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Quelle(s) famille(s) pour l’enfant (dé)placé ?

Article de Daniel Coum

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 53-71.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Parentalité, Assistant familial, Culpabilité, Placement familial, Stéréotype, Famille, Souffrance psychique, Séparation, Accueil familial

Lorsqu’un enfant est déplacé de sa famille à une autre, un sentiment de déloyauté à l’égard de ses parents se développe chez lui en même temps que naissent chez l’assistante familiale un fantasme de rapt et, chez les parents, un vécu d’effraction. S’ensuivent autant de troubles contrariant l’efficacité de la mesure : agressivité des parents, hostilité de l’enfant et sentiment de culpabilité de l’assistante familiale, etc. Est-ce là une fatalité intrinsèque au dispositif « placement familial » et à la nature de la famille ? L’auteur essaie de montrer qu’il s’agit en fait de conséquences néfastes des représentations que nous avons sur ce que nous croyons devoir être une famille et des parents pour un enfant. Il montre également, exemple à l’appui, qu’une évolution de nos conceptions de la famille, donc de notre conception du placement familial, peut permettre d’atténuer ces manifestations, dans l’intérêt de l’enfant.

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La famille : ressource ou handicap ?

Livre de Bernard Ennuyer, Charles Gardou, Martine Lamour, et al., et al., édité par Erès, publié en 2013.

Mots clés : Famille, Carence familiale, Violence, Aliénation, Psychopathologie, Parentalité, Relation familiale, Aidant familial, Enfant handicapé, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Adolescent, Maladie, Handicap, Dépendance, Maison verte

La famille, pour le meilleur ou pour le pire ? Les liens familiaux seraient nécessaires à la vie subjective et sociale des individus à tous les âges de la vie et particulièrement durant l'enfance. De fait, ils construisent, soutiennent et accompagnent le sujet jusqu'à la fin de sa vie. Or ils peuvent aussi détruire. La clinique des liens familiaux met en évidence quotidiennement les souffrances qu'ils génèrent, transmettent et entretiennent, aux dépends de ceux qui les subissent comme de ceux qui les agissent. Sont-ils trop prégnants qu'ils entravent, empêchent et aliènent. Viennent-ils à disparaître que leur dissolution perd, égare, détruit le sujet. Les auteurs s'interrogent sur les implications sociales, cliniques voire thérapeutiques de cette réflexion fondamentale dans les dispositifs institutionnels d'intervention : comment "traiter" leurs excès - aliénation, violence, traumatisme, etc. lorsque les liens familiaux s'hypertrophient - autant que leur carence - abandon, démission, délitement lorsqu'ils font défaut ? Sans fétichiser leur nécessité ni dénier leur importance, sans promouvoir leur délitement ni déplorer leur désagrégation, comment aider le sujet, de la naissance à la mort, à faire avec ?

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