Perte de sens, financements réduits ou interrompus, prégnance des dispositifs, redécoupage des contrats urbains de cohésion soicale fin 2009. Dans un contexte de crise sociale et de limitation des budgets, les acteurs de l'éducation populaire - centre sociaux, maisons des jeunes et de la culture s'inquiètent de leur avenir. Les solutions ? Ils les recherchent notamment dans un renouvellement des partenariats avec les financeurs, conditionné par une réappropriation des fondamentaux de l'éducation populaire avec les habitants .Et pour en savoir plus www.collectif-fraternite.com

Avec la mise en peuvre du RSA, les Caf se trouvent plus que jamais impliquées dans le processus d'insertion. Certains y voient l'occasion de clarifier le rôle du travail social des Caf.

Un an et demi après le vote de la loi réformant la protection de l'enfance, force est de constater que sur le terrain, son application provoque des turbulences. Et en premier llieu, le concept d'information préoccupante, clef de voute du nouveau dispositif, donne du fils à retordre. Cet article reproduit les principaux éléments publiés dans le Bulletin de la protection de l'enfance de septembre 2008

Entre 2005 et 2006, la dépense nette d'action sociale des départements a progressé de plus de 7 %, soit 1, 2 milliards d'euros de plus. Tels sont les chiffres révélés par la dernière lettre de l'Observatoire national de l'action socilae (ODAS). Face à ce rythme d'évolution, il peut être urgent de repenser responsabilités et modes de financement.

A l'heure où le gouvernement confirme sa volonté de simplifier les minima sociaux dans les meilleurs délais, il s'avère utile de se pencher sur les éléments de débat, car si la question n'a pas été réglée jusqu'à présent, c'est bien qu'elle est plus périlleuse qu'il n'y parait. La tâche de Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives, déjà largement mobilisé sur l'expérimentation du RSA, ne sera certainement pas un long fleuve tranquille

La tradition républicaine française rejette toute forme de discriminations, non seulement négatives, mais aussi positives. C'est par le recours au droit commun que l'on doir réussir le processus d'intégration pour éviter toute tentative de repli communautariste. Dans cette perspective, l'idée de recourir à des statisitiques ethniques peut paraître inopportune. Mais la nécessité d'évaluer notre modèle d'intégration nous y invite au contraire. Peut-on résoudre la quadrature du cercle ?

On n'a jamais autant parlé d'évaluation des réponses sociales en France depuis la loi du 2 janvier 2002. Mais les préconisations de cette importante réforme restent encore bien virtuelles malgré les délais supplémentaires octroyés pour la réalisation des évaluations internes et externes dans les établissements et services sociaux. La création de l'agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico sociaux changera-t-elle la donne dans ce domaine ?

ces derniers temps, le champ de la solidarité a été largement labouré par de nouveaux textes. de la prévention de la délinquance à la protection de l'enfance en passant par la réforme des tutelles, aucun secteur n'a été épargné. or la prolifération des textes épuise et peut même déplaire quand, au travers d'un texte se dissimule une contrainte nouvelle pour les collectivités locales. le jas survole donc ces dernières réformes avec le souci de rechercher le diable dans le détail

Les maires et présidents d'intercommunalité sont enfin considérés comme les mieux placés pour piloter réellement la mise en oeuvre de la politique de la ville sur leur territoire. C'est pourquoi tout le monde espérait que le processus d'élaboration des contrats urbains de cohésion sociale se déroulerait avec une forte participation des élus locaux. Or le processus engagé offre un bilan en demi-teinte.

Ce n'est pas un hasard si l'appel à la fraternité lancé en 1999 pour saluer l'avènement d'un nouveau millénaire, s'attardait sur l'importance des postures professionnelles. En effet, comment solliciter l'implication de tous si le service public ne donne pas l'exemple d'une plus forte disponibilité. Les propos échangés à l'occasion de la rencontre organisée par le collectif Appel à la fraternité sont particulièrement décapants. ils précisent les raisons qui militent pour cette évolution et définissent des pistes de changement.