PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Ce numéro donne la parole aux plus grands spécialistes mondiaux actuels des idées de S. Ferenczi, autour des thématiques qui lui étaient chères, telles, la sincérité "au cœur de la compréhension du discours psychanalytique d’aujourd’hui (A. Haynal)", l’authenticité de l’analyste, sans laquelle la cure n’est que répétition du trauma.
Sándor Ferenczi a su "anticiper la technique psychanalytique contemporaine fondée sur le transfert, sur le contretransfert et sur la relation mutuelle entre patient et analyste" (F. Borgogno), et interroger la responsabilité de l’analyste tout au long du chemin semé d’embûches emprunté par le couple formé par le patient et son analyste durant la cure. Les auteurs remontent ici aux sources des explorations cliniques, révolutionnaires pour leur temps, du plus proche collaborateur de S. Freud, en mettant en évidence sa résolution, sa témérité et la justesse de ses intuitions qui ont ensemencé la pensée et la clinique psychanalytiques contemporaines.
Retrouver la passion de soigner exige que l'on remette les métiers du soin à l'épreuve de leur sens premier . Toutes les professions ayant comme projet d'aider l'humain à faire face à ses difficultés sont en danger du fait de la rationalisation extrême des fonctions ...
Le cas de Camille, née dans l’urgence, illustre le ressenti des parents et des équipes hospitalières dans la démarche palliative en réanimation néonatale. La grossesse se déroulait bien, jusqu’au jour où Camille et ses parents ont vécu l’impensable… Cette histoire permet d’aborder l’accompagnement psychologique qui peut être proposé aux familles, mais aussi aux soignants. Ces derniers sont, en effet, souvent les seuls témoins de la vie de l’enfant avec qui les parents peuvent évoquer son existence.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3104, 29 mars 2019, pp. 22-25.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Immigration-Interculturalité, Migration, Souffrance psychique, Reconnaissance, Violence, Abus sexuel, Traumatisme, Discrimination sexuelle, Récit de vie
Alors que les parcours suivis par les personnes migrantes s’allongent et deviennent de plus en plus violents, la question de la souffrance psychique se fait plus aiguë. Mais les obstacles à la reconnaissance des troubles psychiques sont pléthore.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3104, 29 mars 2019, p. 26.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Immigration-Interculturalité, Migration, Souffrance psychique, Estime de soi, Confiance, Identité sociale, Ressources humaines, Formation professionnelle, Traumatisme, Violence, Guerre
Pour Eric Sandlarz, la question de la souffrance psychique des personnes migrantes peine encore à être prise en compte par les pouvoirs publics, et ce, à toutes les étapes de l’accueil et de la demande d’asile.
Parmi les interrogations qui traversent le quotidien des soignants chargés d’accompagner les enfants en état de souffrance psychique, deux nous ont retenus. La première est à la fois d’ordre diagnostique et, pourrait-on dire, anthropologique. Elle concerne l’actualité et le destin psychopathologique des psychoses infantiles dans la nomenclature psychiatrique contemporaine. La seconde a trait à l’évaluation de l’action thérapeutique mise en œuvre, toutes organisations psycho-pathologiques confondues, auprès de ces enfants. Par plusieurs aspects, ces deux thématiques se dialectisent en interrogeant les catégorisations cliniques et les méthodes statistiques qui figurent dans les différentes versions du DSM. [...]
Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 74-77.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie chronique, Souffrance psychique
Les patients douloureux chroniques questionnent la pratique. Comment les psychologues cliniciens les écoutent-ils ? Qu’écoutent-ils ? Que font-ils de la dimension de la douleur ? En se fondant sur deux études de cas, les auteures montrent comment l’expression de la douleur physique peut révéler des souffrances psychiques passées. Et comment, à l’inverse, l’écoute du corps, peut bloquer la pensée du patient. Un pari et un parcours surprenants.
Violences, attentats, catastrophes, tortures, viols, maltraitances... Ces événements qui suscitent l’effroi peuvent avoir des conséquences psychiques graves sur le plus long terme. Peut-on soigner le traumatisme ? Si nous posons la question, c’est parce que la réponse ne va pas de soi. Ce numéro de Rhizome présente un double intérêt au regard de la ligne éditoriale de la revue. D’une part, l’appréhension du traumatisme paraît être à l’articulation entre un événement et/ou un contexte social et une « empreinte » psychique. La souffrance psychosociale d’hier serait le traumatisme d’aujourd’hui. D’autre part, il existe une prévalence des psychotraumatismes plus élevée pour les personnes ayant l’expérience de la précarité et/ou de la migration. Que recouvre alors le « traumatisme » dans une perspective clinique ? La terminologie s’inscrit aujourd’hui dans le langage commun, suscitant de fortes attentes pour que les dispositifs de santé mentale prennent en charge les personnes exposées à des événements traumatiques.