Documentation sociale

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Pour une action sociale qui soutienne la santé mentale

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 161-179.

Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale, Précarité, Travailleur social, Psychiatrie, Accès aux soins, Souffrance psychique, Action sociale, Accompagnement, SDF

Ce « point de vue » est celui d’un sociologue de « plein air » (Callon et al., 2014, p. 115) aux multiples attachements s’intéressant aux liens entre vulnérabilités et santé, et plus particulièrement entre précarité sociale et santé mentale. Il conjugue un parcours et une inscription académique, d’inspiration pragmatiste, avec une activité de sociologue responsable de la recherche dans un observatoire inscrit en psychiatrie publique, l’ORSPERE-SAMDARRA 

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Les visages de l'écoute

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Vincent Tremblay, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 79, avril 2021, pp. 2-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychosociologie, Souffrance psychique, Écoute, Travailleur social, SDF, Pair aidant

Ce numéro de Rhizome interroge ce qu’est l’écoute, en particulier en réponse à la souffrance psychosociale. Il expose différents « visages » de l’écoute, qui sont autant de manières de la pratiquer que de personnes concernées par cette écoute. Des intervenants sociaux, chercheurs, professionnels du soin, pair-aidants, interprètes, présentent leur réflexion sur cette activité fondamentale. Qu’elle soit formalisée dans des lieux dédiés, téléphonique, psychologique, l’écoute est une activité souvent promue, mais rarement caractérisée, ce que ce numéro ambitionne de faire.

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Habiter co-habiter

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 71, avril 2019, 116 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Habitat, Hébergement, Logement, Migration, SDF, Cohabitation, Addiction, Pair aidant

Habiter son monde
Habiter : la part de l'être
La rue comme addiction
Coconstruire et habiter le foyer
Les « territorialités migrantes » : un mode d'habiter en migration
Urgence sociale et catégorisation des publics : les « Roms migrants » sont-ils des « sans-abri » comme les autres ?
Être accueilli chez l'habitant : de l'hébergement-épreuve à la cohabitation-tremplin pour les migrants
Résider en pension de famille : un logement individuel en collectivité pour les personnes fragilisées
La « clinique des nuances »
Les lits d'accueil médicalisés (LAM) : un dispositif innovant entre soins et habitat
Le logement, allié de la mise en oeuvre du programme « Un chez soi d'abord » ?
Le modèle « Un chez soi d'abord » au risque de sa diffusion
Le travail de médiatrice en santé paire au sein du programme « Un chez soi d'abord »

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Ces morts qui existent

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique

Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?

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