Documentation sociale

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« Il faut rentrer l’enfant dans la case ». Des parcours de protection de l’enfant du point de vue des familles

Article de Anne Fernandes, Hervé Levilain

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 57, 2023, pp. 119-133.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Récit de vie, Famille, Enfant placé, Enfant handicapé, Parcours institutionnel, France, Belgique

Partant de trois récits faits par des familles de leurs parcours transfrontaliers, l’article dégage les caractéristiques et enjeux d’une lecture pragmatique des parcours. Il montre ainsi la place qu’y prennent les événements, l’ampleur de l’activité déployée par les familles, le souci qu’elles ont de l’intérêt de leur enfant mais aussi les difficultés qu’elles rencontrent pour en faire respecter les expressions singulières. Ce faisant, face à une lecture linéaire et officielle du parcours que l’on retrouve souvent dans l’action publique, l’article voudrait amener une autre perspective qui, mettant l’accent sur le trajet, donne toute sa portée analytique au parcours.

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"On a une étiquette après quand on vient là" : le travail de la honte dans l'accès aux droits

Article de Hervé Levilain

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 35-45.

Mots clés : Lien social-Précarité, Action sociale, Honte, Pauvreté, Accès aux droits, Stigmatisation, Non-recours

Prenant appui sur une recherche sur l’accès aux droits sociaux, l’article veut interroger les formes de politisation de la honte se développant en France, dans le cadre de l’action publique contre la pauvreté et pour l’inclusion. D’un côté, il montre qu’en faisant de la honte un des facteurs explicatifs du « non-recours », celle-ci en fait le lieu d’une action possible et participe ainsi de sa politisation. Mais, de l’autre, il souligne l’ambivalence d’une action publique qui accorde moins de place au travail symbolique de dépassement de la honte et de restauration du sens de la justice attaché à des droits sociaux universels, qu’à la simplification des procédures matérielles. Il montre aussi que cette action publique se déploie dans le contexte plus général d’un renforcement du soupçon et des contrôles pesant sur les bénéficiaires de prestations sociales, au risque de renforcer les obstacles matériels et symboliques à l’accès aux droits. Au final, il dégage l’image d’une honte prégnante qui, autant qu’elle est travaillée par les dispositifs d’accès aux droits, vient travailler les manières de penser la justice des droits sociaux.

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