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La crise sanitaire actuelle impacte la vision du présent et de l’avenir. Il ne s’agit pas de se sentir “sacrifié”, mais plutôt de découvrir une nouvelle façon d’aborder le monde qui nous entoure. Il en est ainsi de nos représentations de la santé et de l’interdépendance des personnes et des générations.
En cette période de crise sanitaire, alors que les étudiants affrontent des informations stressantes, une infirmière “Covid” démystifie le virus tandis qu’une infirmière marocaine promeut la diversité culturelle des messages de prévention arabophones et francophones. D’autres actions associatives ou culturelles sont mises en place ; autant d’espaces de développement culturel ou de partenariats solidaires pour aider les étudiants à sortir de leur isolement et prévenir l’apparition de troubles anxieux.
Comme tout un chacun, les étudiants ont des facultés d’adaptation. Ils font preuve de créativité sociale et peuvent s’engager pour la promotion de la santé et de leurs droits. En mettant leurs missions de médiateurs au service de leurs pairs, ils cultivent la solidarité et aident à renforcer les liens sociaux.
Les étudiants en santé se sont mobilisés pendant les deux premières vagues épidémiques de Covid-19. Ils ont démontré leurs capacités d’autonomie et d’initiative. Ils ont su s’adapter aux réorganisations de leurs formations et conserver une identité professionnelle forte. Deux cadres supérieures de santé rendent hommage à leur engagement, leur courage et leur conscience professionnelle.
Article de Richard Pougnet, Yvette Le Goff, Laurence Pougnet, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 26-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Prévention sanitaire, Soutien psychologique, Accompagnement, Politique sanitaire, Philosophie, Équipe soignante
Les politiques d’aide aux étudiants sont des grandes lignes organisatrices. Elles ne doivent pas se confondre, malgré l’évidente sollicitude des acteurs publics, avec la posture du soignant. Il faut alors réinterroger la sollicitude pour défendre une forme de prévention par la mobilisation des acteurs, à savoir les étudiants eux-mêmes.
En cette période de pandémie, les soignants de ville sont directement concernés par la détresse mentale ou sociale des étudiants. En plus des services de santé universitaires, des psychologues, par l’intermédiaire d’associations, des assistantes sociales, des médecins et des infirmiers sont à l’écoute des jeunes pour les situations individuelles, mais parfois aussi pour celles de groupes. Autant d’accès à la santé à proposer aux étudiants en souffrance ainsi qu’à leur famille.
Les services de santé universitaires accueillent les étudiants depuis de nombreuses années. En cette période de crise sanitaire si particulière, ils prennent activement soin de la santé de leur population, y compris au niveau psychologique. Les compétences infirmières sont ici essentielles.
Les étudiants en santé ont vécu différemment cette première année de pandémie de Covid-19. Certains se sont portés volontaires pour soutenir les services en tension. Ils se sont inquiétés de savoir si leurs formations seraient assurées, particulièrement pour les gestes techniques.
Article de Richard Pougnet, Laura Semeraro, Gaëtan Lecallo, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 16-18.
Mots clés : Santé-Santé publique, Souffrance psychique, Prise en charge, Vulnérabilité, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Bien-être, Épidémiologie
La société française a pris conscience de la détresse des étudiants, au point de mettre en place des systèmes dédiés à leur santé mentale. Afin d'éviter toute confusion, il est important de qualifier la santé mentale des étudiants et de proposer des pistes pour comprendre pourquoi il s’agit d’une population vulnérable face à la crise sanitaire.