Documentation sociale

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L'exemple allemand de la "réappropriation cognitive"

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Trouble du comportement, Prise en charge, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Accompagnement social, Thérapie, Cognition, Allemagne

La prise en charge des troubles du comportement perturbateurs nécessite une bonne connaissance de la personne et des pathologies. En Allemagne, l'accent est mis sur l'accompagnement de type "réappropriation cognitive" avec des effectifs formés baptisés Betreuung Diest où une équipe dédiée à l'accompagnement social est déployée dans les établissements avec des techniques qui s'apparentent aux thérapies non médicamenteuses. Les résultats prouvent l'intérêt de cette spécialisation.

Savoir communiquer

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Isabelle Vignaud, René Ragueneset al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 53, février-mars-avril 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide à domicile, Aidant familial, Communication, Communication non-verbale, Famille, Formation, Lien social, Maintien à domicile, Usager

A domicile, la communication prend une dimension particulière. Et pour cause, le professionnel intervient la plupart du temps seul. Isolé, il ne peut s'appuyer sur un collègue pour entrer en contact avec la personne accompagnée. S'il est généralement formé pour un acte de la vie quotidienne, un soin, une animation, est-il vraiment prêt à communiquer lors de ce face-à-face sachant que la communication va lui permettre de créer un lien, d'établir une relation de confiance, si importante quand on intervient au cœur de l'intimité d'une personne, qui plus est, fragilisée par la maladie ou par la vieillesse ?... Il doit aussi pouvoir décrypter les réactions des usagers qui ne parlent plus, qui ne parlent pas ou qui ne sont pas cohérents. Du tact, de l'observation, de la délicatesse... le savoir-être sera évidemment central au même titre que le savoir-faire. Au-delà de l'usager, à domicile, le professionnel doit aussi communiquer avec l'entourage (conjoint, enfant...). Communiquer avec les aidants, mais pas seulement... avec aussi les autres professionnels du domicile ou avec des collègues qu'il ne voit pas quotidiennement... La communication n'est pas innée. Elle nécessite de la formation, de l'expérience, des échanges de pratiques professionnelles, du recul, de la réflexion... Autant de paramètres que les acteurs du domicile aimeraient pouvoir bénéficier pour renforcer la qualité de leur intervention et se sentir mieux dans leur quotidien professionnel.

La démarche qualité en question

Article de Alexandra Marquet, Jonathan Blondelet, Stéfane Hédont Hartmann, Barbara Jamaultet al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 19, janvier-février 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Démarche qualité, Management, Organisation du travail, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Usager, Aidant familial, Pratique professionnelle, Changement, Accompagnement, Stress, Certification, Projet d'établissement

La loi 2002-2 du 2 janvier 2002 de l'action sociale et médico-sociale a instauré le dispositif relatif à l'évaluation de la qualité des prestations, visant à l'amélioration de service. Guides des bonnes pratiques, référentiels, labels, certifications... la qualité est au cœur de l'organisation quotidienne des établissements, mais aussi des préoccupations des usagers et des aidants.
Vécue tantôt comme une lourdeur administrative, tantôt comme une opportunité de changement et d'amélioration, la démarche qualité s'appuie avant tout sur une remise en question des pratiques professionnelles dans un secteur qui n'a cessé d'évoluer ces dernières années, et dont l'exigence est de plus en plus pointue. Il y a certes les obligations réglementaires, mais certains décident d'aller plus loin en s'engageant dans des certifications. C'est le cas par exemple du label Humanitude en Ehpad. L'idée est évidemment de faire connaître et d'affirmer la qualité du travail des équipes et de soutenir une dynamique d'amélioration de qualité de vie. Bientraitance, éthique, outil de communication, argument pour se démarquer ; les raisons de s'engager sont évidemment nombreuses et pas incompatibles les unes avec les autres. Mais face à une refonte totale de l'organisation, les freins sont nombreux... en premier lieu, la résistance aux changements qui occasionnent du stress.
L'enjeu est de comprendre les objectifs à atteindre et de se donner les moyens d'y parvenir. Encore faut-il que les professionnels soient accompagnés et encadrés par la direction dans le cas d'une démarche qui se veut avant tout participative. Car c'est ensemble que les équipes opérationnelles, acteurs de terrain et direction, doivent travailler, main dans la main. La démarche qualité n'est pas figée, elle demande de l'adaptation. Elle sera d'ailleurs au coeur des priorités du nouveau plan stratégique 2019-2024 de la HAS. (...)

Une connaissance des acteurs à améliorer

Article de Alexandra Marquet, Stéfane Hédont Hartmann, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 26, juillet-septembre 2017, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Vieillissement, Dépendance, Pratique professionnelle, Équipe soignante, Travail d'équipe, Personne âgée, Soin, Coordination, Établissement social et médicosocial, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Aidant familial, Aide à domicile, Santé

Ne pas cloisonner, apprendre à se connaître, à parler un langage commun pour pouvoir travailler ensemble. La réalité est quelque peu différente avec des freins encore nombreux, malgré les textes de loi et la création de dispositifs transversaux. Les habitudes et les pratiques professionnelles n'évoluent évidemment pas d'un coup de baguette magique. Il faut du temps pour que le fossé qui existe entre sanitaire d'un côté et de l'autre le médico-social ou encore celui entre les établissements d'hébergement et le domicile disparaisse. L'enjeu est d'assurer une continuité de l'accompagnement. Tous les acteurs ont pourtant la même volonté : le bien-être des personnes... reste à mettre en commun leurs pratiques, leur savoir-faire et leur savoir-être pour un système intégré innovant.

