Nous sommes tous plus ou moins sous emprise. Sous l’emprise des écrans, qui ont envahi nos vies quotidiennes (7 heures par jour en moyenne !) et nous tiennent captifs bien au-delà de ce qui serait utile pour travailler, s’informer ou se distraire.

Nature et culture s'entremêlent au plus profond de nos cerveaux comme le montrent les recherches sur la plasticité cérébrale (p.42). L'épigénèse, nouveau champ de recherche, montre que l'action des gènes et celle du milieu se combinent pour façonner un organisme (p.44) ; le corps humain évolue aussi en fonction des règles du mariage ou du régime alimentaire (p.48). Autant de recherches qui remettent en cause une vieille frontière entre les mondes de la nature et de la culture. Le dualisme nature-culture qui structure profondément nos schémas de pensée doit donc être repensé (p.34). les anthropologues s'y emploient à leur manière (p.52). Les posthumains croient possible de fusionner la nature et la culture, l'artificiel et le naturel, la technique et le vivant, les circuits biologiques et les circuits électroniques pour prendre les commandes de notre évolution, pour former une espèce nouvelle (p.56).

Considérée un temps comme la force motrice de l'histoire, la passion disparaît de la scène des idées à l'aube du 20ème siècle... Pour réapparaître aujourd'hui chez les sociologues, historiens, psychologues, et même économistes, qui y voient un ressort fondamental des conduites humaines.

Même dans le monde animal, le sexe ne sert pas seulement à se reproduire... Des études récentes offrent un autre regard sur les origines, les raisons d'être et les effets de la sexualité sur les êtres vivants.