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Comment cultiver la bonne humeur ?

Article de Michel Eltchaninoff, Alexandre Lacroix, Louise Coquillat, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 178, avril 2024, pp. 50-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Humour, Bien-être, Émotion, Lien social, Psychanalyse, Clown, Hôpital, Enfant malade, Transidentité, Rire

- Et vous, qu’est-ce qui vous met de bonne humeur ? C’est la question que nous avons posée à cinq philosophes, Laurence Devillairs, Éric Fiat, Ilaria Gaspari, Slavoj Žižek et Natalie Depraz. Ils nous donnent leurs pistes parfois classiques, comme la marche ou la musique, et parfois déconcertantes, comme le découpage des magazines ou les vidéos YouTube.
- De l’échelle géopolitique à l’alcôve, des affrontements armés à la récession de l’activité sexuelle, les nouvelles ne sont guère réjouissantes. Nous affirmons qu’il est tout de même possible de soutenir le moral en empruntant trois voies : le souci des équilibres du corps, un certain volontarisme prôné par le philosophe Alain, qui ne renierait pas la méthode Coué, et enfin l’engagement.
- Quand nous nous réveillons du bon pied, n’est-ce pas que nos équilibres internes ont été modifiés, parfois à notre insu ? Comment se forment nos humeurs ? Comment varient-elles? Réponse avec un spécialiste de la médecine antique, une endocrinologue, un neuropsychologue et une psychanalyste.
- Mais l’oscillation de notre état émotionnel se poursuit tout au long de la journée, et nous proposons ici une trajectoire idéale inspirée par les conseils de vie des philosophes de la tradition, comme Sénèque, Thoreau, Sloterdijk ou Madame de Staël.
- Comment aider un enfant hospitalisé à retrouver le sourire ? Pour le savoir, nous avons suivi à l’hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt deux clowns de l’association Le Rire Médecin dans leur pratique tout en subtilité.
- Car le rire est peut-être ce qui allège le mieux les tourments de l’existence : un constat sur lequel s’entendent dans un dialogue détonnant la philosophe Olivia Gazalé, qui publie Le Paradoxe du rire, et Matthieu Babin alias le drag queen Sara Forever, finaliste de la deuxième saison de Drag Race France.

Et si on apprenait autrement ?

Article de Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, Emmanuelle Rozier, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 172, septembre 2023, pp. 42-65.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Apprentissage, Acquisition des connaissances, Technologie numérique, Pensée, Lecture, Intelligence artificielle, Pédagogie, Savoir, Éducation, Dewey (John)

Qu’il s’agisse de découvrir la cuisine ou la meilleure manière de cultiver des tomates à travers des tutoriels en ligne, d’approfondir ses connaissances en diététique ou en musculation grâce à un podcast ou à un coach en salle de sport, ou tout simplement de manier une nouvelle technologie au travail, nous sommes appelés à apprendre tout au long de notre existence, dans des contextes non scolaires. Mais comment canaliser notre curiosité et nous orienter à une époque où, dans tous les domaines, la connaissance excède le temps disponible pour l’assimiler ? En explorant trois voies.
- D’abord, la voie de la pratique : des applications aux séances de méditation en passant par le Wwoofing, les moyens d’initiation se sont démultipliés, utilisant des principes que les philosophes du passé ont déjà mis en évidence, comme la « mimétique » chère à Aristote ou le contact direct avec le monde prôné par Jean-Jacques Rousseau.
-« Learning by doing », c’est en faisant qu’on apprend. Ce précepte simple est au cœur de la pédagogie
du philosophe pragmatiste américain John Dewey, que nous présente Emmanuelle Rozier.
- Ensuite, la voie de la pensée. Pionnier de la philosophie pour enfants, Matthew Lipman proposait de cultiver les « habiletés de pensée », comme la capacité à produire une analogie, un contre-exemple ou une déduction. Une piste qui donne le primat à la réflexion sur le savoir et que reprennent aujourd’hui les philosophes Samuel Nepton et Normand Baillargeon, ainsi que le psychologue Albert Moukheiber.
-Enfin, la voie de la technique. L’omniprésence des écrans invite à s’interroger sur l’avenir de la lecture profonde et de l’écriture manuelle. Ce que nous faisons en compagnie des neuroscientifiques Maryanne Wolf et Jean-Luc Velay, ainsi que de la romancière et « bibliothérapeute » Régine Detambel.
-Et maintenant, un peu de prospective : comment l’apprentissage va-t-il se métamorphoser au XXIe siècle ? L’arrivée de ChatGPT et des IA génératives doit-elle nous faire réviser nos méthodes ? Pour tenter d’imaginer le futur, la linguiste et informaticienne Justine Cassell dialogue avec le chercheur en sciences de l’éducation François Taddei.

