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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La médiation : du concept aux applications

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 76, décembre 2017, pp. 6-148.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Concept, Adolescent, Corps, Groupe, Psychanalyse, Outil, Thérapie, Cirque, Psychomotricité, Jeu, Écoute, Parole, Enfant, Migration, Jeu vidéo, Psychothérapie, Art

Depuis longtemps, dans les pratiques soignantes avec les enfants et les adolescents, des médias ont été utilisés pour faciliter la relation thérapeutique. L’intervention d’un tiers pour faciliter la circulation d’information, établir les relations, est aussi nommée médiation. La définition de cette activité varie selon les contextes d’application. Elle est aujourd’hui très prisée en matière de résolution des conflits, en particulier au niveau judiciaire et dans les relations familiales.
Des concepts théoriques aux différentes applications, ce numéro propose de réactualiser ces notions au regard des connaissances et pratiques actuelles dans le domaine de l’enfance.

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Parole(s) et savoir(s) des personnes directement concernées : l’exemple du programme expérimental « Un chez-soi d’abord »

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 73-84.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Santé mentale, SDF, Logement, Savoir, Expérience, Parole, Vulnérabilité, Empowerment, Rétablissement, Un chez soi d'abord

Le contexte expérimental du « Chez-soi d’abord » démultiplié par l’option « rétablissement » a été au carrefour de confrontation de différents savoirs (scientifiques, professionnels, expérientiels). L’évaluation de ce programme expérimental montre que les personnes directement concernées par un parcours de rue et des troubles mentaux sévères ne dissocient pas leurs vécus ayant trait à des situations vulnérables de ceux qui se caractériseraient par des capacités d’agir. En mettant particulièrement la focale sur la parole et sur les savoirs de ces personnes, comment la recherche, immergée dans cet environnement de savoirs multiples, peut-elle se situer ? La perspective ici tenue converge vers le fait que la voix des gens enquêtés est insubstituable en ce qui concerne notamment les choses qui comptent le plus pour elles (entendre des voix, « faire avec » une agoraphobie, traverser des épisodes anxieux ou dépressifs, avoir des ennuis administratifs, solder ses dettes avec la justice, etc.) et la manière dont elles font face à ces épreuves et trouvent les moyens de les dépasser ou sont en partie défaites par elles. In fine, notre posture de recherche a consisté à mieux comprendre comment la parole et les savoirs des personnes concernées rendent visible et documentent une situation de « relance personnelle » où vulnérabilité(s) et capabilité(s) sont inextricablement entrelacées.

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Quand dire, c'est donné : parole, langage et don

Article de Alain Caillé, Fabien Roberston, Marilia Amorin

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 50, second semestre 2017, pp. 5-264.

Mots clés : Don, Parole, Langage

Plus que le silence, la parole est d’or. Et si elle l’est, n’est-ce pas, fondamentalement, parce que la parole est don ? Qu’est-ce, en effet, qu’une conversation, une simple salutation, sinon un flux de paroles données, reçues et rendues ? Bavarder, plaisanter, n’est-ce pas s’adonner, par jeu, au pur plaisir de l’échange des mots ? Au fond, pour détourner la formule fameuse de John Austin, dire n’est pas seulement faire, mais donner. Une telle hypothèse ouvre une perspective audacieuse, insuffisamment explorée. Elle est ici déployée tant pour esquisser une conception résolument relationnelle du langage qu’une approche généreuse de la parole : parole-offrande, telles la parole poétique, la prière, la confidence ; parole-alliance, celle du serment et de la promesse ; mais aussi, notamment en psychanalyse, parole salvatrice, parole qui soigne en permettant de revenir à soi. Comme si les personnes et les sociétés humaines avaient besoin, pour s’affirmer, se manifester et perdurer, de se nourrir sans cesse de ces liens ténus, fragiles, que constituent ces mots qui s’échangent de bouche à oreille. Pour autant, la parole qui se donne possède autant de charmes que de dangers. Elle est aussi lourde de violence potentielle. Ce pourquoi il faut apprendre à « tenir sa langue »…

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Les professionnels démunis face aux processus de radicalisation

Article de Sandrine Turkieltaub

Paru dans la revue Vie sociale, n° 18, juin 2017, pp. 157-171.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Intégrisme, Parole, Écoute, Empathie, Prise en charge, Psychisme, Identité sociale, Relation éducative, Relation enfant-mère

