Si le Journal des acteurs sociaux consacre ce mois-ci son dossier au désastre écologique, c'est parce que nous avions la conviction que chaque personne, chaque organisation, chaque média, doit apporter sa contribution à la mobilisation de l'opinion. En effet, depuis plus de quarante ans, les alertes se suivent et se ressemblent, mais comme disait Jacques Chirac "la maison brûle et nous regardons ailleurs". Or depuis lors, les informations se sont précisées et les événements se sont multipliés. La biodiversité est en chute libre, et le désordre climatique s'amplifie. A ce rythme, c'est peut-être bien l'espèce humaine tout entière qui est dorénavant menacée si rien n'est fait. Faisons donc le point sur la gravité de la situation, mais aussi sur les solutions qui existent car du pire peut naître le meilleur comme le pensent de plus en plus de jeunes mobilisés pour la sauvegarde de la planète.

Depuis une vingtaine d'années le paysage communal ne cesse d'être bouleversé par des reformes qui se suivent sans se ressembler, et dont certaines contribuent à déstabiliser la fonction municipale, pourtant si précieuse pour entretenir la confiance des habitants dans leurs représentant politiques. Dorénavant c'est à l'intercommunalité que s'attaquent les pouvoirs publics.

A l'heure où le monde du travail se trouve totalement bouleversé par la quatrième révolution industrielle, difficile de ne pas s'interroger sur les indispensables réformes dont aurait besoin le secteur de l'emploi. Par delà les anathèmes et au-delà des clivages partisans, la question du prix à payer pour sauvegarder nos emplois nécessite aujourd'hui de lever le voile sur certaines réalités.

Au moment où l’extension de la vulnérabilité nous montre les limites des réponses de l’État, nous devons refuser, dénoncer et ne plus hésiter à contourner les obstacles à l'épanouissement de la créativité et de l'engagement des acteurs sociaux : militants associatifs, élus locaux, professionnels du social et les journalistes. Nous en avons rencontré quelques uns pour ouvrir le débat. Car pour permettre la multiplication des initiatives locales, pour qu'elles consolident le vivre ensemble, il est temps de privilégier ceux qui agissent sur ceux qui réagissent.