Article de Audrey Ryo
Paru dans la revue Forum, n° 156, février 2019, pp. 54-58.
Mots clés : Travail social : Métiers, Délégation, Qualification professionnelle, Compétence professionnelle, Travail social, Identité professionnelle, Décentralisation
Dans un contexte de mutation du travail social, les dirigeants associatifs et plus généralement les cadres ont considéré nécessaire de redéfinir leurs rôles respectifs. Les nouveaux types d'organisation (regroupement, fusion, territorialisation) ont modifié les lignes de délégation. Désireux de s’adapter aux nouveaux besoins sociaux, aux exigences législatives et face à la complexité des dispositifs, la clarification des attributions de chaque professionnel s’avère essentielle.
La délégation devient alors une préoccupation importante ; elle peut être un moyen de parvenir à la décentralisation des processus de décision. Elle a pour objectif d’être facteur d’efficacité et de performance et doit être organisée avec méthode. Une bonne répartition des pouvoirs peut ainsi s’avérer un atout indispensable au bon fonctionnement associatif. Mais à qui confier l’exercice de certains pouvoirs ? Allons à la rencontre de cette figure du délégataire qui semble-t-il a bien évolué ces dernières années.
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