À partir d’une pièce de théâtre, Martyr, de Marius von Mayenbur, cet article propose un éclairage sur les difficultés rencontrées par les professionnels qui accompagnent les jeunes lorsque ces derniers expriment des idées « radicales » ou « extrémistes ». Mus par la volonté d’accueillir la parole des jeunes avec bienveillance, et par le souci démocratique de respecter la liberté d’expression, les professionnels hésitent à se positionner. Des paroles ou des actes sont minimisés ou considérés comme minoritaires. Or, ces manifestations doivent être prises au sérieux, car elles disent quelque chose de l’état psychique ou de la situation sociale des jeunes, et du lien social qui se délite, au profit de replis dans des identités essentialisées, de complots supposés, d’identification avec des victimes de conflits internationaux, entraînant le refus de l’altérité.

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Identité et transmission

Article de Jean Picard, Jean Michel Rey, Alain Braconnier, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, vol. 2, n° 100, avril-juin 2017, pp. 237-456.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Histoire familiale, Parole, Identité, Filiation, Transfert, Psychanalyse, Intégrisme, Terrorisme

« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n y a pas d’identités, il n y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?

Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.

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Identité et transmission : XVème colloque du CAPA, 3-4 octobre 2015, Bordeaux

Article de François Richard, Jean Picard, Jean Michel Rey, Alain Braconnieret al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 2, vol. 35, n° 100, avril-juin 2017, pp. 237-456.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Histoire familiale, Parole, Identité, Filiation, Transmission, Psychisme, Rupture, Élève, Silence

« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n'y a pas d’identités, il n'y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?
Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.

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Place de l’éducateur(trice) spécialisé(e) dans un atelier d’art-thérapie

Article de Nelly Bonnefis Rauscher

Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 64-65.

Mots clés : Travail social : Métiers, Art-thérapie, Éducateur spécialisé, Parole, Création, Médiation, Enfant handicapé

La place de l’éducateur(trice) spécialisé(e) dans le cadre d’un atelier d’art-thérapie peut être assimilée à celle d’un passeur. Il est celui qui garantit le lien entre l’atelier et le projet de l’enfant dans l’institution. Le cadre de l’atelier lui permet de soutenir l’expression singulière de chaque participant au plus près de ses problématiques.
Il est témoin du fait que la médiation artistique s’offre à chacun comme une aventure humaine dont l’enjeu sera le soulagement d’une souffrance de l’enfant, la régression d’une difficulté et peut-être la transformation de son rapport au monde.

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Nous sommes faits de rencontres hasardeuses

Article de Alice Imbert Boutonnier

Paru dans la revue Empan, n° 106, juin 2017, pp. 85-90.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur spécialisé, Parole, Altérité, Conflit, Savoir, Émotion, Rencontre

Le choix du métier d’éducateur spécialisé et la manière de l’exercer ont toujours à voir avec les rencontres fortuites qui jalonnent le processus de professionnalisation. En témoigner permet de tracer ce chemin aléatoire fait de rejet, d’identification, de transmission et de métabolisation de savoirs. Certaines rencontres résonnent en nous de telle sorte qu’elles interrogent nos repères et nous invitent à les articuler à nouveau. L’altérité nous met paradoxalement en lien avec nous-même, de façon intime.

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Débuts de traitements

Article de Catherine Chabert, Vassilis Kapsambelis, Emmanuelle Chervet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 9-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Transfert, Névrose, Identification, Adolescent, Consultation, Psychanalyse, Parole

Les débuts de traitement d’adolescents ou de jeunes adultes confrontent à des éprouvés de transfert d’emblée fortement mobilisés. L’excitation pulsionnelle et l’ambivalence caractérisent la situation analytique et les résistances renforcées par la crainte de trahir les objets d’amour originaires. La cure d’un jeune homme obsessionnel de vingt-trois ans, et sa mise en perspective avec L’Homme aux rats soutiennent cette hypothèse.
Les débuts de soin avec les adolescents doivent tenir compte de leur difficulté à investir une parole adressée au thérapeute, et de l’état de crise permanente qu’ils vivent tant qu’ils ne peuvent s’appuyer sur des représentations corporelles personnelles et qu’une organisation interne conflictuelle n’a pu se réinstaurer. L’histoire clinique en deux temps d’un long suivi en consultations thérapeutiques illustre ce double processus.

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