Documentation sociale

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La chorégraphie des interactions précoces – une improvisation permanente

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 98, octobre-décembre 2023, pp. 15-26.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Nourrisson, Danse, Affectivité, Interaction, Subjectivité, Musique, Rythme

Après avoir rendu un hommage à Daniel Stern, disparu en 2012, et notamment à son concept d’accordage affectif, l’auteur aborde la question des liens (aux objets externes comme aux objets internes) au regard de l’intersubjectivité, de la synchronisation polysensorielle et de l’improvisation. La question de la musique et du rythme est ensuite envisagée au sein du système des interactions précoces du bébé en évoquant, dans le registre prénatal, l’objet sonore prénatal de Suzanne Maiello qui représente en quelque sorte la première émergence d’une composante musicale au cours de l’ontogénèse. Le bébé apparait finalement comme le chef d’orchestre de la mère et réciproquement dit au sein d’une mutualité asymétrique.

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Who cares? Comment remettre la toute petite enfance au cœur de nos actions

Article de Patrick Ben Soussan, Sylvain Missonnier, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 106, octobre 2023, pp. 17-145.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Périnatalité, Parentalité, Affectivité, Langage, Observation, Relation enfant-parents, Relation interpersonnelle, Psychologie du développement, Respect, Confiance, Crèche, Art, Culture

Ils disent que les enfants petits sont plus agités, anxieux, insécures, mais ils les trouvent aussi plus éveillés, curieux, communicants.
Ils disent que les parents sont stressés, démunis, un peu perdus dans toutes les constructions sociales et juridiques du moment (rôles parentaux et identités de genre, exercice et pratique de la parentalité, modèles et représentations – parentalité positive, hyper parenting, slow parenting…), mais ils les trouvent aussi plus impliqués, attentifs, dialoguant.
Ils disent que les professionnels sont inquiets, débordés, burnoutés, qu’ils crient leur manque de moyens, de personnel, de projet, mais ils les trouvent observateurs, participants, créatifs, résilients.
Et vous que dites-vous ? Comment vous les trouvez, les enfants petits, les parents et les professionnels des années 2020 ? Mais surtout, qu’est-ce que vous allez faire pour que ça change, l’anxiété des uns, l’embarras et la confusion des autres ? Parce que dire, c’est bien, mais ne serait-il pas temps de faire ! Faire en sorte que les bébés d’aujourd’hui soient demain des adultes moins empêchés et plus émerveillés !
Ensemble, construisons le monde des bébés d’aujourd’hui et des adultes de demain.

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Les figures de la haine

Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité

La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?

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