une culture, d'un bouillon de culture, mélange de références « tribales » pour initier une nouvelle référence partagée et hybride : un langage commun... La diversité des articles de ce numéro est frappante ; métarecherches : recherches à partir de recherches, recherches empiriques à partir des besoins ressentis dans les prises en charge, recherches proposant des modèles à propos de situations cliniques proches ou de contextes institutionnels, recherches cliniques centrées sur un symptôme. [d'après la présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 34, n° 1, pp. 69-84.
Mots clés : Homoparentalité, Homosexualité, Couple, Famille, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Modèle, Représentation sociale, Psychothérapeute, Formation
Les couples et les familles avec partenaires et parents LGBT (lesbiens, gays, bisexuels, transgenres) sont souvent passés sous silence dans l'approche systémique. Ce silence trouve ses racines dans l'hétérocentrisme qui a influencé la définition de couple, de famille et de relations familiales ainsi que de leur « normalité » vs « pathologie ». Qu'on soit chercheur ou clinicien, il est intéressant de prendre en considération l'impact de l'homophobie, de l'hétérosexisme, de l'hétéronormativité dans la vie quotidienne de ces couples, de ces familles et de leurs enfants. En particulier dans la consultation clinique, il semble important d'en évaluer leur degré de stress, d'ambiguïté relationnelle, d'homonégativité intériorisée ainsi que de support social. Nous réfléchirons aussi sur les atouts et les limites des modèles majeurs de thérapie de couple et de famille dans le travail thérapeutique ainsi que sur la nécessité d'envisager des pistes dans la formation du futur thérapeute sur les questions LGBT. Formation qui pourrait être basée sur le modèle de la diversité comme modèle inclusif des différences familiales et relationnelles contemporaines.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 21-30.
Mots clés : Travailleur social, Flexibilité de l'emploi, Travail, Intimité, Famille, Autonomie, Aménagement du temps, Bureaucratie, Stress, Organisation, Modèle, BELGIQUE
L'article propose quelques balises pour appréhender l'articulation entre la vie professionnelle et la vie familiale des travailleurs sociaux qui exercent leur profession dans un cadre organisationnel souple et flexible, qualifié par les auteurs de « modulaire ». Ceux-ci développent l'hypothèse selon laquelle les possibilités de modulation de l'engagement professionnel sont à l'origine de tensions existentielles fortes, encore à caractériser, dans la gestion de la totalité existentielle de ces travailleurs. Ils présentent les résultats provenant d'une première analyse du vécu de travailleurs sociaux engagés dans un Service d'actions communautaires d'un grand CPAS wallon, segment organisationnel qui partage de nombreuses caractéristiques avec le modèle organisationnel « modulaire ».
Les auteurs présentent une synthèse des principaux écrits sur la question des stades développementaux des familles, en relatant l'historique de cette approche conceptuelle, sa pertinence, ses avantages, mais également ses limites. Ensuite sont décrits explicitement les différents stades développementaux des familles selon les principaux cliniciens dans le domaine, en relevant les tâches propres à chaque stade. Enfin, les auteurs tentent d'établir un lien entre le cumul des échecs développementaux des familles et l'apparition de comportements symptomatiques chez un membre d'une famille, plus particulièrement l'anorexie mentale chez les adolescentes.