Article de Leslie Fauvel, Robert Cario
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3243, 21 janvier 2022, pp. 6-13.
Mots clés : Justice-Délinquance, Justice, Prison, Détenu, Conditions de vie, Risque, Suicide, Maltraitance, Droits de l'homme, Surveillant de prison, Acteur social, Prise en charge, Adaptation, Sortant de prison, Réinsertion professionnelle, Formation supérieure, Université, Milieu ouvert, TIG, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, PJJ, Parrainage, Médiation, Rencontre, Victime, Agresseur, Cadre thérapeutique, Empowerment, Réinsertion sociale
Dossier composé de trois articles :
Prison : renouveler les pratiques, l’impossible défi
Accompagner autrement les personnes condamnées
Détention : « la justice restaurative permet de se réintégrer socialement »
Article de Natahalie Bougeard, Robert Cario
Paru dans la revue Lien social, n° 1170, 1 au 14 octobre 2015, pp. 24-31.
Mots clés : Justice, Victime, Réparation, Détenu, Groupe de parole, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Yvelines
Inscrite dans la loi d’août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales, la justice restaurative a pour ambition d’améliorer la réinsertion sociale des auteurs d’infractions, de contribuer à la réparation psychologique de la victime et de rétablir, entre la victime et la société, l’équilibre altéré par l’acte infractionnel. Un dispositif complémentaire à la justice traditionnelle qui permet aux victimes, aux auteurs mais aussi aux représentants de la société de s’exprimer.
Livre de Robert Cario, édité par l'Harmattan, publié en 2012.
Mots clés : Détenu, Victime, Rencontre, Médiation pénale, Parole, Groupe de parole, Expérimentation, QUEBEC, FRANCE
Mesures post-sentencielles de Justice restaurative, les Rencontres détenus-victimes (RDV) offrent aux participants la possibilité de réparer les souffrances qui n'ont pas été prises en compte durant le procès pénal. Par manque de temps, par domination fonctionnelle, par désintérêt pour les protagonistes ? Quoi qu'il en soit, ces rencontres, volontaires, encadrées professionnellement et accompagnées aux plans psychologique et social, sont un lieu d'échange de paroles, d'interrogations multiples, de potentielles réponses à des questions restées sans réponse.Dans le cadre d'une expérience à ce jour unique en France, deux groupes de condamnés et de victimes, anonymes, se sont retrouvés chaque semaine, durant une Session de six semaines, au sein de la Maison centrale de Poissy pour cheminer, ensemble, vers une tentative de meilleure compréhension intersubjective, au-delà des conséquences directes déjà prises en compte, des répercussions des crimes respectivement commis ou subis.En présence de deux animateurs et de deux représentants de la communauté, les participants ont fait tomber les masques mythiques de l'infracteur et de la victime pour laisser émerger des singularités en souffrances, dans des postures très proches. Leur courage a eu raison de leurs appréhensions et tou(te)s ont déclaré, à l'issue de la Session, avoir progressé vers un sentiment d'apaisement, de libération même mais, surtout, d'humanité réciproque retrouvée.