Complotisme : pourquoi se raconte-t-on des histoires ?

Article de Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, Martin Legros, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 169, mai 2023, pp. 38-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Croyance, Raisonnement, Fantasme, Rumeur, Réel, Littérature, Guerre, Paranoïa, Théorie, Désinformation

Les théories du complot sont souvent décrites comme des manifestations de la crédulité et de l’irrationalité du grand public, ou encore comme des effets secondaires délétères des réseaux sociaux. Mais n’est-il pas possible d’y voir une manifestation du goût très ancien des humains pour les récits ? Et qu’est-ce qui les distingue des narrations que forgent les historiens ?
- Les règles de la narration ont été posées dans la Poétique d’Aristote. Or ce dernier insistait déjà sur les différences entre le travail du conteur et celui de l’historien. Les théories du complot ne seraient-elles pas trop cohérentes, trop bien construites pour être crédibles ? Y a-t-il vraiment toujours des groupes de gens qui tirent les ficelles dans l’ombre ? Les événements réels ne seraient-ils pas plutôt fortuits et disparates ?
- Comme tout événement contemporain majeur, la guerre en Ukraine déchaîne les fantasmes. Avec cette particularité que Vladimir Poutine se réfère souvent à une théorie conspirationniste méconnue en France, celle du « milliard d’or ». Où l’on voit quel usage inquiétant les leaders autoritaires ou populistes peuvent faire du faux.
- Et si le réel n’était pas tel que nous le croyons ? Cette remise en question radicale de l’évidence la plus partagée a été pratiquée par les plus grands philosophes, Platon, Descartes et Nietzsche en tête. Mais s’ils proposent des scénarios paranoïaques… c’est pour mieux dégager l’accès à la vérité.
- Comment engager la conversation avec un proche convaincu par une version alternative du réel qui vous semble aberrante ? Et si c’est un adolescent ? Réponses avec l’enseignante Sophie Mazet, la spécialiste du « déminage » de faits douteux Aude Favre, le sociologue Gérald Bronner et le philosophe des sciences Philippe Huneman.
- Le neuroscientifique Sebastian Dieguez, spécialiste de l’adhésion aux théories du complot, dialogue des rapports ambivalents que nous entretenons avec la fiction avec la théoricienne de la littérature Nancy Murzilli.

La guerre, alors qu’on n’y pensait plus

Article de Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, Alexandra Goujon, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 158, avril 2022, pp. 40-63.

Mots clés : Lien social-Précarité, Guerre, Résistance, Conflit, Nation, Démocratie, Ukraine, Russie

Nous autres Européens avions cessé de penser la guerre comme une possibilité réelle sur notre continent, comme un événement pouvant faire effraction et modifier le cours de nos existences. D’une part, nous avons vécu plusieurs générations de paix depuis 1945, et le conflit en ex-Yougoslavie a été interprété comme un contrecoup de la chute du mur de Berlin et non comme une guerre de conquête, comparable aux assauts de Napoléon ou de Hitler. D’autre part, nous avons eu tendance à adopter la perspective d’Emmanuel Kant sur l’histoire, selon laquelle la paix est l’état normal, l’horizon vers lequel tendent les régimes démocratiques, tandis que la guerre est un état d’exception momentané. Et si cette vision était remise en cause avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie ?
Pour tenter de répondre, nous avons imaginé un dialogue entre Kant, Hegel et Nietzsche, parce qu’il est peut-être temps de changer de philosophie de l’histoire.
Notre rédacteur en chef Michel Eltchaninoff, auteur de Dans la tête de Vladimir Poutine, met en garde depuis des années contre la doctrine nationaliste et l’eurasisme de Vladimir Poutine, pointant sa volonté de reconstituer l’empire soviétique perdu. Il reprend ici sa thèse à la lumière des événements.
La politologue Alexandra Goujon, spécialiste de l’Ukraine, nous explique les racines profondes du courage des Ukrainiens face au rouleau compresseur de l’armée russe.
Michel Eltchaninoff a interrogé deux philosophes ukrainiens, Constantin Sigov et Volodymyr Yermolenko, ainsi qu’un penseur russe qui a préféré conserver l’anonymat, toute critique de l’invasion étant désormais passible d’une peine de prison en Russie.
De l’Antiquité à nos jours, trois âges de la guerre se sont succédé : les cités antiques craignaient la division interne et la guerre civile ; la Modernité fut dominée par des conflits entre États-nations ; et le XXe siècle, avec les totalitarismes, la Shoah et l’usage de la bombe atomique, fut marqué par un passage aux extrêmes. Est-il à craindre que ces trois âges fusionnent ?
Ce qui est certain, c’est qu’au XXIe siècle, les guerres ne commencent pas par une déclaration officielle en bonne et due forme et ne se terminent pas par des armistices ni des traités redessinant les frontières. C’est l’enseignement des spécialistes des conflits armés Jean-Vincent Holeindre, Ninon Grangé et Élie Baranets.
Dossier en ligne : https://www.philomag.com/dossiers/le-choc-de-la-guerre-en-ukraine

