Le projet de loi relatif à la prévention de la récidive et à l'individualisation des peines, présenté en conseil des ministres le 9 octobre 2013 par la Garde des Sceaux, rompt avec la référence unique à la prison et se recentre sur la réinsertion. Les organisations professionnelles saluent la suppression des peines automatiques et la promesse d'augmenter le nombre de conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation (CPIP) mais elles jugent que la réforme manque d'ambition.

Accidents de la vie, chômage, recours excessif au crédit renouvelable, difficultés à gérer son budget autant de causes qui peuvent provoquer une baisse des revenus et une situation de surendettement. En France, elle touche plus de 200 000 personnes et entraîne souvent une chute de l'estime de soi qui renforce les risques d'exclusion. Le travailleur social qui accompagne une personne en situation de surendettement étudie avec elle les possibilités d'assainissement de sa dette. Si cela s'avère impossible, il l'aide à constituer un dossier de surendettement et à mieux gérer son budget pour éviter la récidive. Il prend également en compte son rapport à l'argent et à la consommation.