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Article de Hélène Levassort, Oana Ailioaie, Marie Essig
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 166, mars-avril 2024, pp. 8-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Anatomie, Fonction, Corps, Santé, Recherche, Rôle, Pathologie, Définition, Maladie chronique, Maladie, Diabète, Gériatrie, Traitement médical, Médecine, Risque, Étude de cas, Prise en charge, Examen médical
La maladie rénale chronique (MRC) concerne près de 10 % de la population mondiale et plus de 30 % des personnes âgées de plus de 70 ans [1, 2]. L’incidence globale de la MRC traitée est stable en France, mais continue d’augmenter fortement chez les personnes âgées de plus de 85 ans [3]. La MRC entraîne, à des stades avancés, de nombreuses complications liées à une perturbation du bilan hydrosodé, du bilan acido-basique, du bilan phosphocalcique, ou encore liées à l’anémie et à une augmentation du risque cardiovasculaire. z Une meilleure connaissance des facteurs de risque, une amélioration des pratiques visant à promouvoir la néphroprotection ainsi que la réalisation de progrès dans l’éducation thérapeutique et la préparation vers les techniques de suppléance permettraient de réduire ce risque.
Article de Agathe Hédouville de, Marie Essig, Hélène Levassort
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 165, janvier-février 2024, pp. 31-36.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Santé, Gériatrie, Pathologie, Médecine, Maladie, Définition, Recherche, Statistiques, Risque, Examen médical
L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une problématique médicale fréquente qui touche 20 % des patients hospitalisés. Le vieillissement entraîne des modifications fonctionnelles du rein, des perturbations de l’homéostasie hydrosodée ou encore est associé à une prévalence plus importante de la maladie rénale chronique du fait du retentissement de nombreuses maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle, hypertrophie bénigne de prostate, etc.). L’ensemble de ces atteintes liées à l’âge entravent les capacités d’adaptation du rein pour faire face aux évènements aigus. Si les sujets âgés peuvent développer tous les types d’IRA, ils sont particulièrement exposés aux IRA iatrogènes du fait d’une polymédication, aux IRA fonctionnelles du fait d’une modification de leur capacité de maintenir l’homéostasie hydrosodée ou encore aux IRA obstructives en lien avec des pathologies urologiques.
Les fonctions cognitives permettent de recevoir, sélectionner, stocker, transformer, élaborer et récupérer les informations que nous recevons de l’extérieur. Celles-ci sont commandées par différentes structures cérébrales qui interagissent entre elles, permettant d’être en contact et de comprendre le monde qui nous entoure. Au cours du vieillissement ou de la survenue de maladies neurocognitives, ces fonctions peuvent être atteintes de façon plus ou moins importante, donnant ainsi lieu à une variété considérable de profils d’atteintes neurocognitives. Lorsqu’un patient semble présenter des troubles neurocognitifs, une évaluation neuropsychologique approfondie peut aider à caractériser précisément cette atteinte avant de guider la prise en charge thérapeutique. Elle contribue fortement au diagnostic étiologique du trouble.
Article de Hélène Levassort, Marion Levassort, Marie Cluchet, Tristan Cudennec
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 38-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Santé, Pathologie, Trouble du comportement alimentaire, Orthophonie, Prise en charge, Étude de cas, Équipe soignante, Infirmier, Rôle, Organisation du travail, Accompagnement, Alimentation
Les troubles de la déglutition, fréquents en gériatrie, sont liés à de multiples pathologies : cancer, accident vasculaire cérébral, troubles neurocognitifs, confusion aiguë, troubles de la vigilance, etc. ls peuvent entraîner de lourdes conséquences et nécessitent donc une prise en charge particulière. De l’identification des troubles par le médecin, l’infirmier, l’aide-soignant, au bilan orthophonique, en passant par l’adaptation de l’alimentation par le diététicien, la prise en charge des troubles de la déglutition concerne l’ensemble du personnel médical et paramédical. L’objectif est de présenter les principales recommandations existantes pour favoriser l’alimentation du patient malgré la présence de ces troubles.