Comment la droite s’est emparée des esprits

Article de Michel Eltchaninoff, Alexandre Lacroix, Gérard Noiriel, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 157, mars 2022, pp. 38-61.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Vie politique, Parti politique, Pouvoir, Classe sociale, Capitalisme, Gramsci (Antonio), Fourmies, Nord

Où est passée la gauche ? Comment se fait-il qu’elle soit désormais si basse dans les sondages, tandis que le match de la présidentielle semble se jouer entre centre droit et extrême droite ? Telles sont les questions qui traversent ce dossier. Nous avons enquêté dans deux directions. D’abord, nous nous sommes demandé comment la droite a préparé et mené, au cours des décennies écoulées, la bataille des idées. Ensuite, nous nous sommes interrogés sur la dynamique sociologique, sur l’état des rapports de domination qui a encouragé la diffusion des idées de droite.
Et pour commencer, nous vous invitons à découvrir le parcours et la pensée du philosophe italien Antonio Gramsci (1891-1937), qui, à travers son grand concept d’« hégémonie » et bien d’autres notions qu’il a forgées au fond d’une prison des Pouilles, donne des outils pour comprendre les mécanismes de toute prise de pouvoir.
Partant des hypothèses de Gramsci, l’historien Gérard Noiriel propose son diagnostic implacable sur la gauche française actuelle : c’est parce qu’elle a cédé aux sirènes américaines de la politique identitaire, de la défense des minorités, et qu’elle s’est désintéressée de la lutte des classes, que la gauche a perdu son électorat.
Pour en avoir le cœur net, notre reporter Nicolas Gastineau s’est rendu à Fourmies, dans le Nord. Jadis fief de la gauche, cette ville a basculé du côté de la droite républicaine : une métamorphose qui s’explique largement par les séquelles de la désindustrialisation.
Les philosophes Stéphanie Roza, spécialiste du rapport de la gauche aux Lumières, et Laetitia Strauch-Bonart, élève de Jean-Claude Michéa mais inspirée par le conservatisme anglais, ont débattu de cette question ouverte depuis la Révolution : quelle devrait être l’attitude des classes populaires face au marché et au capitalisme – plutôt hostile, comme en France, ou favorable, comme en Grande-Bretagne ?

Faut-il toujours viser l’utile ?

Article de Michel Eltchaninoff, Catherine Audard, Alexandre Lacroix, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 149, mai 2021, pp. 42-65.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Valeur, Bien-être, Motivation, Éthique, Plaisir, Décision, Passion, Sexualité

En ce moment, la vie sociale est appauvrie, nous manquons d’activités culturelles, les voyages sont empêchés. Et nous sentons à quel point une existence entièrement dévolue à des tâches essentielles – comme dormir, manger, travailler, s’occuper des enfants – peut devenir répétitive et pesante. Mais comment échapper au diktat de l’utile ? Comment ouvrir une fenêtre mentale dans un tel contexte ? Réponses dans ce dossier.
D’abord, en comprenant qu’il n’a pas fallu attendre la pandémie pour que nos existences soient soumises à la logique de l’utilité ! Bien au contraire, il existe un courant philosophique dominant dans le monde, mais encore méconnu en France, qui a préparé le terrain : c’est l’utilitarisme. C’est donc vers lui qu’il convient de se tourner pour mieux comprendre notre situation.
Et comme l’utilitarisme a une certaine richesse et est parcouru de contradictions internes et de grands dilemmes, nous nous sommes adressés à la philosophe Catherine Audard, spécialiste de ce courant, pour nous le présenter plus en détail.
Notre directeur de la rédaction Alexandre Lacroix vient de publier un essai, qui nous a donné envie de faire ce dossier, où il propose une maxime de vie pour entrer dans ce qu’il appelle le « post-utilitarisme » : il s’agit de se donner un idéal non négociable. Une proposition qu’il présente ici.
Dont acte : nous avons recueilli les témoignages de quatre personnes qui, tout au long de leur carrière, ont su faire preuve de pragmatisme mais sans rogner leur idéal de départ : François Crémieux, directeur général-adjoint de l’AP-HP, Étienne Rigal, juge spécialiste des affaires de surendettement, Damien Carême, qui a dû, comme maire de Grande-Synthe, faire face à une crise migratoire de grande ampleur, et Daniele Roppolo, chercheur en biologie.
Dans le domaine des mœurs, faut-il chercher à maximiser son plaisir ou se mettre en quête du grand amour ? Une alternative dont nous ont parlé le philosophe François De Smet ou encore le romancier Arthur Dreyfus, qui a traversé une phase d’addiction sexuelle.
Attention, débat exceptionnel : stars internationales, les philosophes Peter Singer et Michael Sandel croisent ici le fer. Le premier est l’utilitariste le plus connu au monde. Le second défend l’éthique des vertus chère à Aristote. Pour s’orienter dans la vie, faut-il bien calculer ou défendre des valeurs ? Le match est ouvert !

