Article de Corinne CHAPUT
Paru dans la revue Le Sociographe (recherches en travail social), n° 46, juin 2014, pp. 11-18.
Mots clés : Guerre, Lien social, Mémoire collective, Traumatisme, Conflit, Mouvement social, ALGERIE
Si la guerre apparaît globalement comme un facteur de cohésion sociale, la guerre d'indépendance algérienne est une parenthèse désenchantée. En outre, dans une période où les avancées de la psychiatrie ont permis de reconnaître la souffrance des victimes, il y a un déficit de reconnaissance de certaines d'entre elles et notamment de celles qui renvoient à l'immigration algérienne. D'où un sentiment encore plus exacerbé d'injustice qui peut être, parfois, l'explication des émeutes urbaines.
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