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Dans cet article, une intersection entre thérapie systémique individuelle et approche systémique interculturelle sera illustrée par l’étude de cas d’une patiente franco-vietnamienne. Au départ, nous constatons peu de demandes d’aide psychologique émanant de la population asiatique présente en France et par conséquent le peu d’écrits ou de matériels théoriques disponibles. Cette observation nous amènera à concentrer notre intérêt sur la population d’Asie du Sud-Est et leur place particulière en France. Nous présenterons le suivi de Kim, d’origine vietnamienne, pour lequel les questions des violences intrafamiliales, du secret et de l’impact de la migration sur les relations se nouent.
Le harcèlement entre élèves en milieu scolaire est toujours plus représenté comme un phénomène de groupe. Plus particulièrement dans une logique systémique, l'utilisation d'agressions répétées à l'encontre d'un.e ou des camarades jugé.e.s comme "différent.e.s" est une solution trouvée par les élèves pour réguler leurs relations et, plus généralement, maintenir l'homéostasie au sein de leur système des pair.e.s. Trois mille deux cent soixante élèves âgé.e.s de 12 à 14 ans ont été interrogé.e.s par e-questionnaire et focus groupes afin de mieux appréhender le contexte de groupe duquel émerge le harcèlement et la place accordée aux élèves témoins dans ces situations. Les résultats montrent, entre autres, que ces élèves préfèrent renforcer ou imiter les violences exercées envers un.e ou des pair.e.s stigmatisé.e.s, plutôt que de les soutenir ou de les aider. Ils/elles peuvent également relativement facilement devenir auteur.rice.s ou victimes dans une même situation de harcèlement ou au fil de leur scolarité.
Partir du visuel et du sensoriel : couleur, objets métaphoriques, pour ouvrir sur une perspective émotionnelle offre une plus grande sécurité psychique. Alessandra Duc Marwood et Véronique Regamey utilisent depuis longtemps les mandalas des émotions dans le cadre de leur consultation des maltraitances intrafamiliales. Elles en donnent une belle illustration avec Marco : élaborer une représentation de ses émotions en couleur, visualiser l’ensemble au niveau métaphorique, et apporter alors des modifications à ce même niveau, lui permet de redescendre au niveau phénoménologique – le quotidien – et autorise une mise en sens de ses émotions.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 305-314.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, MECS, Jeune en difficulté, Violence, Répétition, Carence familiale, Équipe éducative, Psychothérapeute, Accompagnement, Émotion, Conflit de loyauté
Que faire de ses émotions quand on reçoit dans un foyer des adolescents violents, décrits comme « incasables » ? C’est à travers le cas de Sabri que nous verrons comment, au niveau des sous-systèmes, se travaillent les isomorphismes dans le foyer et avec les partenaires permettant ainsi de sortir de la répétition.
Article de Catherine VASSELIER NOVELLI, Charles HEIM
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 4, pp. 397-415.
Mots clés : Violence, FEMME BATTUE, Homme, Couple, Famille, Représentation sociale, Psychothérapeute, Groupe de parole, Prison, Détenu, Témoignage, Service pénitentiaire d'insertion et de probation
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 30, n° 1, pp. 27-37.
Mots clés : Adoption, Famille d'accueil, Famille naturelle, Identité, Abandon, Biographie, Violence, Souffrance, Ambivalence, Deuil
Lorsque la violence apparaît dans les familles adoptantes, nous pouvons émettre l'hypothèse selon laquelle le processus d'abandon continue d'agir. Il s'insinue dans les relations familiales, mettant en danger le processus d'adoption. Dans notre clinique, nous laissons alors la place aux «invisibles» envahissants: il s'agit des parents biologiques de l'enfant adopté s'il était resté avec ses parents biologiques (donc s'il n'avait pas été abandonné) et de l'enfant adopté s'il était né directement de ses parents adoptifs. Un travail d'exploration des relations à ces différents invisibles permet l'élaboration des identités croisées et des ambivalences croisées. Il libère ensuite la voie au processus d'adoption.
Article de Haim OMER, Irit SHOR SAPIR, Uri WEINBLATT
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 28, n° 1, pp. 27-44.
Mots clés : Approche systémique, Thérapie familiale, Fratrie, Violence, Agressivité, Résistance, Non-violence, Parentalité, Éducation familiale, Environnement social
Face à la violence et à l'agressivité dans la fratrie, la résistance non violente permet aux parents d'abandonner les réponses violentes et les sanctions humiliantes au profit d'une procédure concrète qui consiste à augmenter la présence parentale, et à mobiliser le soutien moral et social de leur entourage