Avoir 15 ans. La nouvelle morale des jeunes

Article de Cédric Enjalbert, Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 148, avril 2021, pp. 42-65.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Adulte, Maturation, Éthique, Croyance, Amour, Sexualité, Morale, Valeur, Témoignage

Voici un dossier totalement inhabituel dans sa construction, et qui ne saurait se lire comme les autres. Nous n’avons pas voulu écrire des analyses sur la jeunesse ; au contraire, nous avons souhaité aller à la rencontre des adolescents de 15 ans. C’est un âge difficile – celui de la classe de seconde, de l’entre-deux. Peut-être qu’à 17 ou 20 ans, on a déjà des idées assez tranchées. À 13 ou 14 ans, on garde un pied dans l’enfance. Mais, à 15 ans, on se trouve dans une sorte d’attente, de latence, qui se prête à la rêverie comme à la réflexion.
Quand commence-t-on à être vieux ? Peut-on faire confiance aux adultes ? Qu’est-ce qui vous choque ? Voici quelques-unes des questions que nous avons posées à des adolescents issus d’horizons divers, afin d’entrouvrir les portes de leur univers.
En rassemblant toutes les réponses que nous avons obtenues, il nous est apparu que ces jeunes n’ont pas tellement – contrairement aux soixante-huitards mais aussi à la vague punk – le désir d’apporter la contradiction à leurs aînés, aux parents et aux adultes. En fait, la contradiction, ils la portent plutôt en eux-mêmes, ils l’intériorisent. Au point d’être plus complexes et plus sages que leurs prédécesseurs ?
Lors d’un micro-trottoir mené à Bobigny, à Pantin et dans plusieurs arrondissements de Paris, nous avons enregistré des propos de collégiens et de lycéens sur le bien et le mal. Et recueilli quelques avis qui ne manquent pas de punch.
Michel Eltchaninoff est retourné dans le lycée de Vitry-sur-Seine où il enseignait il y a quinze ans, afin d’évoquer la religion, le blasphème ou encore la mort de Samuel Paty. Lors de cette rencontre avec une classe, tous les sujets sensibles ont été évoqués. Et l’on s’aperçoit que le discours de la laïcité, et plus généralement la critique de la religion, est interprété comme une attaque. Ces jeunes sont-ils devenus plus radicaux ou plus tolérants ?
Et l’amour dans tout ça ? La discussion que nous avons orchestrée laisse apparaître une étonnante transparence dans la manière d’évoquer les relations sentimentales et les préférences de chacun. Comme si ce qui comptait, aujourd’hui, c’était moins la liberté que la vérité sexuelle.

Plaidoyer pour la nuance (quand tout le monde veut en découdre)

Article de Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, Cédric Enjalbert, et al.et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 145, décembre 2020-janvier 2021, pp. 40-64.

Mots clés : Communication, Passion, Violence, Respect, Consensus, Réseau social, Opinion, Insulte, Liberté d'expression

Un plaidoyer pour la nuance ? Ce ne serait pas un peu mou, prudent, exagérément rationaliste ou centriste, à une époque comme la nôtre, où tout le monde veut en découdre ? Où chacun choisit son camp et n’adresse plus la parole à ceux d’en face ? C’est avec ce préjugé et avec l’air du temps que nous allons batailler tout au long de ce dossier, en soutenant pour commencer que la défense de la nuance est d’abord un pari sur la nature de la réalité.

Qu'est-ce qu'une société juste ?

Article de Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, Magali Bessone, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 128, avril 2019, pp. 42-63.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Justice, Société, Solidarité, Contrat social, Libéralisme, Démocratie, Revenu minimum, Héritage, Inégalité, Revenu universel, Rawls (John)

La justice sociale, nous y aspirons tous en théorie. En pratique, c’est plus compliqué : il semble bien que chacun cherche à pousser ses intérêts particuliers. Comment sortir du conflit des égoïsmes ?

Et vous, comment faites-vous la fête ?

Article de Alexandre Lacroix, Michel Eltchaninoff, Michaël Foessel, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 125, décembre 2018-janvier 2019, pp. 44-63.

Mots clés : Lien social-Précarité, Fête, Lien social, Alcool, Musique, Nuit, Ethnologie, Danse, Japon, Nouvelle Guinée, Uruguay