PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Si la crise Covid-19 a durement touché les plus âgés (78 % des personnes décédées sont plus de 75 ans, selon Statista), le poids de ses retombées psychologiques semble, lui, être largement porté par les plus jeunes. Plusieurs études, en France et à l'étranger, concordent en effet sur ce point : les enfants, les adolescent et les jeunes adultes ont vu leur santé mentale se dégrader dramatiquement depuis la première vague de confinement en mars 2020.
Article de Margot Morgiève, Charles Edouard Notredame, Philippe Courtet
Paru dans la revue Santé mentale, n° 256, mars 2021, pp. 80-85.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Technologie numérique, Auto-évaluation, Thérapie, Technologie de l'information et de la communication, Prévention, Psychiatrie, Crise, Suicide, Santé, Santé mentale
De nouveaux outils technologiques tels que des applications smartphones et des objets connectés ayant vocation à améliorer la santé mentale apparaissent à un rythme extrêmement rapide. Ces dispositifs, dits de e-santé mentale, peuvent permettre d'observer et de soutenir les individus à tout moment et en tout lieu. Ils peuvent ainsi améliorer le traitement personnalisé des individus in situ. Ceci est particulièrement crucial dans le champ de la prévention du suicide qui requiert de façon critique de nouveaux outils d'observation et d'intervention juste au bon moment.
Acteurs de première ligne, les services de santé mentale (SSM) sont des services ambulatoires pluridisciplinaires. Ils peuvent accompagner leurs bénéficiaires, enfants ou adultes, tant dans leurs difficultés psychiques que psychocorporelles, communicationnelles, psychosociales... Dans cette optique la prise ne charge globale des personnes, les SSM privilégient aussi le travail en réseau avec les services et institutions psycho-médico-sociales de leur entité respective.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 106, mars 2021, pp. 45-48.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Épidémie, Crise, Migration, Inégalité, Droit d'asile, Travailleur immigré
Cela fait plus d'un an que le premier confinement a été imposé en Belgique pour lutter contre la pandémie. Il fut ainsi que le suivant accompagné de mesures complémentaires telles que fermeture des frontières, l'arrêt de certaines activités économiques, distanciation sociale..;Ces mesures ont un impact sur différents volets de la migration en particulier le respect des droits fondamentaux des exilé.e.s. Elles révèlent combien nos économies reposent sur la contribution des travailleurs migrants. au sein des métiers dits essentiels.
Un nombre impressionnant de mesures a été adopté depuis le mois de mars 2020, ayant pour but de limiter ce qu'il est permis ou interdit de faire dans un contexte de crise sanitaire.
La crise sanitaire, les confinements et autres restrictions sanitaires qui en ont découlé, favorisent l'exacerbation des violences conjugales. Isolant encore davantage les victimes, les privant de moment de répit, amplifiant les tensions au sein des ménages. Les services spécialisés dans l'accompagnement des victimes doivent composer avec ce contexte.
Le centre Kâlî accueille en journée des adolescents qui présentent des troubles psychiques. En les privant de contacts avec leurs pairs, de projets, d'opportunités d'autonomisation et d'expérimentation en dehors de la sphère familiale, mais aussi pendant un temps d'accompagnement thérapeutique en présentiel, la crise sanitaire a accentué leurs fragilités.