Troubles de la mémoire et adaptation à son environnement

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Vieillissement, Mémoire, Thérapie

La récupération espacée est une technique de prise en charge des troubles de la mémoire individualisée basée sur la répétition et le rappel d'une information à des délais progressivement de plus en plus longs. Généralement, les personnes présentant des troubles de la mémoire sont capables de rappeler une information à des délais très courts. En augmentant ceux-ci progressivement, il est possible d'améliorer la mémorisation, grâce à l'implication de systèmes de mémoires qui restent préservés. Elle est largement utilisée dans les pays anglo-saxons.

La lutte contre les infections associées aux soins à domicile

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 14-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Hygiène, Soin, Soins à domicile, Équipe soignante, Maladie infectieuse, Hospitalisation à domicile, Établissement social et médicosocial, Maintien à domicile, Aide à domicile, Formation, Prévention

Depuis 2009 et la mise en place du nouveau plan national de lutte contre les infections associées aux soins, l'hygiène a changé de périmètre pour intégrer dans son champ les services extra-hospitaliers (HAD, SSIAD...), les établissements médico-sociaux et le domicile dans son sens large. D'où ce besoin d'information et de formation des professionnels du domicile.

Etude : l'hygiène des mains et les risques infectieux

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 10-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Hygiène, Risque, Maladie infectieuse, EHPAD, Personne âgée, Main, Pratique professionnelle, Santé, Soin, Institut Korian

Les études concernant l'hygiène ne manquent pas. Dernièrement, l'Institut du Bien Vieillir Korian a publié une étude sur l'impact d'une intervention multimodale liée à l'hygiène des mains sur le risque infectieux en EHPAD. Ces données peuvent être évidemment transposées et être sujettes de réflexions au domicile, bien que les lieux d'intervention ne soient pas les mêmes.

L'hygiène du domicile

Article de David Valmont, Stéfane Hédont Hartmann, Franck Guichet, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 43, août-septembre-octobre 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Hygiène, Maintien à domicile, Aide à domicile, Dépendance, Vieillissement, EHPAD, Maladie infectieuse, Soins corporels, Logement, Règle

Le maintien à domicile des personnes dépendantes doit s'appréhender de façon globale. Plusieurs étapes sont à suivre : la détection des besoins, la visite à domicile, l'élaboration du plan d'accompagnement, la mise en place et la coordination des différents acteurs. L'hygiène de l'environnement du domicile constitue un élément central parmi l'ensemble de ceux à prendre en considération. L'hygiène peut être définie comme l'ensemble des pratiques visant à garantir un accompagnement respectueux de la santé de la personne aidée, mais aussi la mise en place d'un cadre de travail approprié. Deux aspects sont ainsi en jeu, à la fois du côté du bénéficiaire mais aussi des salariés. Une des particularités du secteur des services à la personne est la question du lieu de travail : contrairement à la plupart des professions, le lieu de vie des particuliers devient le lieu de travail des intervenants. Cette spécificité soulève plusieurs problématiques, comme les règles de sécurité ou le respect de l'intimité mais également celle de la question de l'environnement, selon le contexte et les situations...

La prise en soins des troubles du comportement nocturnes

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 20, Janvier-mars 2016, pp. 12-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Démence sénile, Maladie d'Alzheimer, Nuit, Trouble du sommeil, Soin, Rythme, Coucher, Lever, Accompagnement, Déficience cognitive, Activité, Formation, Équipe soignante, Aide soignant, Aide médico-psychologique, Thérapie, Sommeil, UPV (Unité de vie protégée)

Le sommeil est une fonction physiologique essentielle, rythmique et adaptative. Ainsi, les troubles du sommeil altèrent la qualité de vie du sujet âgé et compromettent d'une façon générale son équilibre physique et psychique. Avec l'âge, le rythme veille-sommeil se modifie, les délais d'endormissement s'allongent, le temps de sommeil nocturne diminue, le nombre et la durée des éveils pendant la nuit augmentent. Chez le sujet âgé dément, les réveils, les agitations et les déambulations nocturnes sont associés à une détérioration cognitive et fonctionnelle majeure.

L'approche clinique positive

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 19, octobre-novembre-décembre 2015, pp. 14-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Trouble du comportement, Thérapie, Approche clinique, Relation, Déficience cognitive, Psychotrope, Consommation médicale, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Cognition, Korian (groupe)

L'approche clinique positive met l'accent sur les relations humaines afin de réduire la surmédicalisation autour des résidents souffrant de troubles cognitifs importants (en particulier sur la consommation des psychotropes) tout en prenant en compte les obligations sécuritaires. Cette orientation doit permettre à chaque résident de garder un contrôle sur sa vie, en favorisant les contextes et les situations de réussite et d'accroître le sentiment d'utilité.