Article de Claire Squires
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 1, janvier-juin 2017, pp. 71-86.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Mort-né, Deuil, Hallucination, Mélancolie
La prise en considération de la mort périnatale a progressé dans les équipes obstétricales du fait d’une meilleure reconnaissance sociale et juridique de son occurrence mais aussi de ses répercussions psychologiques sous l’influence des psychiatres et des psychologues ; elle ne reste pas moins une blessure narcissique. Le ressenti subjectif des parents qui y sont confrontés nécessite un travail psychique douloureux en raison du choc traumatique de l’annonce de la mort du bébé et plus à distance, en raison des conséquences de la perte narcissique et d’une certaine forme de deuil. Parfois, l’affliction perdure sous la forme de symptômes obsédants, hypocondriaques voire hallucinatoires au-delà de l’épisode actuel, y compris lors d’une grossesse suivante.
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